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Tripura : les palais de maharajas aux confins de l’Inde

By 4 mars 2016 Carnets de Voyage, Inde du nord

Après nos « échecs » successifs dans les états du Nagaland et de Manipur (l’un le froid, l’autre le manque d’infrastructures) nous avons décidé de faire un « saut » dans l’état de Tripura, l’une des « seven sisters » des états du nord est de l’Inde. C’est quasiment une enclave dans le Bangladesh avec les frontières communes du nord, de l’ouest et du sud, rattachée à l’Inde par l’est à l’état du Mizoram et un morceau du nord à l’Assam.

Tripura est le dernier royaume à s’être rattaché à l’Inde au moment de la partition après le départ des britanniques et si les habitants originels de cette région sont tribaux (nom des tribus), à Agartala la capitale la population est majoritairement Bengali, et apparemment pas mal d’indiens de Kolkata et du West Bengal y ont de la famille et font la navette en avion au dessus du Bangladesh. C’est le troisième plus petit état de l’Inde, habité à 30% par des populations indigènes (19 tribus). L’état compte de nombreux sites archéologiques notamment les bas reliefs en pierre d’Unakoti datant du 7ème siècle après JC.

Lors de l’Indépendance de l’Inde des britanniques en 1957, l’état de Tripura fut d’abord rattaché au Bangladesh (Pakistan de l’est) avant de signer un traité en 1949 qui en fit l’un des derniers états à rentrer dans l’Inde actuelle.

J’étais attirée par cet état car il y a de magnifique palais à voir à Agartala, la capitale ainsi qu’un autre palais… posé sur un lac le Neermahal. Et aussi car le climat y est plus sympa en hiver qu’au Nagaland !

D’Imphal à Agartala

carte imphal agarlataMais pour rejoindre Agartala depuis Imphal, il y a environ 500 km… et comme on a pas d’internet à Imphal on ne sait pas combien coute l’avion, nous optons donc pour les deux jours de route. Grand bien nous fasse, car les paysages sont magnifiques. Mais c’est une sacrée aventure ! 12 heures de route le premier jour et 13-14h le second. Le premier jour nous restons en plus coincés plus d’une heure dans un bouchon un peu avant d’arriver à Silchar, la ville étape. Et quand je dis bouchon c’est en fait une interruption complète de la circulation, moteur coupé… et on essaye de savoir ce qui se passe. Apparemment ce sont des conducteurs de camions qui ont abandonné leurs véhicule sur la route et qui sont partis manger et du coup impossible de passer. Mais ce n’est qu’une théorie parmi d’autres ! Personne ne parle anglais dans le véhicule. Arrivés de nuit à Silchar, nous nous joignons un peu petit groupe de voyageurs du Nagaland (qui parlent un peu anglais eux) pour partager les rickshaws et trouver un hébergement. Ils pensaient se rendre au presbytère chrétien pour y dormir mais déjà le temps que les rickshaw le trouve c’était coton et arrivé sur place on se fait refouler de trois bâtiments… nous partons donc tous ensemble dans un hôtel pas trop cher.

P_20151229_143731éboulements sur la route, on doit attendre qu’une pelleteuse la désemblaieP_20151230_144047

Le lendemain, levée aux aurores pour trouver un bus pour se rendre à Agartala mais une fois sur le lieu dit il se trouve que le bus n’est pas là, on ne comprend pas très bien s’il est déjà parti (c’est à dire en avance de l’heure prévue) et on se fait confirmer par plusieurs personnes qu’il faut y aller en jeep partagée. Rebelote, on trouve une jeep, négocions le prix, attendons qu’elle se remplisse de passagers et c’est repartis pour 12h de route, et cette fois nous n’aurons pas la primeur des places avant, nous seront à quatre sur une banquette à l’arrière, mais face à la route, tandis ce que les passagers du fond donneront tout ce qu’ils ont dans le registre « je suis malade en voiture » une fois les virages entamés. Une fois encore, les paysages sont superbes, impossible de s’ennuyer. Et puis on a tous deux développé une sorte d’état méditatif durant ces trajet, chacun laissant libre cours à ses pensées, comme les conversations et ce qui se passe à l’extérieur ne vient pas troubler ce vagabondage mental, cela pouvait durer un sacré moment, les yeux perdus dans les paysages qui défilent.

Nous arrivons le soir à l’immense gare des bus et les rickshaws sont plutôt tranquilles, à discuter avec moi plutôt que de nous agresser, puis proposer un prix correct pour une course. Et oui, nous sommes désormais plus proches des pratiques du Bangladesh (oui les Bengalis sont réputés êtres plus affables et moins négociants que les indiens). C’est d’ailleurs le chauffeur du rickshaw qui nous dégotte un hôtel avec bon rapport qualité-prix, après quelques échecs de nôtres côté !

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Agartala

Mais le lendemain, comme nous avons besoin de récupérer de nos deux jours de voyage, nous partons à la recherche d’une chambre un peu plus confortable quand même. Le Barbu nous négocie parfaitement une chambre immense pour 650 roupies avec un lit double et un lit simple, une fenêtre, de l’eau chaude, des draps propres et trois chaines en anglais (le confort tient parfois à peu de choses). Il n’y a du wifi que dans les hôtels de luxe en Inde du nord-est. Il se trouve dans une sorte de centre commercial, au troisième étage, c’est plutôt cocasse : au rez de chaussée, des échoppes qui vendent produits de beauté, accessoires pour les cheveux et bijoux puis l’allée des vendeurs de pyjamas, au premier étage la réception de l’hôtel et d’autres commerces et au troisième étage un restaurant qui fait aussi room service en face d’un couloir de portes où sont les chambres.

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Les jours qui viennent, bien sur nous visitons le palais, mais nous agrémentons notre séjour d’une nouvelle galère type les « l’administration » dans les douze travaux d’Astérix, à savoir trouver le service client de la marque Seagate dans la ville, sachant qu’il est sensé en avoir un pour pouvoir réparer ou faire rembourser ou remplacer mon disque dur externe. Deux jours à courir partout dans la ville, à se faire rediriger pour au final un problème à ce jour toujours non résolu…

Agartala-21Le temple de Jagannath Bari, dédié aux dieux hindous Jagannath (le seigneur de l’univers, rien que ça), Balabhadra (le frère de Krishna) et Subhadra (une jeune soeur de Krishna).Agartala-17

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Agartala-19 Mais à part ça la ville est plutôt agréable, on peut s’y balader à pieds et le palais tient ses promesses : magnifique ! Il abrite un musée que l’on a du malheureusement du faire au pas de course car il fermait plus tôt que ce que l’on pensait, mais qui informe beaucoup sur la géologie de l’état, ses cultures, son histoire, des tribus ethniques aux différents royaumes, et même ses monarques féminines influentes, très intéressant !

Par contre c’est 150 Roupies pour les étrangers donc on vous conseille de ne pas y aller trop tard car pour pouvoir profiter pleinement de la visite.

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Neermahal

Après quelques temps en ville, nous décidons d’aller visiter le clou de l’Etat : un magnifique palais royal de Marajah construit sur un lac. Le Maharaja Bir Bikram Manikya Bahadur a eu l’idée de se palais que l’on dirait flottant en 1921 et a fait exécuter sa construction par une compagnie britannique.

On prend un vieux bus public pour se rendre à Meghalar, le village non loin du lac, et prenons un touk-touk jusqu’à l’hôtel gouvernemental au bord du lac.

Et là… c’est tout sauf calme ! Nous découvrons avec stupeur la « saison des piques niques » indienne. Toute la famille prend un van, des casseroles, des énormes systèmes sons et les groupes s’installent tous à quelques mètres les uns des autres en faisant pêter leur sono grésillante au maximum, les mecs boivent et dansent et les nanas font un feu et sont à la tambouille. Riz, curry, assiettes en carton-plastiques et cadavres de bouteilles laissés sur place : ils ont tout prévu ! Nous observons avec stupeur tout ce petit monde amassé sur la rive du lac vers le débarcadère. Au loin, nous apercevons déjà le magnifique palais, et nous décidons de prendre le large en marchant le long du lac, traversons des rizières et petits villages pour échapper au bruit. Et là, c’est tout ce que j’aime : de jolis villages en bambou et jardins potagers familiaux au bord du lac, plantations de riz protégées des canards par des filets, des vaches, veaux, cochons et poules qui cohabitent plus ou moins librement, et bien sur ce lac et ce palais majestueux sur lequel nous regardons le soleil lui donner ses couleurs du soir.

Nous revenons à la nuit tombée, et tout le monde à disparu laissant place à des monticules d’ordures, et nous sommes seuls dans le grand bâtiment de l’hôtel gouvernemental. Nous dinons à la cantoche (et c’est délicieux, of course !) et partons nous coucher.

Neermahal-61C’est le bordel. Neermahal-60Coucou le palais ! (et les canards) Neermahal-59

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4h37 du matin, ça gigote. Ca secoue, même. J’entends des bruits de claquements métalliques. Ce sont les vitres qui tapent contres les barreaux de fer… C’est un tremblement de terre ! Et pas un petit. Pour en avoir déjà vécu des légers, celui-ci déménage ! Mais le temps que l’on se demande si l’on reste là dans nos lits ou si l’on essaye de descendre à l’extérieur du bâtiment, les tremblements ont cessé. Le Barbu descend fumer une cigarette, et en remontant il me dit que si l’on avait voulu sortir, on aurait été mal car ils nous ont enfermé dans l’hôtel et il y a des barreaux à toutes les fenêtres et portes ! Mais ça ne tremble plus, et le matin nous partageons notre stupeur avec les employés, non ce n’est pas un truc courant dans le coin les tremblements de terre ! Nous apprendrons quelques jours plus tard quand nous aurons à nouveau internet qu’il s’agissait d’un tremblement de terre de 6.7 sur l’échelle de Richter dont l’épicentre se situait à Imphal… où nous étions quelques jours plus tôt. On a eu chaud aux fesses, malheureusement la catastrophe a fait des victimes : 9 tués et plus d’une centaine de blessés, et les secousses se sont ressenties jusqu’au Bhoutan, au Myanmar et au Bangladesh.

Mais à ce moment là, nous on a pas toutes ses infos, et nous partons de bon matin (le plus tôt possible pour éviter les hordes de touristes indiens) au quai pour prendre une barque et glisser sur l’eau jusqu’au palais sur le lac, ce fameux Neermahal.

Neermahal-36Dans la brume matinale Neermahal-34 Neermahal-32 Neermahal-31Nous nous rapprochons… Neermahal-30

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reflets…Neermahal-28

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Neermahal-25 Le jardin intérieurNeermahal-24

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Neermahal-21 le garage à bateau, qui n’est pas submergéNeermahal-20

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Neermahal-13Ma petite demeure d’été.Neermahal-2

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Udaipur

Après cette fantastique visite du Neermahal, nous prenons un bus pour Udaipur, où nous voulons passer une nuit avant de rejoindre la grand-ville (Agartala). Sur place, rien de spécial à faire : un temple, un bassin… mais par contre on a trouvé un restaurant surement l’un de nos préféré de notre voyage en Inde du nord : le Tripiti. Après l’hôtel gouvernemental, prenez la route à gauche sur 200 m et c’est un grand bâtiment en béton avec un étage… c’est délicieux !!! Ils font comme souvent dans le coin une sorte de thali où l’on te sert le riz et plein d’assortiments savoureux, tu manges avec les doigts. Et eux ils ont vraiment PLEINS d’assortiments différents. Évidemment ton assiette est ré remplie « refill » jusqu’à ce que ton estomac soit proche de l’explosion. Nous y sommes même allés deux fois, le midi et le soir. Le patron est super sympa, et rien que de repenser à ces plats j’en bave. (vision de rêve bonjour !). Voici donc l’activité que je pourrais vous recommander à Udaipur (et ils ont des super nappes).

Udaipur mobile-4Le templeUdaipur mobile-3la super poubelle du temple (une poubelle, objet assez rare pour être notifié) Udaipur-1Le bassin

Udaipur mobile-2Meilleure assortiment nappe + assiette ! Udaipur mobile-1Ça a pas l’air visuellement mais ça envoie !

Retour à Imphal pour passer la frontière birmane

Lors de notre retour sur Agartala, nous nous sommes arrêtés dans une réserve naturelle (qui s’avérait en fait être un zoo, mais j’y consacrerai un article pas content bientôt) puis sommes allés acheter nos billets de bus pour remonter sur Imphal, et passer ensuite la frontière avec la Birmanie (soit trois jours de jeep partagée en perspective).

Alors que nous revenons de nos achats de tickets de bus, on va faire un tour au cybercafé pour tuer le temps et se renseigner sur le tremblement de terre et c’est alors que je vois un e-mail d’Eric que nous avons rencontré à Majuli qui me dit que l’agence Birmane lui a dit qu’ils ne pouvait pas lui délivrer les permis pour traverser la frontière indienne car cette dernière serait FERMEE. Nous l’agence ne nous ne l’a pas dit, bizarre. Nous avons un ou deux jours de marge, j’envoie donc un mail de toute urgence à l’agence birmane et cette dernière ceci :

« I would like to let you know that there were some bad situation in India side and they was closed the border from Yesterday and they are not allow for entry or exit for the foreigners. I have also very sorry this information actually our border counter is OK it was their border and we are also don’t know exactly which day they will open again their border because they are not sending and issue the legally letter. As this case you can enter our country by flight only and you can’t use their border. I would like to also help to you but it is not our side and I can’t.As our side, I will refund to you for permission service. »

 (J’aimerais vous laisser savoir qu’il y a un mauvaise situation du coté Indien et qu’ils ont fermé la frontière depuis hier et n’autorisent plus d’entrée ni de sortie du territoire pour les étrangers. Je suis vraiment désolée pour cette information, du fait notre frontière (côté birman) est OK, c’est leur coté et nous ne savons pas exactement quel jour ils vont rouvrir leur frontière à nouveau car ils n’envoient pas le lettre légale (?). Dans ce cas vous pouvez entrer dans notre pays par avion seulement et vous ne pouvez pas utiliser leur frontière. J’aimerais vous aider mais ce n’est pas nôtre côté et je ne peux donc pas. De notre coté, nous allons vous rembourser pour le permis que nous vous avons fourni.)

Douche froide. Notre visa va expirer, après des mois de galères pour obtenir ce permis spécial, et un défi personnel pour moi de passer cette frontière terrestre, le gouvernement indien se place entre moi et mes plans. On essaye de se renseigner un peu de notre coté en passant quelques coups de fils mais rien à faire, ça sera avion.

Nous regardons les billets d’avions pour quitter l’Inde avant l’expiration de notre visa, Rangoon la capitale du Myanmar, c’est trop cher, nous nous envolerons donc pour Bangkok pour une centaine d’euros chacun, mais évidemment cela ne se passera pas encore tout à fait comme prévu, mais la suite aux prochains épisodes !

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Pour conclure sur l’état de Tripura, je ne regrette absolument pas d’avoir décidé d’y mettre les pieds, effectivement il faisait plus chaud, les visites étaient bien jolies, mention spéciales aux palais qui ne m’ont pas déçue et à la culture et l’histoire du coin qui m’ont vraiment bien intéressée ! (et c’est plus facile d’y voyager que Manipur par exemple).

Mais les territoires du Nord-Est indien m’ont définitivement envoutée, et j’y reviendrai un jour, j’ai encore tant de choses à découvrir là-bas !

Si vous avez des questions sur les endroits que nous avons traversés en Inde qu’il s’agisse de l’Uttarakhand, de Kolkata, du Meghalaya, de l’Assam ou encore du Nagaland/Manipur n’hésitez pas à me contacter je me ferai un plaisir d’en discuter avec vous ! 🙂

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Inde#4 : Le trésor caché du Kushalnagar

By 21 mars 2015 Carnets de Voyage, Inde du sud, Photographie argentique

Après notre découverte de la ville de Mysore, nous continuons notre route vers le sud de l’Inde. Cette fois-ci, on prend un peu la tangente et nous enfonçons dans les terres dans des lieux accessibles uniquement en autobus public et entamons donc la partie du voyage où la KSRTC (Karnataka State Road Transport Corporation – la compagnie régionale du Karnakata), ses bus et leurs banquettes en skai vont nous accompagner de longues heures. Nous partons pour les environs de Kushalnagar, à la découverte du monastère de Namdroling, aussi appelé « Golden Temple ». Qu’il est étonnant de rencontrer des exilés tibétains autant au sud de l’Inde…

Dimanche 27 avril

Ce matin là, après des achats de soie dans la ville de Mysore, nous attrapons juste à temps le bus de 10h30 pour Kushalnagar. Arrivés là-bas on se demande un peu ce que l’on fait là… mais très vite nous trouvons un rickshaw qui accepte de nous conduire au temple tibétain : le monastère de Namdroling. Apparemment il est assez connu dans la région et est beaucoup visités par les indiens de provinces voisines.

Arrivés devant le temple, on fait une petite pause ravitaillement et j’engloutis un bol de fried noodles (qui me rappelle l’Indonésie). Et c’est parti, on pénètre dans le monastère. Je dois avouer que l’on a visité cela avec toute la candeur de la découverte, dans vraiment s’être renseignés sur cette endroit. Juste de l’émerveillement et de la surprise. Le monastère abrite aussi un collège relieux et un hôpital, nous avons d’ailleurs croisé de jeunes lamas. Il a été établi en 1963 après l’exil du Tibet de Penor Rinpoché, un maître bouddhiste.

Je vous laisse donc avec mes photos de ces incroyables bâtiments sous le ciel gris de cet après midi indien…

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La salle des immenses statues de bouddhas

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En arrivant sur le site, nous avons eu la chance d’assister à des chants et prières, en regardant par un coin de fenêtre. J’ai juste capturé le son, c’est incroyable, et cela m’a rappelé le film 7 ans au Tibet de Jean-Jacques Annaud. J’ai un petit enregistrement sonore de piètre qualité, mais cela met dans l’ambiance…


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Nous avons fait un petit tour dans le jardin, ou de jeunes Lamas jouaient entre eux. A côté, il y avait un terrain de basket ou des moines plus âgés s’entrainaient !

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Ces grosses grappes, il me semble que ce sont les fruits de palme, mais je ne suis pas sure. (Par contre ce portail est magnifique).golden temple-12

Après cette étonnante visite, nous prenons un bus pour Hunsur à 15h30. Cela se révèle être une cité sans charme. Nous galèrons avec les taxis (dont certains, très beaux me font penser à des voitures cubaines) en leur demandant de nous conduire au Nagarhole National Park. Certains ne veulent pas, d’autres nous proposent des prix qui dépassent l’entendement… mais d’un côté on a aucune idée de la distance qui nous sépare du parc, et les chauffeurs de taxi nous donnent des informations contradictoires. On demande à des personnes dans la rue, et apparemment le parc ferme ses portes à 17h, du coup on leur demande s’ils connaissent un hôtel correct dans le coin (c’est à dire pas au bord de la route principale), du coup ils nous en indiquent un dans une partie plus calme de la ville, à deux km de là, après un pont. Nous ferons le trajet à pied, c’est vrai que le tenancier de l’hôtel, le Pravi Dava, est plus accueillant que ce qu’on a pu rencontrer sur l’axe principal, en plus ils ont une salle de restaurant/cantine, ils prennent bien soin de nous. Il nous dit qu’un bus se rend à Nagarhole part le lendemain matin à 7h30 et 10h30 pour 20 rupies. On regarde le coucher de soleil depuis la terrasse devant les chambres, en écoutant le chant du muezzin et en sentant le vent se lever.
J’ai capturé un bout de cette marche et et le chant du muezzin en vidéo, la partie ou nous marchons est de piètre qualité mais je la trouve rigolote.

Kushalnagar, plans séquence from Rory on Vimeo.

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numérique

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 Nos aventures au Nagarhole National Park dans le prochain article, et c’est plein de surprises !

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