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Le Rory’s guide pour manger végétalien en Asie du sud-est

By 25 novembre 2016 Asie, Laos, Myanmar, Thaïlande, Végane en voyage, Vietnam

Comme on m’a posé parfois la question sur la facilité ou difficulté de manger végétalien en Asie du sud-est, je me suis dis que là c’était le moment de l’écrire, cet article. En ce moment j’ai du courant électrique car je fais du house-sitting, une clé 4G avec des gigas australiens qui coûtent une fortune, du temps libre… donc plus d’excuse!

Mise en bouche, attention ça fait saliver car OUI c’est possible de se nourrir de façon végétalienne lors d’un voyage en Asie du sud-est, et en plus on se régale, il y a plein de choses succulentes (même s’il y a des fois où vous mangerez du riz blanc aux légumes).

Dans cet article je traite donc de la Birmanie (en vitesse car je n’y suis restée qu’une semaine dans le sud), la Thailande, le Laos, le Vietnam ainsi que le Cambodge. Je n’écris pas sur la Malaisie étant donné que pour l’instant je n’en ai visité que l’aéroport, ni de l’Indonésie car mon séjour là bas commence à remonter et je mangeait encore tout et n’importe quoi à l’époque.

Manger végétalien au Myanmar (Birmanie)

Keskondit ?

« Thatalo » / « tètèlo » (écrit à la prononciation, hein) ce qui signifie un repas « sans vie », c’est à dire un repas qui a été préparé sans causer la mort d’animaux. La Birmanie est un pays majoritairement Bouddhiste (ils ont même des extrémistes bouddhistes, chacun sa plaie) mais au moins cela a pour avantage que les notions de végétarisme ne sont pas inconnues à la plupart des gens. Même si la plupart, étant pauvre, mange ce qu’il a à se mettre sous la dent, et parfois ce sont des pattes de poules dans du gras.

Keskonmange alors ?

Eh bien n’y étant resté qu’une micro-semaine pour cause de on-a-besoin-de-glander-sur-une-île-après-des-mois-de-coins-paumés-d’Inde-du-nord-est, j’y ai surtout mangé ce que les gens me servaient de « thatalo » dans des étals de rues. Ce n’était pas la meilleure bouffe du monde mais c’était correct !

Mais sinon beaucoup de soupes (au tofu, aux légumes, des bouillons, etc), des salades (au chou, aux algues, aux tomates, aux feuilles de thé fermentées, aux beans…) mais aussi des plats plus basiques tels que des nouilles ou du riz sauté aux légumes (et plein d’ail), du riz avec des légumes épicés, de la nourriture indienne… et bien sur, des fruits exotiques que l’on peut acheter sur place dans les marchés. Moi j’adore les mini bananes perso.

Manger végétalien en Thaïlande

Alors là on y est restés un mois et demi et j’en attendais beaucoup de la nourriture thaï car on entend souvent qu’il s’agit d’une des meilleures gastronomie du monde… et pour ce qui est de manger végétalien, je n’ai pas été déçue ! J’ai enfin pu renouer avec mon amour inconditionnel des champignons gluants, et m’émerveiller des gouts et textures en mangeant pour la première fois de la « mock meat » (fausse viande bluffante fabriquée à base de soja, wheat, et autres).

Keskondit ?

En thaï passé le « Savadeeee kaaaaap ! » (bonjour) c’est vite compliqué. Ils parlent bien anglais donc on peut énumérer les ingrédients indésirables (ou les mimer lorsque l’interlocuteur ne parle pas anglais). Nous, cela nous a suffi mais si vraiment vous voulez vous essayer de parler Thaï :

  • « Jey » serait la transcription (venant du chinois) de végétalien signifiant « nourriture excluant les ingrédients d’origine animale ». Cela orienterait vers les plats avec des champignons, du tofu, de la « fausse viande » et des aliments type seitan. Je n’ai aucune idée de comment cela se prononce mais selon moi ça rejoint un peu le « chay » du Vietnam. Selon des sources en ligne, en général les gens ne comprennent pas.
  • « Mang-sow-ee-rat » ça veut dire sans viande mais ça inclut les œufs et le lait. (bonne chance avec la prononciation)

(Source de ces traductions).

Selon moi une bonne idée serait d’arriver à se faire écrire en alphabet Thaï ces deux mots pour faire une petite aide pour chercher de la street-food ou commander dans un restaurant. Ou des cartes avec les animaux dessinés et barrés, comme le font TATUP!

Mais selon moi dire « vegetarian » (tout le monde connaît) et « no oyster sauce » (très répandue), no egg, no milk, cela suffit en général !

Keskonmange alors ?

Alors là, plein de choses. Des fameux curries verts, rouges, massamam, des légumes à la citronelle et noix de cajou, des salades de papaye verte (sans sauce poisson qui pue comme au Laos #YES), des stir fry de toutes sortes, des rouleaux de printemps, des pad thai, plein de fausses viandes bluffantes, des pousses de bambou, des tas de déclinaisons de noodle soup, du riz gluant à la coco avec de la mangue… il y a du choix !

A Bangkok comme à Chang Mai qui sont deux grandes villes de Thailande, on trouve pléthores de restaurants végéta*iens ou tout simplement des offres vg dans les restaurants plus tradi… et même en dehors des grandes villes, avec l’appli ou la page web de Happy Cow c’est super facile de trouver des resto végétaliens ou avec options végétaliennes.

Et pareil, plein de fruits exotiques ! Je vous conseille de gouter le durian même si ça dégage une forte odeur (eh on aimait bien le vieux camembert à une époque, non ?) franchement ça coute une blinde mais j’adore. A tester aussi, les glaces à la noix de coco, faite au lait de coco et servie dans une noix de coco avec des morceaux râpés dedans. Sur une plage paradisiaque avec un coucher de soleil ou dans une rue animée de Bangkok c’est plutôt pas mal. Le sorbet au durian aussi j’avais adoré (mais il faut aimer le durian). Les brioches fourrées au redbean (haricot rouge) aussi c’est super. On en trouve au SevenEleven (gros choc occidental après l’Inde : des supermarchés !) ainsi que des briques de lait de soja, certaines au chocolat ou au thé macha mais attention certaines marques incluent du lait de vache dans le lait de soja car nos chers industriels essayent de developper le marché du lait en Asie (qui est traditionnellement très peu consommé), donc checkez bien les ingrédients (je sais c’est fou).

Le mieux c’est de laisser parler des photos pour moi.

Mes coups de coeurs intersidéraux

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Spécialité du nord de la Thailande le Khao Soithailande-vegetalien-17-sur-18

Oui ces choses  au bord oranges sont des champignons, et les boulettes aussithailande-vegetalien-16-sur-18

Un plat aux champignons à Chiang Mai (juste le paradis pour moi) et à droite un autre exquis Khao Soi!

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De la « mock meat » de poisson, des petits shitake et des aubergines vertes, des grosses nouilles gluantes sautées aux légumes

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Délices sur notre île

Chez mon amie Gisèle à Pai

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Je ne suis pas très sucré mais…

Même après minuit on trouve de quoi se sustenter à Chiang Mai auprès des vendeurs ambulants dans la rue (et c’est délicieux, bien sur!)

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Manger végétalien au Laos

Pour moi, le Laos rime avec noodle soup. Bon phonétiquement ça ne fonctionne pas vraiment mais gustativement c’est ça. Matin, midi et soir, peu importe, au moins une par jour sinon ça n’allait pas. Le choix dans les cantines des petits bleds n’étant pas exhaustif (et les Laotiens en mangent tout le temps), souvent c’est noodle soup ou nouilles/riz frit avec des légumes. Mais il y a aussi quelques surprises…

Keskondit ?

« Bo Saï Sin » ça veut dire « sans viande ». Après pour les œufs débrouillez vous ! Le Barbu mime très bien la poule qui pond des œufs et le « non » après, je vous laisse imaginer. En général les laotien(ne)s vous trainent dans la cuisine pour vous montrer les ingrédients et vous dites oui ou non, et c’est super. Vous pouvez aussi apprendre le laotien c’est plutôt facile apparement. Il suffirait d’apprendre les mots et de les coller les uns aux autres : notre copain Romano s’y est mis et en quelques semaines et il discutait avec toutes les mamies du coin du coup.

Keskonmange alors ?

Ben des noodles soup. Du « sticky rice » dans leurs petits paniers en bambou ou directement cuit dans un bambou. Et si vous trouvez du vegetable laap jetez vous dessus c’est incroyablement bon. Et des Banh Mi, ces sandwiches baguettes, on peut en demander juste aux légumes des fois ça bon mais rien à voir avec la masteurisation du Banh Mi des vietnamiens.

On a fait une leçon de noodle soup dans notre vidéo « VLOG » au Laos, c’est à 04:40 mn pour être initié à cet art par nos soins…

Manger végétalien au Vietnam

Mon coup de cœur culinaire le plus inattendu : si j’en attendais beaucoup de la Thaïlande en matière culinaire, au Vietnam je pensais qu’ils n’avaient que des plats à base de viande et peut être des Banh Mi. GROSSIERE ERREUR. On n’est pas restés deux mois là-bas juste pour regarder le riz pousser.

Keskondit ?

Le mot magique à retenir ici, c’est « chay » ça veut dire végétarien/vegan en gros… et si vous n’arrivez jamais à le prononcer correctement (du nord au sud les intonations/prononciations varient) vous pouvez toujours écrire le mot et le montrer. Car oui, les vietnamiens utilisent le même alphabet que nous et c’est bien pratique. Du coup dès que je voyais « Chay » écrit quelque part sur un panneau je stoppais le scooter pour aller me goinfrer.

Keskonmange alors ?

Les vietnamiens ont des restaurants végétariens un peu dans toutes les villes (même petites) qui font des plats incroyablement savoureux souvent à base de fausse viande, de pâté végan, de champignons, de bouillons, des nouilles, de brochettes, d’herbes fraiches odorantes… D’ailleurs mon Barbu à qui cela arrivait de manger encore un peu de viande/poisson à l’occasion (en général quand il mange avec d’autres personnes que moi) a reconnu qu’effectivement c’était même meilleur que les plats à base de viande.

Ici aussi, foncez sur Happy Cow pour trouver les meilleures adresses de Chay, souvent les bouy bouy sont bien meilleurs et moins chers que les « vrais » restaurants. Et sinon si vous n’avez pas trop le choix vous pouvez toujours vous rendre dans un restau lambda et en demandant du Chay ils vous serviront toujours des trucs bons (évitez les resto de barbecue quand même).

Une dame fabrique du tofuvietnam-vegetalien-7-sur-30

Une autre le transporteProcessed with VSCO with k2 preset

Quelques uns de mes coups de coeur en restaurants « chay »vietnam-vegetalien-16-sur-30 vietnam-vegetalien-18-sur-30

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Et ici coup de coeur des plus simples dans un restaurant trouvé au hasard dans un bled : la découverte du tofu-tomate, un délice du nord!vietnam-vegetalien-12-sur-30

Il n’y a pas à dire, on se régale! (avec notre pote Nico, expat à HCMC)

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Ceci m’a inspiré quelques essais « maison » lorsqu’on habitait à Ho Chi Minh pendant un mois

Manger végétalien au Cambodge

Le Cambodge niveau Oh-my-god-c’est-délicieux… ça nous a tout les deux déçus : plus cher que les voisins pour une qualité moindre (ils sont du genre à vous servir des nouilles déshydratées en sachets avec 3 bouts de carotte et un truc vert) MAIS il y a eu quelques bonnes surprises.

Keskondit ?

Comme en Thaïlande, dans les coins touristiques « vegetarian, no fish sauce, no egg etc » cela suffit. Pour les coins paumés nous avons appliqué notre technique du mime en cuisine et cela a très bien fonctionné.

Keskonmange alors ?

Sur la route surtout du riz avec des légumes… mais une fois en ville il y avait pas mal d’offres, et au Cambodge beaucoup de nourriture « internationale » aussi.

A Siem Reap on est restés à suer pas mal de temps (saison sèche oblige) et ma cantine c’était le « Little cafe » qui a pleins de plats végétaliens ainsi que le resto du milieu en face. Mention spéciale au mushroom amok avec du riz ainsi qu’aux smoothies. Le amok c’est un plat traditionel Khmer qui est délicieux et que l’on peut parfois trouver en version végétalienne. Perso mon highight bouffe au Cambodge c’était une pizza dans un resto italien à Sianoukhville avec des CAPRES et de L’HUILE D’OLIVE. J’avoue.

Et VeganFoodQuest a aussi listé plein de délices en termes de streetfood végane.

Pour les photos je n’ai que cette image « post vegan burger » à Kampot haha

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Bon voyage, et bon appétit n’hésitez pas à baver/me poser des questions/apporter des compléments d’informations en commentaire !

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Sud du Myanmar : Myeik le repaire des pirates !

By 9 juin 2016 Carnets de Voyage, Myanmar

Le sud de la Birmanie est encore peu développé touristiquement. Bande verticale de terre collée à la Thaïlande, elle fait face à la mer d’Andaman. Dernier bastion avant les terres thaïlandaises, la cité de Myeik aussi appelée Mergui a jadis a appartenu au Royaume de Siam (Thailande actuelle) et était un port important et haut lieu de contrebande depuis le XVIIIe siècle. Si c’est aujourd’hui un port de pèche et une ville tranquille, les pirates sévissaient autrefois dans l’archipel d’îles paradisiaques situés en mer d’Andaman juste en face de la ville.

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De nos jours, l’économie s’articule entre la pêche, les plantations de noix de coco, de caoutchouc (mais aussi de palmiers à palme tout au sud proche de la frontière avec la Thaïlande), des usines de pâte de crevette (ce truc qui a une odeur immonde, oui oui), de fermes à perles d’huîtres et plus étrange de la collecte de nids d’oiseaux mangeables. Oui c’est très étrange, d’ailleurs vous auriez vu ma tête la première fois que j’ai vue une boisson à base de « edible bird nest » au supermarché ! Bref, l’économie locale se base pas mal sur l’exploitation des animaux comme vous pouvez le constater, donc même si c’est chouette et hors des sentiers battus, peut-être qu’un peu de tourisme (responsable on s’entend) ne ferai pas de mal à l’économie locale ! (si ça peut les occuper à autre chose qu’à tuer des poissons ou enquiquiner des oiseaux).

Coupé du monde par le régime militaire birman depuis 1940, cet archipel somptueux ne s’est ouvert au tourisme qu’en 1997 et il reste encore difficile d’accès si l’on a pas un porte monnaie bien garni. Pourquoi ? En partie car les bateaux qui veulent transporter des étranger à des fins touristiques doivent s’acquitter de lourdes taxes du gouvernement directement dans le port. Pour l’instant il n’y a pas de logement touristique sur les îles à part un seul hôtel de luxe, donc on peut y faire des « day tour » en bateau en partant de Myeik.

Nous y sommes arrivés à la suite d’une nuit de bus depuis Dawei, où nous étions partis à la découverte des plages sauvages aux environs. Arrivés au parking, un coup de taxi-scooter pour le « White Pearl Guesthouse » (rien que le nom ça fait pirate des Caraïbes :D), très bien situé non loin du front de mer et d’une pagode.

On se joins à plusieurs voyageurs de notre guesthouse pour aller déjeuner et boire une bière : il y a une espagnole, une suisse allemande, deux suisses romans, deux autres français. Et comme l’union fait la force, Nora, l’espagnole qui est à Myeik depuis quelques jours et a donc des contacts birman, essaye désespérément d’organiser un « day trip » en bateau sur les îles qui ne coûte pas un bras… c’est notre aubaine on saute donc sur l’occasion !

En fin d’après-midi, nous décidons d’aller faire un tour le long du front de mer, et chercher un supermarché pour m’acheter un parapluie, arme ultime ici contre le soleil !

Le front de mer, de jourMyanmar birmanie Myeik

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Et on a le droit à un coucher de soleil mémorable sur les îles de l’archipel !

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Suite à ce spectacle, on va se régaler de bon plats dans les stands de rue avec les tables et chaises en plastique, le long du port. Pour moi qui suis végane, en Birmanie il y a un mot magique : « thatalo » ! Cela veut dire en gros que aucune vie n’a été ôtée pour préparer ce plat, donc sans viande, ni poisson.

Le matin, on se lève à l’aurore (hohoho) pour prendre le bateau avec notre équipée !

Myanmar birmanie-26 Myeik se réveilleMyanmar birmanie-27

Il y en a pour qui c’est dur…Myanmar birmanie-25 Souquez les artémuses, il faut sortir du port !Myanmar birmanie-23 Les magnifiques bateaux de pêcheursMyanmar birmanie-24

à bord de notre bateau bleu le soleil tape sur le pont il est temps de se protégerMyanmar birmanie-22

Le cuisinier s’active en basMyanmar birmanie-20 En haut, ça se (dé)hydrate !Myanmar birmanie-12

Myanmar birmanie-13Ou pique un petit sommeMyanmar birmanie-14

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Myanmar birmanie-16 Variations de bleuMyanmar birmanie-18

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Myanmar birmanie-3On jette l’ancre !Myanmar birmanie-4 Photos gopro de Chile, l’une des passagèresMyanmar birmanie-8

C’est parti, on nage jusqu’à l’îleMyanmar birmanie-6

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Des plages paradisiaquesFB_IMG_1460597505122

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La joyeuse équipée !FB_IMG_1460597511735

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Une petite criqueMyanmar birmanie-5

Et c’est déjà l’heure de retourner au portMyanmar birmanie-2 Sous les nuagesMyanmar birmanie-1

Un peu avant d’accoster, notre équipage birman nous en fait une belle : toute la journée on a rassemblé les déchets dans des gros sacs plastiques, et le soir, alors qu’on range le bateau, un birman prend les sacs plastiques et commence à les balancer par dessus bord dans la mer ! On s’exclame et essayons de lui expliquer qu’il ne faut pas faire ça, qu’en plus d’être nuisible pour l’environnement (ça apparemment il n’est pas sensibilisé) c’est aussi nuisible pour le tourisme, qu’il essaye lui même de développer…

Notre découverte de l’archipel s’achève, nous n’auront fait qu’un petit saut au Myanmar, néanmoins très prometteur, il me tarde de pouvoir retourner dans ce chouette pays ! On embarque dans un bus de nuit direction l’extrême pointe sud du pays afin de passer la frontière côté Thai à Ranong…. pour retrouver nos copains sur l’île de Koh Phayam. On aura eu la chance de se voir accorder un visa de 30 jours au lieu des 15 habituels au frontières terrestres thaïlandaises, une aubaine pour nous !

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Teyzit beach : une splendide plage sauvage au Myanmar

By 11 avril 2016 Carnets de Voyage, Myanmar

Hello ! Et oui nous n’avons pas pu traverser le Myanmar depuis l’Inde suite à nos péripéties, mais nous avons quand même décidé d’y faire un tour depuis la Thaïlande et utiliser nos visas. Nous nous sommes donc rendus dans le sud du pays, apparemment encore peu exploré et pas encore exploité par l’industrie du tourisme (ouf… mais ça va venir). Partis avec le breton Nico rencontré à Bangkok, nous avons rallié la ville Dawei depuis Kanchanaburi en Thaïlande… Et après avoir un peu galéré à faire du stop sur la piste coté Birmanie nous avons finalement payé un pick up qui s’est pris pour Mickael Schumarer, et un fois arrivés à Dawei nous avons pu louer des scooters pour explorer les plages des environs, réputées splendides… et on a pas été déçu.

Je vous emmène en photo à la plage sauvage de Teyzit beach, longue bande de sable fin accessible via une piste qui grimpe dans les collines, et bordée uniquement d’un petit village de pêcheurs. On a eu la chance de bénéficier d’une lumière incroyable !

Sur la route

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Des copains de route 😀Dawei Teyzit beach-7

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On arrive au villageDawei Teyzit beach-9

Sorte de zone étrange avec les bateaux échouésDawei Teyzit beach-10

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Teyzit beach

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Le village de pêcheursDawei Teyzit beach-18

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lumière incroyable (et flash)Dawei Teyzit beach-23

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Des birmans qui roulent comme des dingues sur la plage en criant youhou alors on a eu envie de faire pareil !Dawei Teyzit beach-25

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En vidéo :

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Cette lumière !!!Dawei Teyzit beach-40

la rivière fait de drôles de vagues :Dawei Teyzit beach-41

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fin de journéeDawei Teyzit beach-44

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Alors, heureux ? 🙂

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On a failli aller en Birmanie par la frontière terrestre Inde-Myanmar

By 10 avril 2016 Carnets de Voyage, Inde du nord, Myanmar, Pratique
frontière terrestre Inde-Myanmar

Petit billet d’humeur que j’avais écris en Inde du nord-est à propos de la frontière terrestre Inde-Myanmar, au moment où l’on a appris ben qu’en fait malgré tous nos efforts, et bien là on était impuissant, le gouvernement indien venant de fermer la frontière aux étrangers, frontière qui avait été ouverte toute l’année (et, nous l’apprendrons plus tard, rouvrira deux semaines après).

J’ai tout bien fait comme il faut. Je vous promets. Mais là, je suis vaincue. L’armée indienne se met en travers de notre chemin, et à une semaine de notre passage de frontière, l’Inde ferme sa frontière avec la Birmanie aux étrangers pour une durée indéterminée.

Et oui. On avait fait notre demande de permis à une agence de tourisme birmane pour traverser la frontière terrestre Inde-Myanmar, ouverte aux étrangers depuis peu.

On avait fait notre demande de visa Birman à Calcutta.

On s’était pris la tête pendant un mois pour pouvoir réussir à effectuer le payement à l’agence birmane.

D’abord on a voulu faire un virement mais avec les coordonnées bancaires que l’agence nous a donné impossible de le faire depuis nos banques en lignes via internet. Donc j’ai contacté ma banque en France, comme c’était dimanche, il aurait fallu attendre deux jours avant d’avoir un retour mais en plus mon banquier était en (petits heureusement) congés. Il me dit pas de problèmes je fais ça. Il fait ça. Puis quelques jours plus tard dans un internet café, il me dit qu’en fait la France a un embargo avec le pays dans lequel était située la banque à laquelle faire le virement. Il faut que j’imprime un papier, le remplisse, le signe, le scanne et lui renvoie. Et que je joigne une facture de l’agence de tourisme. Ce qu’elle ne pas fourni malgré plusieurs demandes. Je les recontacte, cette fois (quelques jours plus tard donc) j’arrive à avoir une facture. Mais dans le mail mon contact me dit qu’en fait je peux faire un payement en ligne sur internet. Ce qu’elle ne m’avait jamais dit auparavant. De plus, je découvre que le virement a l’étranger a engendré 50€ de frais dont je n’avais pas été informée au préalable. Mail au banquier : on annule tout, et je veux être remboursée des frais dont je n’avais pas été informée au préalable. On essaie le payement en ligne. CB 1 : code d’activation par SMS. CB 2 : idem. CB 3 : pareil, et en plus je n’ai plus de sous dessus, et pour mettre des sous dessus je dois me faire un virement banque 1 à banque 2 que je dois valider… par un code reçu par SMS.

Et pas de chance, dans les états du nord-est de l’Inde, notre opérateur téléphonique français (Free) ne capte pas. Mais pas du tout. Et un ami français à nous ne peut même pas accéder à sa webmail free, l’opérateur est bloqué bloqué.

Donc pas possible de payer comme ça là où on est, et on n’est pas prêt de quitter la région, au contraire, on va s’y enfoncer de plus en plus profondément. Juste avant de nous rendre au Nagaland par le nord, nous allons essayer d’autres alternatives : essayer de changer le numéro français par mon numéro indien chez ma banque en ligne. (Mais bon en fait ça ne sert à rien car on ne peux pas virer des sous dessus).

Sur la banque du chti, pas possible de faire ça. Je fais l’opération pour modifier le numéro et ça bug. J’envoie un mail à ma banque en ligne. Désespoir. Puis une idée. Je vais demander à ma mère, qui est très réactive par e-mail et sait faire des paiements en ligne, de l’effectuer pour nous et nous la rembourserons lorsque nous serons en Birmanie en espérant que Free passe là bas. On est rassurés par cette idée.

Nous allons pour prendre notre Jeep partagée pour aller à Mon au Nagaland. On marche deux kilomètres avec les gros sacs jusqu’au parking des sumos. Quand on arrive, pas de véhicule, mais un mec près du guichet.

« Pas de voitures aujourd’hui, glissements de terrains, route impraticable ».

Demi-tour, on va essayer d’aller au Nagaland par le sud. 3 jours de voyage. Ma mère a effectué le paiement. On reçoit le permis. On est sauvés youpi.

Bon comme il fait vraiment trop froid au Nagaland, on va à Manipur, l’Etat où on passera la frontière terrestre Inde-Myanmar. Il nous reste deux semaines avant le passage de frontière (oui on a un seul jour précis à déterminer lors de la demande de permis pour le passage de frontière).

On y reste une semaine, pas grand chose à faire, rien n’est compliqué mais rien n’est simple.

On décide d’aller passer une semaine dans l’état de Tripura à 400 bornes de là environ par la route. Deux jours de jeep partagées, les pires routes qu’on ai vues en Inde, des bouchons de 1h30 immobilisés à cause de camions, de la poussière, des bosses, des virages de ouf, des passagers qui vomissent à la fenêtre (ou dans la jeep), 12-13h de route par jour. Mais des paysages incroyables !

Etat de Tripura, enclavé dans le Bangladesh. Il fait chaud, la bouffe est meilleure qu’à Manipur (d’un coté easy de rivaliser avec leurs bouillies cheloues, leur chou à l’eau et les étals de têtes de poisson et pâtes de poulet), et c’est joli.

Une semaine à Agartala, on trouve un hôtel chouette qu’on négocie bien, staff sympa, on part deux jours visiter les environs. Alors qu’on est dans les environs, tremblement de terre à 4h37 du matin.

Le chti « Aurore tremblement de terre »

Moi « mmmh. Oui je sais »

Le chti « Aurore, tremblement de terre »

Moi  « oups. »

Ca dure 1 petite minute, le chti descend fumer une clope. Quand il remonte il me dit qu’il n’a pas pu sortir, les grilles de l’hôtel sont toutes fermées (et il y a des grilles aux fenêtres). Heureusement, pas d’autre tremblement, on se rendort. Au matin, un des staff de l’hôtel nous dit que l’épicentre était à Imphal, état de Manipur (où on a passé une semaine quelques jours auparavant) que des immeubles sont tombés, qu’il y a eu des morts et blessés. On l’a échappé belle. Dans l’état de Tripura, on a bien eu les tremblements et heureusement, pas de dégâts humains ni matériels. Par contre si l’épicentre était à Imphal ça a aussi tremblé coté birman et donc à la frontière, et possiblement sur la route que l’on a pris pour venir d’Imphal à Agartala, une partie étant dans les montagnes. Et au moment où l’on a pris cette route, des tractopelles nous ont immobilisées un moment à un endroit pour déblayer et prévenir des glissements de terrain.

Cette route sera t-elle accessible ? Ou faut il que l’on prenne un avion ? L’aéroport fonctionne t il correctement ?

On rentre à la capitale, Agartala. On va se renseigner, office du tourisme, coup de fil, apparemment c’est bon pour la route et pour l’aéroport.

Je reçois un mail d’Eric, notre ami français qui, comme nous, a eu envie de passer en Birmanie par la terre et qui a eu des problèmes avec sa boite mail free. Il me dit que le contact à l’agence de tourisme que je lui ai communiquée lui a dit qu’elle ne pouvait pas lui émettre de permis car l’Inde a fermé la frontière. N’ayant reçu aucune nouvelle de la part de l’agence à ce sujet, je leur envoie un mail.

Le lendemain, on va acheter nos tickets de bus dans le but d’entamer notre voyage vers la frontière, 3 jours de route.

Puis le soir on va à l’hôtel d’à côté squatter le wifi du restaurant, mail de l’agence :

« la frontière est fermée depuis hier pour les étrangers du coté Indien. Du coté birman c’est bon. On ne sait pas quand elle rouvrira pour les étrangers. »

Coup de massue.

« on va vous rembourser. Vous pouvez venir par avion. »

On regarde les avions : depuis Agarlata, Imphal pour la Birmanie : trop cher. En passant par Calcutta : toujours une fortune. Et puis finalement, Agarlata-Bankok : pas cher du tout.

Demain on vérifie en passant quelques coups de fils que la frontière est bien fermée, et si oui, on va en Thaïlande. Nous qui voulions éviter l’avion à tout prix, la border-police indienne aura eu raison de nous.

Pourtant j’avais tout donné, tout fait comme il faut.

Je bois une bière, je suis triste.

Alors pour la bière, c’est jeudi. Le jeudi, à Agartala, les booze shop sont fermés. On vient de l’apprendre. Mais astuce, il y a une trappe dans le rideau de fer. (En bas à droite). Il faut passer les billets dans la trappe et on a des bières. Voilà.

Les frontières c’est vraiment une invention débile.

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Passer la frontière terrestre Inde-Myanmar

By 10 avril 2016 Inde du nord, Myanmar, Pratique
frontière terrestre inde myanmar

Aujourd’hui je vous explique comment passer la frontière terrestre Inde-Myanmar car il est compliqué de trouver des informations récentes sur la marche à suivre.

Notre vision de ce voyage, puisqu’on a le temps, est d’éviter un maximum de prendre l’avion et favoriser transports publics (train, bus, jeep collective, rickshaw partagé, ferry public), de faire du stop et peut-être un jour même du voilier stop.
Si l’on a du se résoudre à prendre l’avion du Kirghizistan à l’Inde :

  • passage par le Pakistan pas possible, il fallait obtenir le visa depuis la France, et à cette époque là il n’était pas recommendé du tout de voyager au Pakistan pour des raisons de sécurité,
  • passage par Chine-Tibet possible mais compliqué et pour le Tibet, extrêmement onéreux, de l’ordre de 900€ par personnes pour traverser en une semaine
  • passage Chine-Inde impossible autrement, ou alors il aurait fallu contourner le pays et traverser une frontière avec le Vietnam puis traverser le Laos, la Thaïlande, la Birmanie pour arriver en Inde… et être à contresens de notre trajet ! Pareil ça nous aurait coûté une blinde.

Du coup on a pris un billet d’avion Bishkek-Delhi pour 150€ chacun environ, et avons eu le luxe de survoler l’Himalaya dans un avion quasi vide.

Mais cette fois, hors de question donc pour nous de prendre l’avion pour rejoindre le Myanmar, pays voisin de l’Inde à l’Est, après le Bangladesh.

Au début nous avons regardé des possibilités de traverser en bateau depuis Chennai (Madras) ou Kolkata (Calcutta) mais ce n’est visiblement pas possible. On peut se rendre de cette façon aux îles Andaman (qui ont juste l’air incroyables) ou en Thaïlande… mais pas au Myanmar (Birmanie).

La dernière solution restait de traverser la frontière terrestre, comme nous l’avons fait pour le Kirghizistan-Tadjikistan ou encore Inde-Nepal. Or on trouve très peu d’informations en ligne sur le sujet, que cela soit sur les forums de voyages, blogs et absolument aucune dans les guides. Mais grâce au super blog du couple de Wonderluster et leur article très clair sur comment faire son visa Birman à Kolkata on a fini par s’en sortir.

Etape 1 : contacter une agence Birmane à propos du permis MTT

En effet, pour traverser la frontière entre les deux pays il vous faudra un permis spécial qui ne sera valable qu’un jour. Et pour le moment, depuis l’Inde le seul moyen de se le procurer est en contactant une agence Birmane.

Sur internet on a trouvé via diverse sources ces deux agences qui la proposent :

Etape 2 : le visa Birman

Vous pouvez vous rendre au consulat de Birmanie

à Delhi

3/50F, Nyaya Marg,
Chanakyapuri,
New Delhi 110021

 

à Kolkata

57, Ballygunge Circular Rd, Beck Bagan,
Ballygunge,
Kolkata, West Bengal 700020

 

 

Il faudra vous munir :

  • 2 photocopies de votre passeport
  • un impression des mails à propos du permis avec l’agence birmane OU votre billet d’avion
  • une « cover letter » pour expliquer votre itinéraire, que vous souhaitez visiter le pays en tant que touriste et que vous souhaitez rentrer par la frontière terrestre avec l’aide de l’agence de votre choix
  • 1 400 INR (roupies indiennes)

Temps de traitement par le consulat : environ 2 jours ouvrés

Ce que vous obtiendrez : un visa pour le territoire Birman de 28 jours (chaque jour supplémentaire sera facturé 3$ US à la sortie du territoire) valable 3 mois à partir du moment d’émission

 

Etape 3 : le permis MTT

Re-contactez donc l’agence birmane par e-mail en joignant :

  • un scan de la page identité de votre passeport
  • un scan de votre visa pour le Myanmar
  • un scan de votre visa indien
  • le détail de votre itinéraire avec les dates
  • la date exacte de votre traversée de la frontière

Le délais de traitement est de 14 à 20 jours selon les agences mais bien sur il est possible que vous l’obteniez avant.

Avec Exotic Myanmar vous pouvez payer en ligne avec votre carte bleue. J’avais fait l’erreur d’essayer de leur faire un virement au début et cela n’a fait que compliquer les choses car j’ai du passer par ma banque française.

Vous recevrez le permis par e-mail que vous pourrez imprimer.

Etape 4 : Passer la frontière à Moreh – Tamu

Donc vous devez vous présenter au poste frontière le jour précis indiqué sur votre permis, ne lambinez pas trop en chemin car les territoires de Nagaland et Manipur sont moins facilement accessibles en transport en commun (ça serait bête de devoir prendre l’avion pour ne pas être en retard…). Depuis Imphal il doit y avoir une journée de jeep partagée jusqu’à Moreh je pense.

Etape 5 : rejoindre une zone autorisée pour les touristes au Myanmar

ça, on ne l’a pas fait, vu que l’Inde a fermé sa frontière pendant deux semaines, et ce à deux jours de notre date de passage. Malgré tous nos efforts on a finalement du prendre l’avion pour quitter l’Inde, j’en parle dans cet article : « On a failli aller en Birmanie par la frontière terrestre Inde-Myanmar« .

 

Bon courage et ne lâchez pas l’affaire !

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