En ce début d’année difficile, je ne sais pas trop quoi dire. Comme tout le monde, j’ai eu le souffle coupé, la nausée, et puis un peu d’espoir. Et puis la vie continue, comme toujours. Aujourd’hui je vous emmène à nouveau dans ma verdoyante contrée franc-comtoise, terminer cette balade contée ici.
Pique-nique et opéra en plein air sur le Mont d’Or
Nous retournons donc sur les hauteurs du Mont-d’Or, cette montagne au nom de fromage, ou l’inverse, où nous avons pique-niqué des sandwichs au comté, comme un pied-de nez à l’environnement qui nous accueillait.
Juste avant la tombée de la nuit, nous nous sommes dirigés un peu plus bas pour assister à l’Opéra Promenade Les Brigands d’Offenbach, mis en scène par la compagnie Justiniana avec laquelle j’ai eu la joie de participer à plusieurs opéras en tant que choriste et figurante par le passé (Carmen de Bizet et Sans Crier Gare, création originale de l’Ensemble – Claude Tabet / Philippe Mion, Etienne Roche, Alfred Spirli et Olivier Urbano). Cette année, ma mère, mon amie d’enfance ainsi que mon petit frère, ayant pris mon relais y participaient dans les cœurs, et comme toujours ce fut un spectacle étonnant et plein de joie… même si je connaissais déjà les airs pour avoir participé aux répétitions, c’est toujours un immense plaisir de découvrir le spectacle dans un environnement extérieur et aussi magistral.
En attendant le début de l’opéra promenade
La jardin de la Madre et les environs
Redescendons un peu en altitude et attardons-nous quelques instants dans la fraicheur d’un matin d’août dans le merveilleux jardin de ma mère. Admirez donc avec moi la brume qui se lève de la vallée du Dessoubre, faites donc la connaissance d’Olaf et Ida, nos deux jars qui klaxonnent sur les passants et protègent la basse-cour, saluez donc Jo le Borgne, petit coq n’a qu’un oeil né d’une couvée maison, qui a désormais le phénix du poulailler dont le ramage se rapporte à son plumage (big up la Fontaine). Foulez donc cette herbe humide, sentez le parfum de cette rose mouillée par la rosée et admirez le travail d’orfèvre d’une araignée dans une haie de mures.
Sur ce, bonne fin de semaine à vous…