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Thaïlande

Le Rory’s guide pour manger végétalien en Asie du sud-est

By 25 novembre 2016 Asie, Laos, Myanmar, Thaïlande, Végane en voyage, Vietnam

Comme on m’a posé parfois la question sur la facilité ou difficulté de manger végétalien en Asie du sud-est, je me suis dis que là c’était le moment de l’écrire, cet article. En ce moment j’ai du courant électrique car je fais du house-sitting, une clé 4G avec des gigas australiens qui coûtent une fortune, du temps libre… donc plus d’excuse!

Mise en bouche, attention ça fait saliver car OUI c’est possible de se nourrir de façon végétalienne lors d’un voyage en Asie du sud-est, et en plus on se régale, il y a plein de choses succulentes (même s’il y a des fois où vous mangerez du riz blanc aux légumes).

Dans cet article je traite donc de la Birmanie (en vitesse car je n’y suis restée qu’une semaine dans le sud), la Thailande, le Laos, le Vietnam ainsi que le Cambodge. Je n’écris pas sur la Malaisie étant donné que pour l’instant je n’en ai visité que l’aéroport, ni de l’Indonésie car mon séjour là bas commence à remonter et je mangeait encore tout et n’importe quoi à l’époque.

Manger végétalien au Myanmar (Birmanie)

Keskondit ?

« Thatalo » / « tètèlo » (écrit à la prononciation, hein) ce qui signifie un repas « sans vie », c’est à dire un repas qui a été préparé sans causer la mort d’animaux. La Birmanie est un pays majoritairement Bouddhiste (ils ont même des extrémistes bouddhistes, chacun sa plaie) mais au moins cela a pour avantage que les notions de végétarisme ne sont pas inconnues à la plupart des gens. Même si la plupart, étant pauvre, mange ce qu’il a à se mettre sous la dent, et parfois ce sont des pattes de poules dans du gras.

Keskonmange alors ?

Eh bien n’y étant resté qu’une micro-semaine pour cause de on-a-besoin-de-glander-sur-une-île-après-des-mois-de-coins-paumés-d’Inde-du-nord-est, j’y ai surtout mangé ce que les gens me servaient de « thatalo » dans des étals de rues. Ce n’était pas la meilleure bouffe du monde mais c’était correct !

Mais sinon beaucoup de soupes (au tofu, aux légumes, des bouillons, etc), des salades (au chou, aux algues, aux tomates, aux feuilles de thé fermentées, aux beans…) mais aussi des plats plus basiques tels que des nouilles ou du riz sauté aux légumes (et plein d’ail), du riz avec des légumes épicés, de la nourriture indienne… et bien sur, des fruits exotiques que l’on peut acheter sur place dans les marchés. Moi j’adore les mini bananes perso.

Manger végétalien en Thaïlande

Alors là on y est restés un mois et demi et j’en attendais beaucoup de la nourriture thaï car on entend souvent qu’il s’agit d’une des meilleures gastronomie du monde… et pour ce qui est de manger végétalien, je n’ai pas été déçue ! J’ai enfin pu renouer avec mon amour inconditionnel des champignons gluants, et m’émerveiller des gouts et textures en mangeant pour la première fois de la « mock meat » (fausse viande bluffante fabriquée à base de soja, wheat, et autres).

Keskondit ?

En thaï passé le « Savadeeee kaaaaap ! » (bonjour) c’est vite compliqué. Ils parlent bien anglais donc on peut énumérer les ingrédients indésirables (ou les mimer lorsque l’interlocuteur ne parle pas anglais). Nous, cela nous a suffi mais si vraiment vous voulez vous essayer de parler Thaï :

  • « Jey » serait la transcription (venant du chinois) de végétalien signifiant « nourriture excluant les ingrédients d’origine animale ». Cela orienterait vers les plats avec des champignons, du tofu, de la « fausse viande » et des aliments type seitan. Je n’ai aucune idée de comment cela se prononce mais selon moi ça rejoint un peu le « chay » du Vietnam. Selon des sources en ligne, en général les gens ne comprennent pas.
  • « Mang-sow-ee-rat » ça veut dire sans viande mais ça inclut les œufs et le lait. (bonne chance avec la prononciation)

(Source de ces traductions).

Selon moi une bonne idée serait d’arriver à se faire écrire en alphabet Thaï ces deux mots pour faire une petite aide pour chercher de la street-food ou commander dans un restaurant. Ou des cartes avec les animaux dessinés et barrés, comme le font TATUP!

Mais selon moi dire « vegetarian » (tout le monde connaît) et « no oyster sauce » (très répandue), no egg, no milk, cela suffit en général !

Keskonmange alors ?

Alors là, plein de choses. Des fameux curries verts, rouges, massamam, des légumes à la citronelle et noix de cajou, des salades de papaye verte (sans sauce poisson qui pue comme au Laos #YES), des stir fry de toutes sortes, des rouleaux de printemps, des pad thai, plein de fausses viandes bluffantes, des pousses de bambou, des tas de déclinaisons de noodle soup, du riz gluant à la coco avec de la mangue… il y a du choix !

A Bangkok comme à Chang Mai qui sont deux grandes villes de Thailande, on trouve pléthores de restaurants végéta*iens ou tout simplement des offres vg dans les restaurants plus tradi… et même en dehors des grandes villes, avec l’appli ou la page web de Happy Cow c’est super facile de trouver des resto végétaliens ou avec options végétaliennes.

Et pareil, plein de fruits exotiques ! Je vous conseille de gouter le durian même si ça dégage une forte odeur (eh on aimait bien le vieux camembert à une époque, non ?) franchement ça coute une blinde mais j’adore. A tester aussi, les glaces à la noix de coco, faite au lait de coco et servie dans une noix de coco avec des morceaux râpés dedans. Sur une plage paradisiaque avec un coucher de soleil ou dans une rue animée de Bangkok c’est plutôt pas mal. Le sorbet au durian aussi j’avais adoré (mais il faut aimer le durian). Les brioches fourrées au redbean (haricot rouge) aussi c’est super. On en trouve au SevenEleven (gros choc occidental après l’Inde : des supermarchés !) ainsi que des briques de lait de soja, certaines au chocolat ou au thé macha mais attention certaines marques incluent du lait de vache dans le lait de soja car nos chers industriels essayent de developper le marché du lait en Asie (qui est traditionnellement très peu consommé), donc checkez bien les ingrédients (je sais c’est fou).

Le mieux c’est de laisser parler des photos pour moi.

Mes coups de coeurs intersidéraux

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Spécialité du nord de la Thailande le Khao Soithailande-vegetalien-17-sur-18

Oui ces choses  au bord oranges sont des champignons, et les boulettes aussithailande-vegetalien-16-sur-18

Un plat aux champignons à Chiang Mai (juste le paradis pour moi) et à droite un autre exquis Khao Soi!

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De la « mock meat » de poisson, des petits shitake et des aubergines vertes, des grosses nouilles gluantes sautées aux légumes

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Délices sur notre île

Chez mon amie Gisèle à Pai

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Je ne suis pas très sucré mais…

Même après minuit on trouve de quoi se sustenter à Chiang Mai auprès des vendeurs ambulants dans la rue (et c’est délicieux, bien sur!)

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Manger végétalien au Laos

Pour moi, le Laos rime avec noodle soup. Bon phonétiquement ça ne fonctionne pas vraiment mais gustativement c’est ça. Matin, midi et soir, peu importe, au moins une par jour sinon ça n’allait pas. Le choix dans les cantines des petits bleds n’étant pas exhaustif (et les Laotiens en mangent tout le temps), souvent c’est noodle soup ou nouilles/riz frit avec des légumes. Mais il y a aussi quelques surprises…

Keskondit ?

« Bo Saï Sin » ça veut dire « sans viande ». Après pour les œufs débrouillez vous ! Le Barbu mime très bien la poule qui pond des œufs et le « non » après, je vous laisse imaginer. En général les laotien(ne)s vous trainent dans la cuisine pour vous montrer les ingrédients et vous dites oui ou non, et c’est super. Vous pouvez aussi apprendre le laotien c’est plutôt facile apparement. Il suffirait d’apprendre les mots et de les coller les uns aux autres : notre copain Romano s’y est mis et en quelques semaines et il discutait avec toutes les mamies du coin du coup.

Keskonmange alors ?

Ben des noodles soup. Du « sticky rice » dans leurs petits paniers en bambou ou directement cuit dans un bambou. Et si vous trouvez du vegetable laap jetez vous dessus c’est incroyablement bon. Et des Banh Mi, ces sandwiches baguettes, on peut en demander juste aux légumes des fois ça bon mais rien à voir avec la masteurisation du Banh Mi des vietnamiens.

On a fait une leçon de noodle soup dans notre vidéo « VLOG » au Laos, c’est à 04:40 mn pour être initié à cet art par nos soins…

Manger végétalien au Vietnam

Mon coup de cœur culinaire le plus inattendu : si j’en attendais beaucoup de la Thaïlande en matière culinaire, au Vietnam je pensais qu’ils n’avaient que des plats à base de viande et peut être des Banh Mi. GROSSIERE ERREUR. On n’est pas restés deux mois là-bas juste pour regarder le riz pousser.

Keskondit ?

Le mot magique à retenir ici, c’est « chay » ça veut dire végétarien/vegan en gros… et si vous n’arrivez jamais à le prononcer correctement (du nord au sud les intonations/prononciations varient) vous pouvez toujours écrire le mot et le montrer. Car oui, les vietnamiens utilisent le même alphabet que nous et c’est bien pratique. Du coup dès que je voyais « Chay » écrit quelque part sur un panneau je stoppais le scooter pour aller me goinfrer.

Keskonmange alors ?

Les vietnamiens ont des restaurants végétariens un peu dans toutes les villes (même petites) qui font des plats incroyablement savoureux souvent à base de fausse viande, de pâté végan, de champignons, de bouillons, des nouilles, de brochettes, d’herbes fraiches odorantes… D’ailleurs mon Barbu à qui cela arrivait de manger encore un peu de viande/poisson à l’occasion (en général quand il mange avec d’autres personnes que moi) a reconnu qu’effectivement c’était même meilleur que les plats à base de viande.

Ici aussi, foncez sur Happy Cow pour trouver les meilleures adresses de Chay, souvent les bouy bouy sont bien meilleurs et moins chers que les « vrais » restaurants. Et sinon si vous n’avez pas trop le choix vous pouvez toujours vous rendre dans un restau lambda et en demandant du Chay ils vous serviront toujours des trucs bons (évitez les resto de barbecue quand même).

Une dame fabrique du tofuvietnam-vegetalien-7-sur-30

Une autre le transporteProcessed with VSCO with k2 preset

Quelques uns de mes coups de coeur en restaurants « chay »vietnam-vegetalien-16-sur-30 vietnam-vegetalien-18-sur-30

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Et ici coup de coeur des plus simples dans un restaurant trouvé au hasard dans un bled : la découverte du tofu-tomate, un délice du nord!vietnam-vegetalien-12-sur-30

Il n’y a pas à dire, on se régale! (avec notre pote Nico, expat à HCMC)

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Ceci m’a inspiré quelques essais « maison » lorsqu’on habitait à Ho Chi Minh pendant un mois

Manger végétalien au Cambodge

Le Cambodge niveau Oh-my-god-c’est-délicieux… ça nous a tout les deux déçus : plus cher que les voisins pour une qualité moindre (ils sont du genre à vous servir des nouilles déshydratées en sachets avec 3 bouts de carotte et un truc vert) MAIS il y a eu quelques bonnes surprises.

Keskondit ?

Comme en Thaïlande, dans les coins touristiques « vegetarian, no fish sauce, no egg etc » cela suffit. Pour les coins paumés nous avons appliqué notre technique du mime en cuisine et cela a très bien fonctionné.

Keskonmange alors ?

Sur la route surtout du riz avec des légumes… mais une fois en ville il y avait pas mal d’offres, et au Cambodge beaucoup de nourriture « internationale » aussi.

A Siem Reap on est restés à suer pas mal de temps (saison sèche oblige) et ma cantine c’était le « Little cafe » qui a pleins de plats végétaliens ainsi que le resto du milieu en face. Mention spéciale au mushroom amok avec du riz ainsi qu’aux smoothies. Le amok c’est un plat traditionel Khmer qui est délicieux et que l’on peut parfois trouver en version végétalienne. Perso mon highight bouffe au Cambodge c’était une pizza dans un resto italien à Sianoukhville avec des CAPRES et de L’HUILE D’OLIVE. J’avoue.

Et VeganFoodQuest a aussi listé plein de délices en termes de streetfood végane.

Pour les photos je n’ai que cette image « post vegan burger » à Kampot haha

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Bon voyage, et bon appétit n’hésitez pas à baver/me poser des questions/apporter des compléments d’informations en commentaire !

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Le festival hippie Shambhala in your heart en Thaïlande

By 16 septembre 2016 Carnets de Voyage, Thaïlande, Vidéos

Quoi, comment ? Je n’ai toujours pas partagé de photos de nos 8 jours merveilleux au Shambhala in your heart festival au nord de la Thaïlande? Et bien écoutez, c’est septembre, je bosse comme une zinzin en Australie mais je suis zen comme jamais alors quoi de mieux pour partager de la zénitude que des morceaux de vie dans un festival hippie?

J’ai visitée mon amie Giselle, ancienne voisine institutrice de mes années Franc-Comtoises qui a une vie incroyable…. et qui s’est installée au nord de la Thaïlande à sa retraite car une amie avait une maison sous le coude et que ses copains japonais (elle a vécu quasiment une décennie au Japon et parle la langue de façon divine selon ses interlocuteurs) sont aussi installés dans le coin. On vient donc la visiter, et puis de fil en aiguille, ce petit festival vient sur le tapis… elle ne sait pas si elle veut y aller ou pas cette année.

Et puis la veille du départ, c’est décidé, on y va, nous voici à confectionner des gâteaux et moudre du café bio au pilon, le lendemain on a des péripéties de mini-bus à la Thai et des invités surprises mais malgré tout nous voici sur les routes tortueuses du nord de la Thaïlande. On arrive au lieu du festival, en pleine nature, environnement magnifique entre un ruisseau qui coule le long du site, une jolie montagne qui nous observe du haut de sa bosse, les buffles qui broutent tranquillement, le petit village et les sources chaudes… Que demander de plus ? On parvient à obtenir une petite tente cassée gratuite et quelques couvertures, nous organisons notre campement et fonçons aux sources chaudes! Dès le lendemain nous voici à notre petit stand café, ça permet de rencontrer du monde. Et puis c’est un tout petit festival, un joyeux mélange de la communauté japonaise organisatrice, des étrangers de tous coins (pensée à Chris notre inimitable sud-africain) ainsi qu’une bonne partie de thais, qui occupent d’ailleurs pas mal la scène, ou devrais-je dire le tipi.

La vie s’écoulait simplement, les cours de yoga d’Aya le matin au bord de la rivière, la nourriture délicieuse, peu couteuse (et souvent végane) sur les stands, notre petit commerce de café, les concerts de l’après-midi, un tour aux sources chaudes, les concerts du soir dans le grand tipi, la jam session de percussions avec le spectacle de feu (ça peut paraitre un peu cliché mais pourtant un couple était particulièrement talentueux!) pour finir avec des boeufs ça et là dans les tipis autour du feu…. de la fête endiablée et le tipi blindé aux fins de soirées avec une guitare qui se partage.

Nous avons passé quelque nuits rigolotes à nous endormir dans les tipis à même la natte avec nos couvertures, à découvrir une nouvelle scène à chaque oeil ouvert au gré de la nuit. Allant des copains japonais qui rigolent, du papi qui joue de la guitare, d’un mec qui dort en short de bain dans la fraicheur des nuits au mois de février, jusqu’à la fille qui éclaire le feu avec sa lampe torche ! On ne s’ennuie décidément pas, même en dormant. Nous avions prévu d’y rester quelques jours, mais nous avons fait la fermeture avant de nous rendre en stop jusqu’à la frontière Laotienne car nos droits de séjour thaïlandais arrivaient à leur fin… encore une sacré aventure!

Je remercie encore Gisèle de nous avoir accueillis et emmenés avec elle, définitivement un très beau souvenir.

Sélection de photos numériques, dont le but étant au mieux ici de collecter des souvenirs, en vrac comme elles ont décidé de s’afficher sur le blog, laissons à l’informatique sa part de liberté.

shambala-1(Oui oui ceci est végane ce sont des champignons. Inutile de vous dire que c’est juste incroyablement savoureux)

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Notre amie Raph qui raffole de ces petites brioches vapeurs fourrées aux haricots rouges, elle a même appris à les fabriquershambala-5

Session de l’après-midi.shambala-6

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La scène le soirshambala-9

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Ce monsieur est tout bonnement incroyable (Ben Murakami)shambala-20

Yannick le français en goguette et son accordéonshambala-19

Lecture aux sources chaudesshambala-18

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Petit déjeunershambhala-26

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La montagne qui nous surveilleshambhala-31

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à notre stand de café improviséshambhala-33

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Notre copain Pierrick s’essaie au Yogashambhala-30

Bon week-end à vous !

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Koh Phayam : beach & buddies en Thailande (PHOTOS)

By 18 avril 2016 Carnets de Voyage, Thaïlande

Une grosse semaine sur Koh Phayam, à chiller avec nos copains de Bangkok…
L’île est située sur la mer d’Adaman, au sud de la frontière avec le Myanmar, à Ranong. C’est d’ailleurs là qu’on prend le ferry pour s’y rendre.

Après nos cinq mois de voyage dans des coins où il y a des montagnes (la chaine du Pamir, l’Himalaya), des coins paumés loin des touristes (l’Uttarakhand en Inde, Bardia National Park au Népal, l’Inde du Nord-est comme Manipur et le Tripura), de la baroude, et nos dernières péripécies qui nous ont empêchés de passer la frontière terrestre Inde-Birmanie… on avait bien besoin de se reposer. On a quand même fait un mini-tour en Birmanie pour ne pas gâcher notre visa et nous offrir un petit aperçu mais on avait vraiment mais alors vraiment besoin de faire un break. Et c’est les copains, Petit Lapin et Pierro qui nous ont convaincu de les rejoindre sur l’île à coups de photos envoyées et de « ici c’est le paradis, venez ! ».
Alors on est venus !

Et on a pas été déçus : Koh Phayam a toute les structures pour recevoir des touristes sur l’île mais reste néanmoins belle et sauvage, les thais et birmans qui y vivent ont d’autres activités que le tourisme, comme la culture de noix de cajou. (L’arbre s’appelle l’anacardier pour info, big up à mon équipe de master 2 qui avait travaillé là dessus aha). Et on y trouve facilement des plages ou criques magnifiques… et désertes !

Nous avions un super bungalow sur Long Beach, où nous pouvions regarder les couchers de soleil en compagnie des chiens de la plage et d’une petite bière, ou encore marcher de nuit en observant les étoiles les pieds dans l’eau.

L’idéal pour se balader sur l’île est de louer des scooters, elle est quand même plutôt grande (et vallonnée). On a eu tout un tas d’aventures, des soirées inoubliables, une histoire avec notre malade squatteur de Bungalow (mais qui a fini par se faire hospitaliser sur la terre plutôt que d’agoniser sur l’île ou oublier son slip au centre médical de l’ile et nous demander d’aller le chercher :D), des plats très délicieux et nutritifs, juteux et savoureux, des balades sous le cagnard, des courses folles à scooter, les retrouvailles avec la géniale Karo rencontrée à Bangkok, les parties de pêches du Barbu, dont celle sur un kayak ou il a vu un saut de raie manta (!!!)… mais le point d’orgue de notre séjour sur l’île fut, sur une idée de Karo, d’aller faire un tour sur la mini-île au sud, accessible à la nage (ou à pieds à marrée basse).

Notre petite aventure (vous pouvez scroller pour accéder directement aux photos)

Pour y accéder il faut prendre un long chemin dans la forêt, nous étions partis à deux scooters : celui de notre Malade qui allait un peu mieux avec un passager, et celui des garçons à trois dessus. Nous commençons à nager sur l’île mais notre malade qui va mieux nous dit qu’il ne veut pas nager et reste sur la plage. Une fois notre épique nage terminée (on avait pieds, hein :D), on a rencontre un japonais (avec des crocs -les chaussures- en forme de pieds de lion, juste absolument fan) qui nous a invité dans sa cabane qu’il occupe sur l’île dans une crique parfaite. Nous l’avons aidé à fixer ses filets, dégusté une noix de coco fraiche partagée avec sa minette, puis il nous a invité pour un barbecue le soir même, il devait juste faire un aller-retour sur l’île principale chercher des trucs.

En l’attendant, on se ballade sur l’île et rencontrons le papa d’une famille birmane qui parle un peu anglais et nous a invité à diner : il avaient reçu en cadeau quelques crustacés de leurs amis de la tribu des sea gypsies. Impossible de refuser et nous voici dans le cocon de l’hospitalité et la gentillesse birmane, à partager assiettes et thés assis sur le plancher de la cabane, chatons tout autours et chèvres qui passent leurs têtes de curieuses. Ces chèvres justement, parlons en : alors que nous repartons vers la cabane du japonais, Mika (petit lapin) a eu la bonne idée de taquiner la chèvre réputée nerveuse et alors que notre hôte tente de nous montrer le fruit que l’on a dégusté au repas dans la forêt, voilà Mika, qui arrive en courant à toute allure et en criant, poursuivit par la chèvre. Notre ami Pierro qui n’en menait pas large commence lui aussi à courir dans la forêt comme un dératé. Pourquoi la vision est drôle ? Particulièrement parce qu’on est venus à la nage sur l’île ces deux braves sont donc en maillots de bain et pieds nus à courir sur des racines, avec le Birman qui essaye de calmer la chèvre. Je me prendrais malgré tout un coup de corne dans la bataille, mais qu’est ce que j’ai ri ! (le Barbu était derrière à ce moment là je ne sais pas ce qu’il trafiquait). Alors que nous arrivons à la cabane, Mika et la chèvre nous offrent une lutte sur la plage de toute beauté, en tous cas elle a l’air de bien s’amuser à nous botter les fesses… mais nous avons trouvé la parade pour calmer ces biquettes déchainées : leur offrir de la noix de coco. Et oui, ce sont des biquettes insulaires, et visiblement elles ne résistent pas à ce petit plaisir.

Après ces démêlées caprines, nous attendons mais le soleil se couche, toujours pas de signe du japonais, nous décidons donc de retourner sur l’île principale. on a encore pieds, heureusement, car une traversée nocture à la nage ce n’est pas ce qu’il y a de plus rassurant. Mais une fois sur la terre ferme… nos affaires ont disparu !!!

Heureusement, il y a un resort à côté donc on va leur demander s’ils ne les auraient pas vues, et ils nous prètent une lampe torche pour que nous allions mieux inspecter mais toujours rien. On va voir près du scooter qui reste (notre Maladounet étant reparti avec le sien) : pas d’affaires là non plus et évidemment dans les affaires il y a la clé du scooter !!

Donc nous voici de nuit en maillots de bain, sans chaussures à crapahuter dans le noir, les proprios du resort qui ne font rien pour nous aider, qui se montrent d’ailleurs même désagréables (alors qu’il n’y a personne dans leur resort, un petit coup de main ça ne coute rien). Le mec nous dit de ne pas aller à pied dans la forêt sur les quelques kilomètres qui nous séparent du port car il y a des serpents et des chiens errants (OK)… finalement après 12 allers-retours de ma part pieds nus dans la caillasse à monter-descendre les « escaliers » qui mènent au parking on finit par trouver un plan : on demande au resort de nous commander un scooter taxi (qui ne veut prendre qu’un passager et qui coute une blinde). Mika ira à la planque de Maladounet et lui demandera si celui-ci peut nous prêter son scooter, et comme ça il pourra venir nous chercher gratos.

Lorsqu’il revient, excellente nouvelle ! Maladounet lui a bien prêté son scooter mais maintenant il dort. Nous affaires on en fait été récupérée par Maladounet et le japonais qui se sont croisés. Ils les ont mises dans des sacs plastiques et comptaient nous les ramener en marchant dans l’eau… mais lorsqu’ils sont arrivés, l’eau été déjà trop haute et le courant trop fort. Ils sont donc retournés au port, et le japonais a emprunté un bateau pour se rendre sur l’île et nous y retrouver ! Or quand il est arrivés nous étions déjà partis. A ce moment le Barbu et Pierro décident alors de retourner sur l’île (encore plus de nuit donc), de saluer le japonais, récupérer les affaires et la clé du scoot et nous retrouver aux bungalows plus tard avec le scooter. Pas très rassurée je les laisse pourtant partir, et avec Mika nous repartons vers la civilisation en maillot de bain et pieds nus sur le scooter qu’on lui a prété. Il m’a dit qu’il s’est fait pourchasser par une bande de chiens errants dans la forêt, donc je m’arme d’un baton et de mon masque de plongée et nous voici partis à toute blinde dans la forêt. Effectivement on se fait attaquer par les chiens qu’il sème à grand coups d’accélérateurs alors que j’agite mon bâton dans les airs. Maladounet nous a également prêté un peu d’argent pour que l’on puisse manger le temps que l’on récupère les affaires.

Nous voici donc à moitié à poil à errer de restaurant en restaurant dans nos « tenues », et alors qu’on essaie de rejoindre un que l’on aime bien on tombe en panne d’essence ! Pas de panique, on achète une bouteille d’essence et deux bières, notre resto ne sert plus donc direction nos bungalows. Notre brave Ko, le patron de notre guesthouse s’était inquiété, nous lui racontons nos péripéties et mangeons un morceau tout en imaginant le sort de nos deux aventuriers repartis sur l’île. Ils nous avaient dit que si à telle heure il n’étaient pas de retour nous devrions retourner au parking les chercher. Comme ils n’apparaissaient toujours pas, machine arrière nous repartons à l’autre bout de l’île à leur recherche. Je me prends une sorte de guêpe énorme sur le poitrail qui me pique et ça fait super mal mais alors que j’agonise, qui voilà… Pierro et le Barbu, sur le scoot ! « on s’est fait attaquer par les chiens » qu’ils nous disent. Ils nous racontent qu’ils ont bien retrouvé le japonais, il ont mangé et bu des canons avec lui avant de repartir, et que c’était super sympa. Tu m’étonnes.

Enfin tous réunis, on retourne vers chez nous, et sur la route nous tombons sur une sympathique soirée jam session dans un bar d’extérieur, parfait pour fêter nos retrouvailles et aventures de la journée. 😉

Koh Phayam en images

Place aux photos maintenant, prises avec mon fujifilmx20, brutes. (aucune photos de la précédente aventure)

Sur le bateau pour l’ile

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Notre petite crique

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La plage du nord

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Des toucans !Thailande-57

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Buffalo bay

Le Hippie bar fabriqué en bois flotté récupéréThailande-55

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Petite balade jusqu’à une crique au sud de l’île

 

 

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La fine équipe !Thailande-42

Coucher de soleil monumental sur Long Beach, la plage où nous résidions

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Border les chiens !
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Une autre journée dans notre petite crique au calme

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Coucher de soleil depuis notre guesthouse

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Photo fleur, spéciale pour une amie spéciale !

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Une autre plage de Buffalo Bay

 

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Rainbow !Thailand-185

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Le ciel nous envoie des messagesThailand-183

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Ce jeune homme est sain d’esprit, pas d’inquiétudes.Thailand-180

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Grasse matinée… bien protégés.Thailand-174

En route pour de nouvelles aventures !

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On fête l’anniversaire de chez chez Pierrot sur le ferry retour

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Moins glamour, la gare de bus… c’est parti pour 24h de trajet, avec les copains.

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Les bus thais fluorescents ! Ca change des bus indiens.Thailand-146

Mais où qu’on va ???

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