Il y a un an, je vous avais parlé de mon voyage en Grèce, dans les îles des Cyclades, et promis plein de photos… entre temps j’ai réalisé qu’il y avait eu un problème avec mon Lomo la Sadina et les quatre ou cinq pellicules que j’ai faites avec là-bas sont donc perdues. Par contre, j’ai mis le temps, mais de mois en mois j’ai finalement développé toutes les photos de mon Minolta.
Début août 2012, donc, déposage de chat dans sa maison de campagne (chez ma mère en Franche Comté), et c’est parti pour un Genève-Athènes, embarquement pour Rory et l’Homme de la Mer avec son imposante barbe.
Arrivés à Athènes vers deux heures du matin, on prend donc le bus de nuit qui va de l’aéroport au centre-ville, pour rejoindre l’Hostel Zeus (ça ne s’invente pas), situé entre la place Omonia et l’acropole, à côté du marché couvert et de la place Kotzia. Le guide du Routard conseillait fortement d’éviter la place Omonia la nuit, carrefour de junkies où les seringues et la saleté joncherai le sol. Ce qu’on a donc essayé de faire, en tong avec nos sacs à dos, sauf qu’au lieu de l’éviter on s’est retrouvés en plein dedans à trois heures du matin. Chaleur écrasante, odeurs nauséabondes et The Walking Dead : il a fallu éviter les sortes de zombies inquiétant, les petits groupes de personnes amassés dans des recoins sombres et les personnes étalées sur le sol. Bonne ambiance. Moi qui suis plutôt aventureuse, je dois avouer que je n’étais pas trop rassurée.
Après une bonne fin de nuit, on a décidé de se promener à Athènes, et bien sûr de grimper sur la fameuse Acropole, moi qui ai fait du grec au collège, c’est dire si j’en avais entendu parler !
J’ai vraiment adoré Athènes, malgré les échos que j’en avais eu avant de partir de ville sale et peu agréable, cette architecture un peu passée et hétéroclite m’a beaucoup plu, les immeubles blancs débordant de végétation, les fils électriques s’entremêlant dans tous les sens… après oui, il y a de la circulation, mais c’est une ville méditerranéenne, ce n’est pas la seule dans ce cas-là
J’ai particulièrement apprécié à Athènes :
- L’Acropole en elle-même et le quartier piéton au sud-est, même si nous étions en pleine saison, il n’y a pas eu tant de monde que ça restait agréable, on a pu discuter avec d’autres personnes (Un couple de grec m’a même prêté de la crème solaire, ma peau blanche ne passant pas inaperçue ici !). Même en pleine journée sous le soleil écrasant, on peut trouver refuge sous les oliviers truffés de grillons qui chantent en permanence.
- Le quartier Exarchia, sur la colline au nord-est de la place Omonia. C’est le quartier jeune et anar d’Athènes, très agréable pour se promener avec des arches en béton au-dessus des trottoirs et devantures de magasins pour trouver de l’ombre, sa petite place triangulaire animée, des bars et restos sympas un peu partout, et son parc sur la colline qui donne une vue sur toute la ville. On a trouvé une terrasse sympa où la serveuse, également étudiante a discuté avec nous et nous a donné des conseils… qu’on a retrouvée par hasard à notre retour des îles !
Pour mieux appréhender la ville, j’ai rassemblé mes impressions et photos de l’aller et du retour.
L’Acropole et ses environs
Le quartier pieton
La place Kozia
Le quartier Exarchia
Nous avons décidé à l’hostel de notre première destination : ça sera l’île de Milos. Après avoir acheté le ticket la veille pour le lendemain (il vaut mieux éviter de le prendre le jour même, le Pirée c’est immense à parcourir à pied sous le cagnard, et il est aisé de manquer son bateau si le point de vente est d’un côté le quai de départ à l’opposé, on peut marcher facilement vingt minutes…).
Notre plan de route s’est fait au fur à mesure, de selon si se plaisais sur une île ou non. Il suffit de se renseigner en arrivant sur une île des destinations et fréquence des ferry et de composer avec pour ne pas se faire piéger.
Mais, comme ça n’est plus une exclu, étant donné que le voyage est passé, voici notre plan de route (ou plutôt de mer) :
- une semaine à Milos,
- trois jours à Sifnos
- une nuit à Santorin
- cinq jours à Amorgos
- une nuit à Koufonissia
- une semaine à Donoussa
Et en tout 22 jours en Grèce !