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Photographie argentique

Forêt de pins et monts blancs himalayens (Argentique)

By 15 février 2017 Inde du nord, Photographie argentique

Lors de notre dernier passage en Inde, nous avons eu le bonheur de découvrir la région de l’Uttarakhand au cours de notre volontariat non loin de Ranikhet. Je n’avais pas encore dévoilé les photographies de ce coin si spécial et encore intouché, entre pinèdes et sommets himalayens… cette vue est inoubliable, et je souhaite aujourd’hui vous la partager.
Juste des photos argentiques prises avec le vieux Minolta de mon père, ni plus ni moins.

Balade dans la forêt de pins

… et les monts blancs himalayens

Un paysage dont on ne se lasse pas de sitôt.

Au boulot!

Plantation du romarin

Une collègue
Et une de mes préférées :

J’espère que ce petit voyage visuel vous aura plu, cela me fait plaisir de ressortir ces souvenirs sur pellicule.

 

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Le Kirghizstan en argentique

By 4 octobre 2016 Carnets de Voyage, Kirghizistan, Photographie argentique

Et si on repartait en voyage? Suite à l’article sur mes photos du Tadjikistan en argentique, voici une sélection de photos du Kirghizstan. Je n’en suis pas entièrement satisfaite, en partie pour les mêmes raisons qu’invoquées dans l’article sur le Tadjikistan. C’est-à-dire : le rond noir causé par mon objectif non-adapté omniprésent, les poussières sur les scans, les couleurs du développement effectué à New-Dehli en Inde… (dans un laboratoire pourtant sensé être reconnu et très pro). Mais je vous les présente quand même, ce pays est tellement sublime, je pense que cela vaut quand même le petit coup d’oeil !

Les sommets blancs, les lacs, les chevaux, l’espace.

Je ne sais plus où c’est !
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Au bord du lac Issy KulKirghizistan argentique-10

Le lac aux eaux translucides de Sary Chelek

Le village Arkit au pied du lac Sary ChelekKirghizistan argentique-14

Des cavaliers sur la route du lacKirghizistan argentique-15Le lac apparait !Capture d’écran 2016-03-14 à 19.11.48

Baignade rafraîchissanteKirghizistan argentique-17

Kirghizistan argentique-16L’article sur le lac Sary Chelek et ses eaux cristallines… ici !

Nuit dans une turbaza quasi abandonnée

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Randonnée à cheval jusqu’au lac d’altitude Kol Ukok

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L’ascensionKirghizistan argentique-2

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ça y est on voit le lac !Kirghizistan argentique-1

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L’article sur notre récit de la randonnée à cheval jusqu’au lac

Randonnée au lac Song Kol

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Kirghizistan argentique-23L’article en intégralité ici

En route pour le Tadjikistan

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Et voilà c’est déjà fini pour les photos. Il y en a peut-être encore quelques unes non scannées chez mon ami Polonais, mais nous verrons cela le jour où je reviens en Europe… En attendant j’espère que cette petite sélection vous aura plu !

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Le Népal en argentique à quatre yeux

By 28 juillet 2016 Népal, Photographie argentique

J’invite à nouveau mon Barbu sur le blog après l’article sur la Sicile, le Népal ! Il photographie parfois avec le télémétrique Vivitar que je lui ai offert, et étant bluffée par ses photos prises à Pokhara, j’ai décidé de publier ces quelques clichés du Népal en argentique. J’ai également capturé quelques images de la sympathique ville de Tansen où nous nous sommes reposés quelque jours suite à nos péripéties de bus durant la criste du pétrole. Je parle de la crise dans cet article, et vous pouvez revoir nos aventures népalaises en vidéo !

Tansen et le lac de Bagnas par Rory au Minolta dynax 404si

Bagnas est une petite bourgade ancienne perchée sur une montagne, il est agréable de s’y promener, d’admirer la vue et se gaver de veg’ momo !

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Une poule sur un mur, qui picorait du pain dur…
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Une maison à l’architecture plus traditionnelle dans le centre villenepal argentique rory-9

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La folie du carrelage !

Le lac de Bagnas, non loin de Pokhara. Une balade très sympa, un lieu très calme et naturel
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Ballade dans les collines environnantes : petit chemin dans la forêt, quelques maisons… et on a failli marcher sur un énorme serpent !nepal argentique rory-12

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Le lac de Pokhara et les pêcheurs par le Barbu au Vivitar 35 EE

Une double exposition pour commencer

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nepal argentique chti-9 Le bord du lac au nord de Pokharanepal argentique chti-8

J’espère que cette vision du Népal vous aura plu !

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Badrinath en argentique : regard sur les sommets himalayens

By 18 juillet 2016 Asie, Inde du nord, Photographie argentique

Je reste marquée par ma visite de Badrinath, village indien sacré situé sur un plateau à 3 500 d’altitude entourés de sommets himalayens, et à deux pas du Tibet interdit. Je partage aujourd’hui avec vous mes photos de Badrinath en argentique. J’ai capturé cette lumière, ces roches et cette immensité avec un plaisir infini… et du film Kodak Portra, l’un de mes favoris.

Si vous souhaitez (re)lire mon parcours pour arriver jusqu’à Badrinath depuis le sud de l’état de l’Uttarakhand en Inde du nord, c’est par ici.

Si vous voulez vous rincer l’œil sur des montagnes (ben quoi ?), restez-là et déroulez gaiement ! Je sais qu’il y a « trop » de photos mais à mes yeux c’est tellement splendide.

Jour 1 – arrivée en fin de journée à Badrinath

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La rivière, le pont, le village et le fameux temple.Badrinath argentique-6Détail de la rivière, sous les sources d’eau chaudeBadrinath argentique-3

Le temple, bannières au ventBadrinath argentique-4

Jour 2 – randonnée jusqu’au dernier village avant la frontière Tibétaine et une cascade sacrée

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Quittant Badrinath à piedsBadrinath argentique-8

Badrinath argentique-9 « Last indian village »…  le sens le la formule !Badrinath argentique-10

Dans les rues de ManasBadrinath argentique-15

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Badrinath argentique-14La vendeuse de pull-over

Potager montagnard

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Un homme spirituel indien (les deux photos sont prises par mon Barbu) et la Rainbow waterfallBadrinath argentique-21

Badrinath argentique-20Badrinath argentique-19 Badrinath argentique-22Nos yeux rêveurs se perdent dans cette eau d’un bleu glacier…

Et la grimpette commence sur un chemin de pierre, travail gargantuesque si proche des sommets.Badrinath argentique-23

Vent, soleil et lumière enchanteresse sur les glaciers et pentes herbeuses

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Cascade de glaceBadrinath argentique-26

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La cascade Vasudhara qui chute de 122 m.

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Au pied de la cascade, une nouvelle vallée s’ouvre sous nos yeux ébahis.

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Chapeau pointu turlututu

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Jour 3 – Montagne de Shiva et ballet aérien

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Ici les randonneurs ne portent pas de gore texBadrinath argentique-43

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Coucou toi !Badrinath argentique-45

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Avant de repartir, dernière visite au temple coloréBadrinath argentique-48

J’espère que ça vous a plu. En attendant, vive le grain, la chimie c41, aimez-vous les uns les autres et bonnes vacances !

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Argentique : ballade dans la vallée du Dessoubre

By 2 juin 2016 France, Photographie argentique

Rembobinage ! On fait une pause sur les carnets de route de Bécane et Pétrolette, et revenons dans le temps, il y a 10 mois précisément, juste avant notre départ. J’ai bien sur réservé du temps auprès de ma smalla dans le cocon franc-comtois de ma mère. Et lors d’une ballade à pieds dans la vallée du Dessoubre, une jolie rivière locale, j’ai emmené avec mon mon télémétrique Ricoh. 10 mois plus tard, donc, joli voyage qu’à fait cette pellicule puis-ce que c’est au Vietnam qu’elle a été développée !

En images, c’est parti pour la ballade.

avant de partir, un portrait de la glorieuse jardinière et de ses deux énormes courgettes !dessoubre argentique-1 Mes deux coéquipiersdessoubre argentique-2En route mauvaise super troupe !dessoubre argentique-3

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dessoubre argentique-5 Un fameux clochers comtois se cache dans cette verduredessoubre argentique-7

Et voilà, la jolie rivière Dessoubre. Pas compliqué, il suffisait de descendre (le concept même d’une vallée :D)

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Mais il est d »jà l’heure de remonter, ça va tirer dans les mollets…dessoubre argentique-13

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En bonus, notre plouf dans la rivière:

Plouf ! Le tarzan comtois. #dessoubre #franchecomté #doubs

Une vidéo publiée par RORYYYY (@roryofroom) le

Infos pratiques :

La vallée du Dessoubre s’étend sur 33 km, véritable havre de calme et de verdure, elle est propice pour faire des ballades pédestres ou équestres, pêcher, se baigner dans la rivière en été…
La rivière prend sa source au Cirque de Consolation. Là on peut visiter l’ancien séminaire et marcher jusqu’à la cascade mais aussi s’élancer du haut du cirque en tyrolienne sur 500 m de longueur (et 135m de hauteur) !

Le long de la rivière dans la vallée vous pouvez partir à la découverte des jolis villages de Rosureux ou encore Vauclotte, et suivre la rivière sur ses 33 km jusqu’à Saint-Hippolyte où elle se jette dans le Doubs ou prendre de la hauteur sur la vallée au creux des Hautes-Roches par exemple !

Si l’envie vous prend de découvrir cette vallée au rythme des sabots, les centres équestres la Cravache à Maîche ainsi que celui de la Montnoirotte à Crosey le Petit proposent des randonnées équestres de trois jours dans le Dessoubre, vous pouvez les contacter directement pour plus d’informations.

Une dernière image pour la route :

Le Dessoubre ! #franchecomté #doubs #bucolique #homesweethome

Une photo publiée par RORYYYY (@roryofroom) le

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Le Tadjikistan en argentique

By 15 mars 2016 Photographie argentique, Tadjikistan

Ce blog, à l’origine, était dédié à mes photos de voyages en argentique… lorsque l’on part 3 semaines, un mois, on rentre à la maison, on fait développer quand on a à nouveau des sous et on poste l’article un an plus tard !

Je n’ai pas voulu abandonner ma passion lors de ce voyage au long cours et ai quand même emporté mon matériel argentique en plus de mon petit Fuji x20 numérique. Mais je me suis très vite rendue compte que c’était galère.

  1. Je n’ai pas utilisé mon moyen format, trop galère avec la cellule… résultat il pèse dans nos sacs pour rien et je ne l’ai pas renvoyé depuis l’Inde de peur qu’il arrive en morceaux
  2. Mon télémétrique Ricoh, très compact et pratique pour le voyage était coincé (je l’ai fait réparer à Chiang Mai, en Thailande après six mois de voyage youpi !)
  3. Les piles si spéciales de mon reflex Minolta ont fini par lâcher car il s’est allumé tout seul dans mon sac… et ses piles sont tellement galères à trouver ! (J’en ai finalement trouvé à Chiang Rai en Thailande)
  4. J’ai envoyé mes films à faire développer à un ami qui a un scanner à négatifs pour économiser de l’argent mais il a mis des mois avant de me le faire (il a beaucoup de boulot), ça m’a usé les nerfs et le résultat est tout poussiéreux… et je me rend compte que je n’aurais pas du utiliser cet objectif Tamron qui me fait des ronds noirs partout (les joies d’utiliser des focales numériques sur des argentiques)… Je viens seulement de me dire que j’aurais pu tout simplement utiliser mon 50 mm ARGENTIQUE idiote que je suis.
  5. Je suis arrivée à cours de pellicules.

Je pense que niveau galère vous comprenez mieux. J’aurais vraiment du mieux penser mon utilisation du matos et m’organiser avant de partir comme ça ! Mais bon c’est fait, c’est fait… finalement je n’utilise quasiment plus que le numérique même si le résultat est souvent décevant même en shootant en manuel.

Mais mes trouvailles et réparations en Thaïlande m’ont redonné le moral. Désormais, j’ai à nouveau des piles dans le Minolta, j’ai deux trois péloches amateur, je vais donc tester avec le 50 mm et ressortir également mon Ricoh. Je me trimballe également 8 films à développer, si vous avez des adresses de labo fiable sur Ho Chi Minh Ville au Vietnam je risque d’y passer quelque temps dans quelques mois. (Ou alors j’attendrais d’être en Nouvelle Zélande ou Australie pour faire cela. Idem si vous connaissez des labos dans ces pays, je suis preneuse d’adresses !)

Sur ce, retour au sujet initial de cet article : je vous présente une petite sélection de mes photos argentiques prises dans les chaines du Pamir au Tadjikistan, un de mes pays coup de cœur de ce voyage !

La Pamir Highway

Tadjikistan argentique-27Le plus haut col de la mythique Pamir Highway, laM41, qui culmine à 4 655 mètres d’altitude

Tadjikistan argentique-23Le making-of de la photo précédente ! 😉

Tadjikistan argentique-28Crise d’euphorie dans le vent avec le lac Karakul (« le lac noir ») en fond à 3 960 m d’altitude. Une théorie dit qu’il aurait été causé par une météorite il y a 25 million d’années !

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Cette Barrière… c’est la frontière chinoise !

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La ville de Murghab

Tadjikistan argentique-17Les paysages désolés de Murghab, « ville » tout au nord du Pamir Tadjikistan argentique-18

Tadjikistan argentique-20 Tadjikistan argentique-19La mosquée de la ville Tadjikistan argentique-15

Tadjikistan argentique-16Dans notre Homestay, les traditionnelles tapisseries et le bois chaleureux contrastent avec les paysages désolés de haute altitude tout autour.

Le festival At Chabysh

Tadjikistan argentique-10Quelques unes de mes images du festival At Chabysh à Murghab… dur dur de faire la mise au point en manuel sur des chevaux lancés à toute allure !Tadjikistan argentique-11Mais ces cavalières ont une allure certaine ! Tadjikistan argentique-12Jeunes filles en costumes traditionnels pour l’occasion Tadjikistan argentique-13 Tadjikistan argentique-14Un cavalier avec Murghab en toile de fond, et le chapeau traditionnel Kirghize vissé sur la tête !

Le lac Bulunkul

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En route en stop pour la Wakhan Valley creusée par la rivière Panj, frontière naturelle avec l’Afghanistan

Tadjikistan argentique-21Les camions chinois

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Tadjikistan argentique-31La vallée du Wakhan…Tadjikistan argentique-30

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Avec les deux autres passagers du camion : Bibi Muslima et Mohamed 🙂Tadjikistan argentique-9

Khorog, capitale du Haut-Badakhchan

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Dans les rues de KorogTadjikistan argentique-34La montagne qui surplombe la ville !

J’espère que cette petite promenade vous aura plus… et vous, vous voyagez encore en argentique ou vous avez laissé tomber ?


D’autres voyageurs que j’aime bien qui photographient encore en argentique :

D’autres voyageurs au Tadjikistan :

  • Laurent de OneChai, qui a pris de supers photos et dont les récits sont comme toujours très amusants !
  • L’équipe des aventuriers de Solidreams que l’on a croisé sur place en vélo… depuis notre jeep malheureusement.
  • Le couple roumain-allemande de Wonderluster qui jouent de la musique dans la rue en voyageant… et qui ont eu des aventures en Lada sur les pistes du Pamir !

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Inde #7 : l’incroyable Hampi en images

By 8 octobre 2015 Inde du sud, Photographie argentique

Hampi, Hampi, Hampi.

Ce lieu est la ville en ruine de Vijayanâgara, civilisation disparue du XIII/XVe siècle, c’était l’un des plus grands empires hindous. Il en reste des immenses ruines de palais et de temples, le tout dans une nature impressionnante. S’étalant le long de la rivière, entre rizières et collines d’étranges rochers ronds et habité par de nombreux oiseaux et singes. Pour traverser la rivière on prend un petit bac et l’on peu observer les habitants naviguer dans des drôles de petits paniers ronds. On peut y visiter différents temples bien conservés ainsi que la cité royale et ses étables pour éléphants, le bain de la Reine et le lotus Mahal. Nous avons préféré déambuler pendant quatre jours à pied ou en mobylette au hasard de nos envies et découvrir ainsi les merveilles de ce lieu étrange et magnifique.

Je ne vais pas m’étendre en blabla cette fois, et vous laisser en juger par vous même en images!

Dans le village

Hampi numérique-2Vue de notre GuesthouseHampi numérique-3Archana Guesthouse, au bord de la rivière et que nous recommandons chaudement.

C’est parti en exploration d’Hampi et de Anjaneya Hill

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Hampi-22Des singes qui lisent le journal dans le templeHampi-21 Laskmi l’éléphante du templeHampi-20

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Hampi-17 Des langursHampi-16

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Coucher de soleil

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Hampi-9Des petits spectateurs pour le coucher de soleilHampi-8

Hampi numérique-10 En numérique cela donne ça :Hampi numérique-9

Baignade de Laksmi le matin

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Hampi-36La coquine !Hampi-37

Balade au sud du village

Hampi-7Notre dévoué chienHampi-6

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hampi lomo sardinaUn drôle d’arbre apparament sacré…

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Hampi-2Baignade dans les « chutes d’eau »Hampi numérique-8Avec nos acolytes colombien et anglais : Christian & SumaraHampi-1

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Au revoir Hampi :Hampi numérique-12

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Hampi clos donc notre voyage en Inde de 2014… mais pas si vite, il y a encore une vidéo 😉

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Un petit nouveau dans la collection : le Lubitel 2

By 28 juillet 2015 Paris, Photographie argentique

J’ai toujours rêvé d’un moyen format. Il s’agit d’un type d’appareils photos utilisant une taille de pellicules différentes à la standard (35 mnn) qui est de 120 mn, bien plus large. La surface sensible exposée à la lumière est plus grande. Il y a quelques années Jean-François Pfeiffer m’avais prêté quelques jours son Rolleiflex, et j’avais vraiment été séduite par le format carré (à l’heure où instagram n’existait pas encore) et ce mode de prise de vue si particulier. C’était aussi au début de mes aventures argentiques.

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Mon premier portrait au Rolleiflex, mon amie Marie-Alice

 

Depuis j’ai toujours eu envie de posséder un moyen format, j’ai été attirée par toutes sortes d’appareils : du Mamya, du Contrax, du Yashica, du Bronica, du Rolleiflex… etc. Mais bon comme je n’ai pas trop les moyens, je n’ai que récemment l’idée de me rabattre sur alternative beaucoup moins chère : la lomographie. Effectivement, l’entreprise russe GOMZ/LOMO a copié Voigtländer Brilliant pour créer le Lubitel 2, un petit moyen format léger et abordable. Mon modèle date d’entre 1955-1977. J’en ai trouvé un vraiment pas cher sur leboncoin, ne sachant pas s’il allait fonctionner, mais surprise ! Après quelques déconvenues avec le compteur de vues, j’ai finalement réussi à le décoincer, et ai shooté ma première pellicule de noir & blanc en Foma Pan 200.

La fin du rouleauPhoto12_12

Mon chat flou (franchement galère comme angle de vue avec un moyen format mais bon on teste)Photo11_11

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Mon quartier Parisien dans le Xème arrondissement
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Les photos que j’ai prise pendant ma rencontre avec Noémi de TrendyMood qui m’a tiré le portraitPhoto06_6

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Pour un premier test je suis plutôt satisfaite même si il y a pas mal de flou, au moins au niveau des expositions je ne m’en suis pas mal tirée et au final j’ai réussi à débloquer le compteur de vues (dans la douceur bien sur !)

Petit coin de paradis à Créteil

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Inde#5 : à la recherche des éléphants sauvages au parc Wayanad

By 27 mai 2015 Carnets de Voyage, Inde du sud, Photographie argentique

Nous laissons le monastère Bouddhiste de Namdroling derrière nous et reprenons la route vers le sud, direction le Kerala. Mais en route, nous avons à coeur d’aller faire un tour dans les parcs nationaux qui bordent la frontière entre les deux états : le Nagarhole National Park et le Wayanad Wildlife Sanctuary. Apparemment il serait possible d’y apercevoir des éléphants sauvages…

Lundi 28 avril

6h : nous nous levons aux aurores, ce qui est très agréable en cette fin de saison sèche et prenons prendre la route à pied jusqu’à la gare routière. Nous souhaitions prendre le bus de 7h30 qui mène au Nagarhole National Park… or ce bus n’arrive pas. On se galère un peu pendant une heure à demander des infos aux messieurs des compagnies de bus. Finalement je vais aux toilettes (info capitale !) et quand je reviens le bus est miraculeusement là, avec une heure de retard ! Comme tout est écrit en hindi dans cette gare routière ce n’était pas évident d’y comprendre grand chose.

8h35 : nous sommes donc dans le bus qui s’ébranle bruyamment pour quitter la ville. Après la barrière annonçant le début du Parc National il roule pendant une heure sur une petite route défoncée. On ne croise pas une seule voiture, mais des cerfs, faisans et termitières. (On comprend mieux désormais les prix annoncés par les taxis la veille, ce n’était pas la porte à côté !).  Puis le bus s’arrête au milieu du parc. Il y a une petite guitoune. Le chauffeur nous dit « Nagahole, Nagarhole », alors on descend là. Après une prise de renseignements dans la cabane des gardes, on nous annonce qu’il y a juste des « tours »  en jeep avec un guide dans le parc à 15h. Donc on est donc au milieu de la forêt avec une cahute et une route sur laquelle aucun véhicule ne se profile à l’horizon et un bus désormais bien loin !

On s’assoit à l’ombre et attendons un peu de voir ce que le sort va nous réserver. Finalement une voiture s’approche, mirage sur cette route désertée. Elle se gare non loin de nous, et une grande famille de touristes indiens en sortent. Ils se prennent en photo avec leurs portables, se dégourdissent les jambes. Et là miracle : ils nous demandent de poser avec eux pour les photos. Après quelques discussions et grands sourires on arrive à se faire prendre en stop. (on a quand même posé avec toute la smala, une avec que les filles, une que les garçons, une avec deux d’entre eux, une avec la mamie etc etc… ils nous doivent bien ça !;) ).

On se retrouve donc entassé derrière avec les enfants et les femmes. On rigolera bien, avec nos gros sacs sur les genoux et la tête qui cogne au plafond, ce qui amusera pas mal les gosses. Le papa nous déposera à la sortie du parc dans la localité de Kutta où se trouve une station de bus. Nous continuons donc notre route en bus public pour  Tholpetty, le petit village d’où partent les excursions dans la jungle du Wayanad National Park.20140428-DSCF1717

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Arrivée à Tholpetty, on mange dans une petite guitoune au bord de la route, il n’y a pas un chat. Après avoir pris des renseignements auprès de la cabane des gardes du parc, on part explorer le village. On rencontre une adorable petite guide qui nous présentera toute sa famille, nous montrera sa nouvelle maison en construction et nous emmènera jouer avec ses copains tout l’après midi ! Elle parle super bien anglais et s’appelle Akshaya. Elle nous confie vouloir devenir informaticienne plus tard, nous lui confions donc notre adresse e-mail, espérant un jour recevoir une missive de notre petite hôte.

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Alors que nous venons de nous repaitre dans la cabane au bord de la route, nous décidons de prendre la route qui descend pour aller voir le village. C’est là que nous tombons sur la petite Akshaya qui nous parle dans un anglais parfait et nous invite (sans trop nous laisser le choix) à visiter sa maison. Elle nous montre sa maison actuelle, et celles qu’ils sont en train de construire, juste à côté. Elle nous entraîne dans le chantier « ça, c’est ma chambre. Celle-là celle de mon frère At Abibn » ! Sa maman Usha nous offre le chaï ainsi que des choses à manger, que nous ne pouvons refuser (malgré le fait que nous sortons de table) *mode ventre extensible on*.  Les enfants nous entrainent ensuite visiter le petit temple du village, nous faisons un concours de lancer de cailloux, observons si nous voyons des poissons dans la rivière, découvrons des gousses de kapok, sorte de coton des arbres remplis de vertus « c’est pour faire les oreillers » nous confie Akshaya… quand soudain un monsieur en vélo passe en klaxonnant : il a une case de glaces !! Les enfants lui font la fête, et pour les remercier de l’après-midi passé ensemble on se fait une tournée de petits sorbets sur bâtonnets.

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On pose avec Akshaya et son frère At Abibn, moins locace. Derrière, sa maman Usha et sa voisine

 

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Nos copains de jeu pour l’après-midi !

 

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Un petit rafraichissement avant de grimper dans la jeep

Il est désormais l’heure du petit « safari » en Jeep ! Comme nous nous étions présentés les premiers à l’accueil des gardes du parc, nous sommes donc les premiers à être montés dans la jeep pour s’élancer sur la piste de terre, avec notre guide super sympa. La forêt est très belle, c’est un plaisir de s’y enfoncer. On y verra des daims, des singes, des faisans, des coucous, des tortues et avec de la chance… une troupe d’éléphants sauvages ! Par contre j’ai un petit peu galéré pour les photos, mon objectif et ma pellicule n’étant pas les plus adaptés à ce genre d’exercice !

 

Peu après notre entrée dans le parc, un groupe de cerfs axis ou Chital se sauve à côté de la piste
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Oui oui il y a un singe sur cette imagewyanad_-8

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Un petit coq sauvage que je soupçonne d’être un Coq de Sonnerat ou grey junglefowl, mais sans en être certaine son plumage me semble tout de même un peu différent. S’il y a des spécialistes en oiseaux dans le coin !wyanad_-6

Un éléphant se cache sur cette photo…

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Et elle est accompagnéewyanad_-3

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Après notre rencontre enchantée avec ce groupe d’éléphants sauvages (il est vraiment difficile de les apercevoir car ils se cachent vraiment bien dans la végétation) il est temps de repartir, car il n’est pas possible de dormir ici. Partir où ? On ne sait pas vraiment, mais on va faire comme les GPS disent « suivre la route » !

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On reprend un bus je ne sais plus pour où (d’ailleurs nous même ne savions pas très bien…) et finalement un monsieur sympa avec qui on discute sur le trajet nous apprend que si nous restons dans le bus celui-ci nous emmènera jusqu’à Calicut ! Why not coconut. Il nous a également dit qu’on allait rigoler quand on allait voir la route qui nous faisait passer des montagnes au bord de mer. Attendons de voir l’humour de ce charmant monsieur.

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On the road again ! (numérique)

 

On arrive donc au pan de route en question de nuit, sinon ce n’est pas drôle. Et là : un à pic avec des lacets qui font que les bus sont quasiment obligés de manœuvrer pour les passer… avec le vide intersidéral juste au bord de la route. Le bus qui double des camions dans les routes de montagnes sans visibilité. Je dois vous dire que j’ai prié toutes les « divinités » que je connais de près ou de loin (ganesh, mohamet, jésus, marie, joseph, saint antoine, shiva… entre autres). Mais nous sommes arrivés saint et sauf à Calicut. Le chauffeur nous a conseillé un restaurant dans la ville, il a même fini par nous déposer juste à côté après avoir fini son service (Niiiiice merci encore mec ! C’est plutôt cool d’avoir un bus public entier « privatisé » pour faire taxi urbain). Après cet excellent restaurant et notre douce pitance, nous prîmes un rickshaw pour faire le tour de tous les hôtels du rough guide jusqu’à en trouver un d’ouvert et qui ne soit pas complet… sans succès (bon il était tard en plus). On a fini par débarquer dans un 3 étoiles où l’on a passé deux nuits, petite étape de repos/dodo/vrai lit/bonne douche obligatoire. On s’est juste baladé un peu dans la ville le lendemain midi, et en mangeant à un restaurant sur la plage, le barbu a vu un dauphin (casual).

La vue de notre hôtel à Calicut

La vue de notre hôtel à Calicut

La suite du voyage nous emmènera encore plus au sud du Kerala, à traverser les fameuses backwaters que l’on voit sur les cartes postales de cette région avant de grimper dans les plantations de thé… à la prochaine !

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By 30 avril 2015 Daily Life, France, Paris, Photographie argentique

L’automne dernier, j’ai eu la visite de ma correspondante tchèque du lycée avec qui j’étais restée en contact, de mon ami polonais Karol pour Paris Photo, de ma chère Sam (aka Vagabondanse) ainsi que de notre « Chill » national. L’occasion pour moi de me balader dans Paris sans oublier d’emmener mes appareils photos.

Fin de l’été avec Sam & Chill

Promenade sur le canal Saint Martin

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La petite maison du canalF1010016

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Promenades automnales

On embarque à Jaurès

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Direction Barbès, Montmartre, le Marché Saint-Pierre et le sacré coeurF1000018

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On redescend par  les petites ruelles et leurs commerces éclairésF1000024

Avant d’aller boire la traditionnelle pinte au Folies à BelvilleF1000025

Cette fois ci, ce sont les tchèques qui m’entrainent vers les quartiers de Notre Dame puis du Panthéon. Nous allons nous perdre dans les ruelles du 5ème arrondissement

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Une autre balade, de Chatelet à Concorde en traversant le jardin des Tuileries

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Inde#4 : Le trésor caché du Kushalnagar

By 21 mars 2015 Carnets de Voyage, Inde du sud, Photographie argentique

Après notre découverte de la ville de Mysore, nous continuons notre route vers le sud de l’Inde. Cette fois-ci, on prend un peu la tangente et nous enfonçons dans les terres dans des lieux accessibles uniquement en autobus public et entamons donc la partie du voyage où la KSRTC (Karnataka State Road Transport Corporation – la compagnie régionale du Karnakata), ses bus et leurs banquettes en skai vont nous accompagner de longues heures. Nous partons pour les environs de Kushalnagar, à la découverte du monastère de Namdroling, aussi appelé « Golden Temple ». Qu’il est étonnant de rencontrer des exilés tibétains autant au sud de l’Inde…

Dimanche 27 avril

Ce matin là, après des achats de soie dans la ville de Mysore, nous attrapons juste à temps le bus de 10h30 pour Kushalnagar. Arrivés là-bas on se demande un peu ce que l’on fait là… mais très vite nous trouvons un rickshaw qui accepte de nous conduire au temple tibétain : le monastère de Namdroling. Apparemment il est assez connu dans la région et est beaucoup visités par les indiens de provinces voisines.

Arrivés devant le temple, on fait une petite pause ravitaillement et j’engloutis un bol de fried noodles (qui me rappelle l’Indonésie). Et c’est parti, on pénètre dans le monastère. Je dois avouer que l’on a visité cela avec toute la candeur de la découverte, dans vraiment s’être renseignés sur cette endroit. Juste de l’émerveillement et de la surprise. Le monastère abrite aussi un collège relieux et un hôpital, nous avons d’ailleurs croisé de jeunes lamas. Il a été établi en 1963 après l’exil du Tibet de Penor Rinpoché, un maître bouddhiste.

Je vous laisse donc avec mes photos de ces incroyables bâtiments sous le ciel gris de cet après midi indien…

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Numérique (Americaaaaan style)

 

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La salle des immenses statues de bouddhas

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Numérique

En arrivant sur le site, nous avons eu la chance d’assister à des chants et prières, en regardant par un coin de fenêtre. J’ai juste capturé le son, c’est incroyable, et cela m’a rappelé le film 7 ans au Tibet de Jean-Jacques Annaud. J’ai un petit enregistrement sonore de piètre qualité, mais cela met dans l’ambiance…


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Nous avons fait un petit tour dans le jardin, ou de jeunes Lamas jouaient entre eux. A côté, il y avait un terrain de basket ou des moines plus âgés s’entrainaient !

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Ces grosses grappes, il me semble que ce sont les fruits de palme, mais je ne suis pas sure. (Par contre ce portail est magnifique).golden temple-12

Après cette étonnante visite, nous prenons un bus pour Hunsur à 15h30. Cela se révèle être une cité sans charme. Nous galèrons avec les taxis (dont certains, très beaux me font penser à des voitures cubaines) en leur demandant de nous conduire au Nagarhole National Park. Certains ne veulent pas, d’autres nous proposent des prix qui dépassent l’entendement… mais d’un côté on a aucune idée de la distance qui nous sépare du parc, et les chauffeurs de taxi nous donnent des informations contradictoires. On demande à des personnes dans la rue, et apparemment le parc ferme ses portes à 17h, du coup on leur demande s’ils connaissent un hôtel correct dans le coin (c’est à dire pas au bord de la route principale), du coup ils nous en indiquent un dans une partie plus calme de la ville, à deux km de là, après un pont. Nous ferons le trajet à pied, c’est vrai que le tenancier de l’hôtel, le Pravi Dava, est plus accueillant que ce qu’on a pu rencontrer sur l’axe principal, en plus ils ont une salle de restaurant/cantine, ils prennent bien soin de nous. Il nous dit qu’un bus se rend à Nagarhole part le lendemain matin à 7h30 et 10h30 pour 20 rupies. On regarde le coucher de soleil depuis la terrasse devant les chambres, en écoutant le chant du muezzin et en sentant le vent se lever.
J’ai capturé un bout de cette marche et et le chant du muezzin en vidéo, la partie ou nous marchons est de piètre qualité mais je la trouve rigolote.

Kushalnagar, plans séquence from Rory on Vimeo.

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 Nos aventures au Nagarhole National Park dans le prochain article, et c’est plein de surprises !

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Inde#3 : Mysore, 18h de train et un palais de maharaja

By 16 février 2015 Carnets de Voyage, Inde du sud, Photographie argentique, Vidéos

Vendredi 25 avril

Je vous avais laissés à Gokarna, petite ville au bord de la mer, entre Mumbai et le Kerala en Inde du sud… juste avant d’embarquer dans le train, dans l’après-midi. Allez hop, on saute dans le rickshaw, direction la gare.

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gokarna gare chienMon ami le chien.

(en italique sont les notes que j’ai pris dans mon carnet que je vous restitue ici, au milieu de souvenirs)

A la gare nous achetons nos tickets, cette fois sans réservation car avec les vacances scolaires des Indiens des états aux alentours, les places sont prises et les trains blindés. (un peu comme essayer de dégotter un preum’s pour la côte d’Azur au début des vacances d’été. Enfin j’imagine, je n’ai jamais essayé). Une fois notre billet en gender class acheté, nous attendons à l’ombre dans la gare, où nous retrouvons notre ami le chien qui avait patienté avec nous la nuit de notre arrivée à Gokarna (de 3 à 6h du matin, sisi rappelez-vous !). Il dort sur le carrelage pour se rafraichir un peu de cette brûlante journée. Sur le quai, le barbu tente tout de même de négocier avec un contrôleur lorsque le train est à quai. Lors de son précédent voyage en Inde du Sud, il avait réussi à se faire surclasser en payant un petit supplément à bord du train.

« Le contrôleur, a qui on voulait demander le surclassement en sleepers a été ignoble avec nous. Après moultes péripéties, nous voici donc en Gender Class. Le train démarre, on me pousse pour que j’arrive à sauter en marche et nous voici. On reste dans l’entre wagons, un mec sympa discute avec nous. Il me dit qu’il reste de la place, là sur les portes bagages ! » Nous voici donc à escalader les portes bagages comme des grands singes. Finalement je suis bien, ici. J’ai plus de place qu’en bas où ils se serrent à 5 par banquettes… Le train s’arrête et la foule s’y engouffre. Jusqu’ici tout va bien. Mais le train continue d’avaler de nouvelles personnes. Je ne sais pas vraiment où il va pouvoir les caser dans son ventre, ceux-là ! Il y en a pour 7h de trajet apparemment. Jusqu’ici…« 

Mes fesses et le bois peint en bleu ciel de ces porte-bagages. Et la barre de fer qui le borde. J’ai beau être correctement pourvue par la nature en termes de postérieur, il aura bien le temps de les imprimer, ces fameuses planches… Parfois, on se relaie : l’un descend, va prendre l’air à la porte, fumer une cigarette, faire un tour aux commodités… On trouve des positions improbables. Je lis beaucoup ce bouquin que j’ai acheté à Gokarna, que le vendeur m’a conseillé. Il est d’ailleurs très chouette. Puis les vendeurs de repas passent, on descend de notre perchoir et mangeons sur les banquettes avec les passagers d’en dessous. Et on remonte. Mes talents de grimpeuse aux arbres ainsi que ma grande taille m’avantagent beaucoup, car ce porte-bagage est vraiment haut. L’air y est un peu frais, avec la proximité des ventilateurs. La nuit tombe. Les corps cherchent une place où s’étaler. Pour les plus chanceux, ça sera une banquette, pour les autres, les porte-bagages ainsi les couloirs du wagon ou les dessous de sièges conviendront. Nous discutons avec un étudiant installé en face de nous. Il demande à voir mon passeport, par curiosité. Bonne pâte, je lui prête ma carte d’identité française. Il l’examine sous tous ses angles, et la prend en photo avec son portable, puis me la rend. Il me demande mon passeport, je refuse. Néanmoins, nous continuons à discuter, même si cette histoire de papier, même s’il ne s’agit que de curiosité, me donne une sensation étrange d’inquiétude. La petite paranoïa habituelle liée au dictat des paperasses administratives. Sur l’autre porte bagage derrière moi, séparé par la barrière, deux hommes se sont liés temporairement le temps d’une sieste. L’un en costume tout clinquant, montre dorée et l’autre en jogging, qui a des allures d’ouvrier du bâtiment, dorment tête-bêche en tenant les chevilles de l’autre, pour optimiser l’espace et ne pas tomber de ce haut perchoir. Scène qui semble impossible chez nous. Je trouve cela attendrissant, ce rapprochement temporaire de deux inconnus, sans aucune gêne.

train klimtMoi qui n’ose jamais prendre les gens en photo, je n’ai pu m’empêcher d’immortaliser le sommeil de ces deux êtres avec qui on a voyagé longtemps. Ils me font penser aux personnages entrelacés peints par Klimt.

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Vers une heure du matin, je commence à avoir sérieusement mal aux fesses, et je m’inquiète un peu de manquer l’arrêt si jamais je m’endors. Je résisterai au sommeil tout en essayant de faire de la place à mon barbu pour qu’il puisse dormir un peu (il lui aura suffi de lire quelques pages de mon bouquin aha !)

À 3 heures du matin, nous arrivons à Hassan, je n’ai pas dormi. On s’assoit devant la gare, sur les marches pour être un peu à l’écart des dizaines de gens qui dorment sur le sol de la petite gare. Une grosse meute de chiens errants sort de la pénombre et s’approchent. Je me débats avec des petits moustiques pendant que le Barbu se roule une cigarette. Nous pensons à la globalité du voyage et de mon petit tableau pour gérer le temps que nous avons pour descendre vers le sud et remonter. Un monsieur bedonnant (et moustachu, où avez vous la tête !?) habillé en jaune nous indique qu’il prend le train de 4 heures du matin pour Mysore. On décide de faire pareil. 50 rupees le ticket en gender class, on patiente sur le quai, je teste les ISO de mon appareil photo en prenant la nuit en photo, et c’est reparti !

hassan montage

Le train arrive. Il est blindé, les gens ont tous déjà pris possession d’un petit endroit pour la nuit. Il n’y a pas une place assise, même par terre dans le couloir. On s’installe donc à côté des toilettes, mais comme l’odeur n’est pas très acceptable pour mon fin odorat, j’ouvre la porte du train et m’installe là. Il fait frais dehors, j’ai froid (sentiment TROP étrange ahaha). Je suis donc assise au bord de la porte du train, à côté du barbu. Nos deux bassins larges d’occidentaux nous permettent d’être calés et de ne pas glisser hors du train. Je m’endors comme ça quelques instants. À un moment, un monsieur me cède la place sur son bout de banquette pendant une demi-heure. Cela aura bien soulagé mon postérieur endolori par le contact froid et dur du sol métallique du train. Et puis, vers 6h, le soleil se lève. Émerveillement total !!!

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Au final, nous aurons voyagé ainsi 17 heures d’affilée. Et pourtant, je ne regrette pas la SNCF ! Les seuils de tolérance en voyage n’ont rien à voir avec notre petit quotidien français où je suis la première à râler dès que les gens font trop de bruit, qu’un enfant chouine trop fort… Et pourtant, j’ai adoré ce voyage. J’en ai savouré chaque instant, et surtout ceux de la nuit, sans repères. Et bien évidemment ce lever de soleil qui nous laisse découvrir, émerveillés, un nouvel endroit, des paysages inconnus.

Samedi 26 avril

Nous débarquons à Mysore à l’aube. Sautons dans un rickshaw et lui indiquons un hôtel random que nous avons repéré dans le rough guide. Le but étant d’aller se piquer un petit somme avant d’aller découvrir cette ville nouvelle au programme (bon j‘avoue, il n’y avait pas vraiment de programme en fait, ce voyage s’écrira à l’encre de nos choix de dernière minute, et des aléas imposés par les transports). Le chauffeur de rickshaw se trompe d’hôtel (peut-être volontairement). Le barbu va demander la direction de l’hôtel prévu. Finalement on y arrive. Mais là, c’est cher, pas top et on se prend un peu la tête avec le mec du guichet, car il commence à nous enregistrer, veut des photocopies de nos passeports et tout le tintouin… Et nous annonce que le check-out est à 7h du matin, non-négociable ! Je suis matinale mais bon avec ma nuit blanche ferroviaire (qui est un excellent souvenir au demeurant) j’aimerais avoir un peu de marge le matin si besoin est. En plus, le quartier de cet hôtel est moche comme tout (se référer à la photo ci-dessous).

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Mais il nous dit qu’on est déjà enregistré, qu’il ne peut pas nous déenregister, on se retrouve au téléphone avec son patron enfin bref une bonne galère (il est 7h du matin, je rappelle ^^). Je sais plus comment on en a rechapé, mais on a fini par marcher dans la ville et grâce à mon sens de l’orientation inné et mon génie pour ce qui est de la lecture des cartes (la meuf ne se jette pas du tout des fleurs, tout va bien), on a fini par atterrir au Royal Taj Mahal Deluxe, un modeste mais sympathique hôtel où il y a un monsieur qui prend le vieux ascenseur avec vous, et une vue sur des arbres et sur le  et son petit parc.

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Vue depuis le balcon de notre chambre d’hôtel : un petit oiseau vert dans cet arbre aux fleurs jaunes

Nous nous effondrons dans le lit et dormons jusqu’à midi. Une fois levés, nous partons manger au RRR où l’on nous sert sur des feuilles de bananiers des mets souper HOT. On va ensuite à la station de bus, pour se renseigner j’imagine. Puis nous allons profiter de l’ombre du petit parc près du palais du maharajah. Le barbu déclenche un vent d’effroi dans l’assistance : voulant faire une photo kitch dans les sculptures en forme de cœur du parc, on a demandé à un couple de jeunes indiens de nous photographier. Mais là il a eu l’idée du siècle : me faire un bisou sur la joue. EFFROI COLLECTIF !!! (il y a même quelqu’un qui crie). Le jeune homme nous a rendu l’appareil photo en nous assenant des no, no, no kissing !. Moi qui suis plutôt pudique et respecte les traditions des pays dans lesquels je suis du mieux que je peux, j’avais pourtant prévenu le Barbu des us et coutumes indiennes en manière de contacts physiques hommes/femmes dans la rue proscrits  (oui j’ai eu le temps de lire l’intégralité de mes 3 guides dans le train aha).

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Ici, une photo correcte.

Comme il fait trop chaud pour visiter le palais et ses alentours, nous décidons d’aller jeter un oeil au vieux marché. Mais les rabatteurs en rickshaw à côté du Palais nous donnent du fil à retordre, et après s’être suffisamment fait embêter, nous cédons et finissons par partir avec un rickshaw (parce qu’il fait vraiment très très chaud et qu’on connait la distance à pied jusqu’au marché… on est en pleine saison sèche, ne l’oublions pas, et 38°C est une température tout à fait ordinaire). Le rabatteur dans le rickshaw nous emmène à old market et nous parle de nous emmener voir des artisans qui fabriquent des bâtons d’encens et des huiles de bois de santal. Mais bon comme il nous coure sérieusement par la patate, on va visiter le marché tous seuls, et sortons par l’arrière… et déambulons, libres dans les petites ruelles, ou nous trouvons effectivement plein d’artisans qui nous font visiter leurs échoppes d’encens et d’huiles florales en tous genre dans l’espoir de nous vendre quelque chose. Mais c’est néanmoins très sympa et intéressant. Nous continuons nos découvertes, toujours plus au nord. On passe le long d’échoppes d’artisans que l’on voit fabriquent des meubles massifs en bois sombres, ou encore ces rouleurs de bidies, ces petites cigarettes indiennes qui œuvrent sur le pas d’une porte. Et puis nous arrivons dans le quartier musulman, avec des maisons très colorées, des chèvres et moutons qui peuplent les rues au même titre que poules et chats. Dans une rue de terre battue, nous voyons des poulets vivants en cage surmontés de leurs camarades morts au combat : eh oui, les musulmans mangent de la viande. D’ailleurs ces moutons qui peuplent les rues ne sont malheureusement pas là pour décorer. Et soudain, une ombre file du ciel et fond sur nous : c’est un rapace, en pleine ville ! Je n’avais jamais vu une telle curiosité… mais bon avec tous ces poulets qui traînent, il doit avoir la chasse facile.

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Et suite à cette rencontre venue du ciel, deux flèches blanches nous offrent un spectacle curieux : eh oui, il s’agit bien d’une église… que dis-je, une cathédrale. Sainte Philomène pour être précise. Et si son architecture nous parait si familière et donc si étrange dans ce décors, c’est car elle est de style Gothique et a été dessinée par le Reverend Rene Feuge. La cathédrale a une petite crypte qui se visite et qui contient une statue venue de France

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Mysore

Après cette visite pour le moins inattendue, nous prenons un rickshaw pour redescendre au palais du Maharajah et enfin y jeter un œil ! S’il existe depuis le 14e siècle, il a subi nombreuses modifications avant de connaître sa forme actuelle qui date de début 1900. Il est interdit de prendre des photos à l’intérieur, ce qui n’est pas plus mal car sa visite vous estomaquera d’autant plus devant un tel étalage de richesses et d’extravagance… mais aussi de kitch. Mais franchement, j’ai trouvé ça juste dingue.

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Les extérieurs et tous ces petits bulbes de toit s’illuminent les soirs de week-end mais nous avons eu un spectacle d’un autre ordre… après avoir fait une pause dans ce qui semblait être des étables un peu abandonnées, nous repartons sur la place du palais, quand soudain je réalise que je n’ai plus le cache de mon appareil photo. Je marche vite comme je peux avec mon pantalon de fortune, pas très pratique pour se déplacer je trouve jusqu’aux étables… et là :

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… oui des vaches qui rentrent à l’étable, tout à fait, dans l’enceinte de l’ancien palais d’un Maharajah. Comprenez ma surprise ! Et au moment ou j’allais repartir pour prévenir le barbu de ma découverte en semi-courant dans mon pantalon encombrant, je vois des gens qui s’émerveillent d’un coup. Quoi encore ?! Je me retourne et là au loin, là où sont passées les vaches quelques instants auparavant, des éléphants marchent d’un pas lent. Okay. Ce sont mes premiers éléphants d’Asie, comprenez. Je suis donc restée plantée là à les regarder d’un air niais et émerveillé. Avant de reprendre ma course contre le textile pour partager, enfin mes découvertes (et le fait que j’avais retrouvé le cache de mon appareil photo, accessoirement).

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À la sortie du palais, des gens font des tours en dromadaire. Nous les observons un instant, avant de nous diriger vers la station de bus, afin de nous rendre en dehors de la ville à une dizaine de km, sur la colline Chamundi sur laquelle est juché le temple de Chamundeshwari. Ce temple date du 12e siècle (chez nous on en était encore aux châteaux-forts et à la découverte de l’étrier en Europe – alors que bon les chinois ils connaissent ça depuis 200 ans avant JC et là ils en sont à la poudre à canon donc un peu la honte sur nous) mais revenons à nos enfants de Shiva. Comme je n’avais pas de pellicules adaptées à l’usage nocturne (voyez plutôt)

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J’ai pris quelques photos de cet impressionnant et très bel édifice avec mon Fuji. Avant de s’en approcher, nous achetons des beignets pomme de terre-oignons-piment chez une vendeuse de rue rigolote. Une pure merveille.

Terrain de jeux de petits singes qui jouent sur ses versants sculptés et abrupts, ce bâtiment n’évoque aucune référence pour moi. Je n’ai pas les clés culturelles pour comprendre. Un de nos guides nous disait qu’il s’agit d’un rare temple hindou que les non-hindou sont autorisés à visiter à l’heure des cultes. Nous achetons donc des offrandes et nous frayons un chemin dans l’immense queue qui s’étend sur le côté du temple. Il y a des petites barrières qui zigzaguent, comme dans les queues pour les manèges de Disneyland (ou autres parcs d’attractions hein), ce qui est très curieux, on a jamais vu de canalisateur de foule aux abords des églises (bon il est vrai qu’elles sont bien moins fréquentées chez nous). Nous finissons par entrer, et là nous nous contentons de suivre et imiter les gens, on ne comprend RIEN du tout. On donne nos offrandes à un brahmane qui nous fait un point jaune sur le front, après avoir fait le tour, nous reprenons une file pour ressortir. Là une famille d’indiens du coin s’intéresse à nous et nous fait un brin de causette jusqu’à la sortie. Une fois dehors, nous ressortons littéralement vidés, mais tout contents de cette riche journée.

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Nous reprenons le bus pour rentrer, où nous nous asseyons par terre avec des gamins, faute de place, moi m’endormant à moitié (n’oubliez pas que ma journée a finalement commencé hier à Gokarna ! En marchant de la station de bus à l’hôtel, le Barbu nous ramène un peu de nourriture à emporter pendant que je rentre pour aller m’effondrer sur le lit.

Dimanche 26 avril

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Des écrivains de rue, un métier que l’on ne rencontre guère dans nos contrées (photo du Barbu)

Ce matin là, on se lève tranquillement puis marchons en ville faire quelques emplettes avant de partir : Mysore n’est pas seulement la ville des palais, du bois de santal et des temples, c’est aussi la ville des saris de soie. Nous achetons donc quelques foulards de soie, et dans une allée commerçante pleine de « bazars », je cherche à me procurer un de ces petits cadenas ronds que l’on voit partout et qui me plaisent tant. Mais dans le magasin, on tombera sous le charme de la massive paire de ciseaux du vendeur, qui « coupe tout » et qui est bien lourde. On repartira de là avec ce cadenas et ces fameux ciseaux (neufs hein, on ne les a pas volé au vendeur !).

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Puis nous nous dirigeons vers la gare de bus, afin de trouver celui qui nous mènera à Kushalnagar, où se cache un endroit surprenant…

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