L’automne dernier, j’ai eu la visite de ma correspondante tchèque du lycée avec qui j’étais restée en contact, de mon ami polonais Karol pour Paris Photo, de ma chère Sam (aka Vagabondanse) ainsi que de notre « Chill » national. L’occasion pour moi de me balader dans Paris sans oublier d’emmener mes appareils photos.
Fin de l’été avec Sam & Chill
Promenade sur le canal Saint Martin
La petite maison du canal
Promenades automnales
On embarque à Jaurès
Direction Barbès, Montmartre, le Marché Saint-Pierre et le sacré coeur
On redescend par les petites ruelles et leurs commerces éclairés
Avant d’aller boire la traditionnelle pinte au Folies à Belville
Cette fois ci, ce sont les tchèques qui m’entrainent vers les quartiers de Notre Dame puis du Panthéon. Nous allons nous perdre dans les ruelles du 5ème arrondissement
Une autre balade, de Chatelet à Concorde en traversant le jardin des Tuileries
J’ai la chance d’avoir un oncle originaire de Collioure, ce petit village des Pyrénées Orientales à 20 km de l’Espagne et niché au pieds des voluptueuses montagnes… Il est connu pour son église les pieds dans l’eau, si reconnaissable, et son château royal qui trône au centre du village. Ses versants ensoleillés produisent un vin AOC qui se marie parfaitement à la cuisine Catalane.
Mon deuxième cousin se mariant fin juin dans ce village où il passé tous ses étés dans la maison de famille, nous y étions bien entendus invités. J’en ai donc profité pour ressortir mon Minolta et vous faire partager ces dégradés du bleu de la mer, du jaune de la pierre et du vert de la montagne que j’affectionne tant.
Nous sommes donc partis de Paris pour un week-end de trois jours avec un intercité de nuit (oui il y a encore des trains de nuit en France !), pour revenir en TGV en partance de Perpignan, trajet de train longeant la cote et offrant des paysages à couper le souffle, passant par Perpignan-Leucate-Port la Nouvelle-Narbonne-Bézier-Adge-Sète-Frontignan-Montpellier-Nîmes avant de tracer sur Paris… si cela vous évoque quelque chose…
Notre hôtel, le Mas de Citronnier, est un établissement très agréable. Nous étions dans l’une des chambres du bâtiment derrière l’hôtel, avec pour seuls voisins le cimetière et une rangée de cyprès… on ne peut plus calme. Tout ça en étant situé au centre ville, à 3 mn à pied des plages. Nous avons eu l’occasion de traverser la cour de l’hôtel Casa Païral, juste à côté qui est juste sublime, si jamais vous avez les moyens.
Voici la vue depuis notre chambre, au réveil :
Nous sommes arrivés le vendredi matin très tôt par le train de nuit, et nous avons donc pu profiter d’une promenade dans le village qui s’éveille sous le doux soleil méditerranéen. Que de souvenirs pour le Barbu, qui venait à Collioure quand il était enfant avec son Grand-Père, et moi qui y allait régulièrement en vacances chez mon oncle…
Vue sur le fort militaire, accroché en haut de la petite falaise : Au loin, Argeles-sur-Mer et sa longue plage de sable clair :
Un joli empilement : la mer, le village, les vignes, et la tour Madeloc qui surveille la montagne :
Le château royal, qui aurait été construit au VIIe siècle par les Templiers sur ordre du Roi d’Aragon (Espagne):
Petite baignade matinale avec ma petite soeur : seules à l’eau 🙂Et paresse sur la plage le samedi en fin de matinée… déjà un peu plus peuplé !
La plage « aux chiens » envahie par les goélans
Des bateaux dans le port du village :
Avant le mariage, nous sommes allés déjeuner avec Mamie Lucette et Jeannine à la Cuisine Comptoir, une très bonne adresse à Collioure. Il s’agit d’un restaurant de tapas frais confectionnés avec des produits locaux. Nous y avons dégusté des tas de petites merveilles, à l’ombre des figuier, tout en se délectant du meilleur vin rosé qu’il m’aie été donné de boire : produit par un local à petits volume, cette cuvée avait le doux nom de « sang du schiste ».
La cuisine comptoir 2, Rue Colbert, Collioure, France
J’espère que cette petite visite furtive de Collioure vous aura plu, et que j’aurai su vous retransmettre l’amour que j’ai pour ce village et la cuisine catalane 🙂
Avec de chers amis Strasbourgeois nous étions retournés tremper nos petons dans l’eau normande au mois d’octobre 2013 (récidive de notre nouvel an 2012) parce qu’on est comme ça, nous, on est des fous.
J’en ai profité pour sortir mon ricoh pour la première fois après son petit moussage de circonstance (c’est à dire changer la mousse à l’intérieur de l’appareil pour ne pas qu’il y ai de lumière qui s’infiltre et tache les pellicules, ces petits êtres sensibles). Et j’ai décidé de faire mon premier développement photo couleur maison sur cette pellicule agfa 200 de 12 poses. (pour les tests, pensez-y, c’est pas cher et 12 poses ça craint moins !)
Douce Gourmandie
Avant de vous livrer en exclusivité le résultat de ma petite expérience, voici donc mes photos avec le Minolta et une pellicule qui tue…
Pour remettre dans le contexte, la « Gourmandie » est un label de qualité valorisant les produits de Normandie, en particulier de cette partie proche de la manche, le Cotentin. Nous étions au cap de la Hague connue pour ses paysages typiques de landes balayées par les vents et ses quelques falaises découpant la côte… mais aussi sa centrale de retraitement des déchets nucléaires.
Port racine, l’un des plus petit port de France (et pas le moins mignon, pour le coup!)
Le développement argentique
Mon poto Sharlek m’avait montré comment on développe à la maison, et c’est lui qui m’a légué une partie de son matos avant de s’envoler pour le Canada… sauf que j’avais du partir avant la fin des explications, pour ne pas louper mon train!
Je me suis également aidée de tutos sur le net. Ce petit tuto illustré est très sympa et facile. J’ai utilisé un kit de développement couleur TETENAL c41 et tous les outils qu’il faut… sauf le thermomètre adéquat : parce que je suis une fainéante et que je ne voulais pas secouer ma cuve pendant des quart d’heure entiers, j’ai choisi de développer à 38°C. Hors l’eau que j’ai versé dans ma bassine pour faire un bain marie à mes produits était trop chaude (du genre 42°C). Ça a mis plusieurs heures à refroidir… et mon thermomètre m’a lâché en cours de route. Bon il faut dire que j’avais à ma disposition un thermomètre sonde de cuisine, et l’affichage digital ne fonctionnait quasiment plus. J’ai donc sauté sur mon pharmacien de voisin au moment où il fermait boutique pour lui prendre un thermomètre que je lui payais le lendemain. Or le bidule en question, à part biper et s’éteindre tout le temps n’était pas très efficace (oui le corps humain n’est pas théoriquement fait pour être à 42°C… si cela vous arrive, je pense que vous êtes très mal en point !)
Après avoir finalement fini tout le processus, j’ai laissé sécher mes films toute la nuit pour découvrir le résultat au petit matin. Je n’ai pu les scanner que plus tard, après qu’un ami m’ait vendu son scanner qui n’est pas le plus rapide du monde, il faut le reconnaitre mais qui est néanmoins un bon scanner photo ET négatifs. (Et c’était 10€ donc bon). Entre temps, on m’a volé mon ordinateur et mon disque dur externe m’a lâché, j’ai donc du tout re-scanner. (ce qui prend bien 3 heures).
C’est loin d’être parfait, entre les infiltrations de lumière sur le film même avec mes mousses, les doubles expositions douteuses, ma chimie approximative et la poussière/poils de chat (merci Cleo) sur les films… malgré tout, ces photos me plaisent tout de même, avec toutes leurs imperfections 🙂
Le bilan de tout ça : une maison en Gourmandie qu’on aime toujours autant, la magie de la mer l’hiver, des balades normandes où tu rentres tout mouillé pour te réchauffer avec du pommeau les pieds comme magnétisés au feu dans la cheminée, les restos locaux… euh, pittoresques, le hors saison et ses portes closes, les meumeuhs.
De notre côté on est partis le soir du coucher de soleil spectaculaire, mais Chill en a gardé des traces ! La belle An_Ke a aussi capturé des petits moments de Gourmandie !
Il se définit lui même comme « self-proclamed photographer » et capture des petits moments de vie, des objets de la vie quotidienne… et les petites culottes des filles, tout en douceur et en lumières naturelles. Vous avez peut-être déjà vu ses photos quelque part sur le web, ou parcouru son fameux « wall« . Il m’a laissé vous présenter ces clichés qu’il a pris lors de ce séjour, que l’on peut trouver disséminés sur le wall, mais pas de cette manière, en série. Enjoy !
Pauline est une élève urbaniste/architecte à Strasbourg, une passionnée de photo argentique mais surtout une fille adorable. Je vous laisse découvrir ses clichés tout en grain et aux couleurs douces.
Et vous, les bords de mer hivernaux, ça vous parle ?
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