Aujourd’hui je vous emmène du côté de l’est français. Pas le sud-est ni le nord-est, l’est-tout-court, frontalier avec la Suisse, bordé du massif montagneux du Jura, à savoir : la Franche-Comté.
C’est là qu’est installée ma mère depuis plus de seize années, et où je me fais un plaisir de revenir dès que possible, afin de prendre des grands bols de calme et d’air montagneux. Pour l’anniversaire de l’un de ces amis, celle-ci m’a demandé de tirer le portait à quelques vues des alentours pour lui en faire cadeau. Ces paysages ont inspiré bien des peintres locaux, mais c’est à travers un film de kodak portra que je me suis attelée à capturer ce mélange d’arbres et de roches sous un ciel contrasté.
Voici les vues du bord d’un plateau vers le plateau d’en face : entre les deux, coule le Dessoubre, qui a façonné ces reliefs depuis des centaines et des centaine d’années. Cette vallée est ponctuée de sites qui valent le coup d’oeil tels que le cirque de consolation, les villages de Rosureux et Vaucluse, très jolis ainsi que les nombreux moulins à aubes. La rivière est un repère de pêcheurs à la mouche, et ses berges sont très agréables pour y randonner. Je longe ce cours d’eau avec encore l’agréable souvenir de mes nombreuses randonnées à cheval sur tous ces petits sentiers.
Le creux des Hautes-Roches
Mes voisines, celles-ci ne font pas de légendaire Comté mais finiront en beafsteak…
Pontarlier
En nous rendant sur le Mont-d’Or cet été, nous nous sommes arrêtés à Pontarlier à un concours d’élevage de chevaux comtois. Ces beaux blonds côtoient les vaches montbéliardes dans les prés comtois, et font littéralement partie du paysage. Si certaines races de chevaux de trait (chevaux lourds) ont encore du mal à subsister en France, les chevaux comtois et bretons s’en sortent bien car ils alimentent notamment un filière viande (eh oui c’est comme ça), mais surtout car ces canons sont exportés partout dans le monde pour leurs qualités de travail et de caractère! C’était autrefois une monture de bataille, puis de traction pour les travaux des champs. Les éleveurs se regroupent régulièrement autour de concours de la race où leurs bêtes sont jugées sur les critères physiques définis stud-book (registre d’élevage) du cheval comtois. Les canons de la race sont récompensés et pourront, eux ou leur progéniture être vendus plus cher et contribuer à la continuité de l’existence de cette race.
Une présentation : comme c’était la journée des juments, celles-ci étaient quasiment toutes accompagnées de leur progéniture 🙂 Détail d’un tressage de queue, et un petit polisson prend son goûter
Le Mont d’Or
Nous laissons les éleveurs deviser entre-eux et entamons la côte qui mène au Mont-d’Or. En grimpant sur la crête à plus de 1 400 mètres d’altitude, un paysage saisissant et recto-verso s’offre à nous. Cette montagne donne également son nom au délicieux fromage dans sa boite en écorce d’épicéa, que l’on fait fondre au four… avant de s’en régaler sur des petites patates en hiver !
Mais assez parlé nourriture, voyez plutôt la vue du haut de la montagne :
C’est là-dessus que je vous laisse, et j’espère pouvoir bientôt vous faire découvrir d’autres parties de ma belle région d’adoption à travers mon objectif !