Rembobinage ! On fait une pause sur les carnets de route de Bécane et Pétrolette, et revenons dans le temps, il y a 10 mois précisément, juste avant notre départ. J’ai bien sur réservé du temps auprès de ma smalla dans le cocon franc-comtois de ma mère. Et lors d’une ballade à pieds dans la vallée du Dessoubre, une jolie rivière locale, j’ai emmené avec mon mon télémétrique Ricoh. 10 mois plus tard, donc, joli voyage qu’à fait cette pellicule puis-ce que c’est au Vietnam qu’elle a été développée !
En images, c’est parti pour la ballade.
avant de partir, un portrait de la glorieuse jardinière et de ses deux énormes courgettes ! Mes deux coéquipiersEn route mauvaise super troupe !
Un fameux clochers comtois se cache dans cette verdure
Et voilà, la jolie rivière Dessoubre. Pas compliqué, il suffisait de descendre (le concept même d’une vallée :D)
Mais il est d »jà l’heure de remonter, ça va tirer dans les mollets…
La vallée du Dessoubre s’étend sur 33 km, véritable havre de calme et de verdure, elle est propice pour faire des ballades pédestres ou équestres, pêcher, se baigner dans la rivière en été…
La rivière prend sa source au Cirque de Consolation. Là on peut visiter l’ancien séminaire et marcher jusqu’à la cascade mais aussi s’élancer du haut du cirque en tyrolienne sur 500 m de longueur (et 135m de hauteur) !
Le long de la rivière dans la vallée vous pouvez partir à la découverte des jolis villages de Rosureux ou encore Vauclotte, et suivre la rivière sur ses 33 km jusqu’à Saint-Hippolyte où elle se jette dans le Doubs ou prendre de la hauteur sur la vallée au creux des Hautes-Roches par exemple !
Si l’envie vous prend de découvrir cette vallée au rythme des sabots, les centres équestres la Cravache à Maîche ainsi que celui de la Montnoirotte à Crosey le Petit proposent des randonnées équestres de trois jours dans le Dessoubre, vous pouvez les contacter directement pour plus d’informations.
J’ai toujours rêvé d’un moyen format. Il s’agit d’un type d’appareils photos utilisant une taille de pellicules différentes à la standard (35 mnn) qui est de 120 mn, bien plus large. La surface sensible exposée à la lumière est plus grande. Il y a quelques années Jean-François Pfeiffer m’avais prêté quelques jours son Rolleiflex, et j’avais vraiment été séduite par le format carré (à l’heure où instagram n’existait pas encore) et ce mode de prise de vue si particulier. C’était aussi au début de mes aventures argentiques.
Mon premier portrait au Rolleiflex, mon amie Marie-Alice
Depuis j’ai toujours eu envie de posséder un moyen format, j’ai été attirée par toutes sortes d’appareils : du Mamya, du Contrax, du Yashica, du Bronica, du Rolleiflex… etc. Mais bon comme je n’ai pas trop les moyens, je n’ai que récemment l’idée de me rabattre sur alternative beaucoup moins chère : la lomographie. Effectivement, l’entreprise russe GOMZ/LOMO a copié Voigtländer Brilliant pour créer le Lubitel 2, un petit moyen format léger et abordable. Mon modèle date d’entre 1955-1977. J’en ai trouvé un vraiment pas cher sur leboncoin, ne sachant pas s’il allait fonctionner, mais surprise ! Après quelques déconvenues avec le compteur de vues, j’ai finalement réussi à le décoincer, et ai shooté ma première pellicule de noir & blanc en Foma Pan 200.
La fin du rouleau
Mon chat flou (franchement galère comme angle de vue avec un moyen format mais bon on teste)
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Mon quartier Parisien dans le Xème arrondissement
Les photos que j’ai prise pendant ma rencontre avec Noémi de TrendyMood qui m’a tiré le portrait
Pour un premier test je suis plutôt satisfaite même si il y a pas mal de flou, au moins au niveau des expositions je ne m’en suis pas mal tirée et au final j’ai réussi à débloquer le compteur de vues (dans la douceur bien sur !)
L’automne dernier, j’ai eu la visite de ma correspondante tchèque du lycée avec qui j’étais restée en contact, de mon ami polonais Karol pour Paris Photo, de ma chère Sam (aka Vagabondanse) ainsi que de notre « Chill » national. L’occasion pour moi de me balader dans Paris sans oublier d’emmener mes appareils photos.
Fin de l’été avec Sam & Chill
Promenade sur le canal Saint Martin
La petite maison du canal
Promenades automnales
On embarque à Jaurès
Direction Barbès, Montmartre, le Marché Saint-Pierre et le sacré coeur
On redescend par les petites ruelles et leurs commerces éclairés
Avant d’aller boire la traditionnelle pinte au Folies à Belville
Cette fois ci, ce sont les tchèques qui m’entrainent vers les quartiers de Notre Dame puis du Panthéon. Nous allons nous perdre dans les ruelles du 5ème arrondissement
Une autre balade, de Chatelet à Concorde en traversant le jardin des Tuileries
J’ai eu la chance de pouvoir participer à la balade photo organisée par Julie du site Carnet-de-Traverse : il s’agissait de nous dispenser quelques précieux conseils sur la photo de rue. Nous nous sommes donc retrouvés à Saint Germain des Prés, en commençant par une présentation de ses appareils photo au café de Flore -le si fameux- où je n’avais d’ailleurs jamais mis les pieds, pour ensuite s’éparpiller dans les petites rues, appareils au poing.
En tant que grande timide de l’appareil photo quand il y a plein de gens, cela m’a fait le plus grand bien. Bien sur le maître-mot est OSEZ, mais c’est souvent plus facile à dire qu’à faire. J’ai donc profité de cette rencontre avec Julie ainsi que mes co-participants Céline, Mathilde,Elodie, Marcio et Guillaume pour emmener mon Ricoh 500ME. Je l’avais déjà préféré à mon Minolta pour photographier Mumbai(bien plus discret et moins lourd).
Et là je me suis heurtée à un premier problème : comme j’ai tout shooté en manuel je devais bien sûr adapter mes réglages selon la lumière… et comme c’est un télémétrique, bien jauger la distance puis faire la mise au point à la main avant de shooter. Ce qui peut prendre un certain temps, surtout les doigts engourdis par le froid !
Difficulté supplémentaire : quand on a des amis qui font de la photo de rue décomplexée et qui n’hésitent pas à shooter plein de trucs en scred que tu aurais rêvé de chopper, ça donne un peu de complexes. N’est-ce-pas Karol !?
Mais bon au moins, j’ai osé, expérimenté et découvert un quartier dans lequel je ne mets quasiment jamais les pieds (j’y étais venu la dernière fois pour acheter de la crème solaire dans une des parapharmacies les moins chères de Paris *bon plan*).
Pour ce qui est du résultat : si certaines me plaisent bien, d’autres me paraissent plus banales… et j’ai encore ce problème de voile sur le film (ce qui fait des barres rouges/orangées sur certaines photos), mais comme pas mal de personnes m’ont dis que finalement ça ne dérangeait pas tant que cela et que ça donnait un charme j’ai décidé d’être un peu moins tendue comme un string et d’accepter ces imperfections… (ce qui ne veut dire que je vais arrêter de fourrer de la mousse dans l’appareil photo comme une malade aussi :P)
Et vous la photo de rue, ça donne quoi ? Vous vous y mettez parfois ?
En ce début d’année difficile, je ne sais pas trop quoi dire. Comme tout le monde, j’ai eu le souffle coupé, la nausée, et puis un peu d’espoir. Et puis la vie continue, comme toujours. Aujourd’hui je vous emmène à nouveau dans ma verdoyante contrée franc-comtoise, terminer cette balade contée ici.
Pique-nique et opéra en plein air sur le Mont d’Or
Nous retournons donc sur les hauteurs du Mont-d’Or, cette montagne au nom de fromage, ou l’inverse, où nous avons pique-niqué des sandwichs au comté, comme un pied-de nez à l’environnement qui nous accueillait.
Juste avant la tombée de la nuit, nous nous sommes dirigés un peu plus bas pour assister à l’Opéra Promenade Les Brigands d’Offenbach, mis en scène par la compagnie Justiniana avec laquelle j’ai eu la joie de participer à plusieurs opéras en tant que choriste et figurante par le passé (Carmen de Bizet et Sans Crier Gare, création originale de l’Ensemble – Claude Tabet / Philippe Mion, Etienne Roche, Alfred Spirli et Olivier Urbano). Cette année, ma mère, mon amie d’enfance ainsi que mon petit frère, ayant pris mon relais y participaient dans les cœurs, et comme toujours ce fut un spectacle étonnant et plein de joie… même si je connaissais déjà les airs pour avoir participé aux répétitions, c’est toujours un immense plaisir de découvrir le spectacle dans un environnement extérieur et aussi magistral.
En attendant le début de l’opéra promenade
La jardin de la Madre et les environs
Redescendons un peu en altitude et attardons-nous quelques instants dans la fraicheur d’un matin d’août dans le merveilleux jardin de ma mère. Admirez donc avec moi la brume qui se lève de la vallée du Dessoubre, faites donc la connaissance d’Olaf et Ida, nos deux jars qui klaxonnent sur les passants et protègent la basse-cour, saluez donc Jo le Borgne, petit coq n’a qu’un oeil né d’une couvée maison, qui a désormais le phénix du poulailler dont le ramage se rapporte à son plumage (big up la Fontaine). Foulez donc cette herbe humide, sentez le parfum de cette rose mouillée par la rosée et admirez le travail d’orfèvre d’une araignée dans une haie de mures.
Un de mes nouveaux passe-temps est l’exploration de l’Île-de-France en RER, avec le dézonnage des pass navigo pour le week-end on peut découvrir de magnifiques endroits (j’ai récemment été à Chantilly – même si c’est hors zone) et c’est ainsi que j’ai découvert le fameux village de Giverny où a vécu le peintre Claude Monet avec sa famille. On peut y visiter sa maison, ses jardins ainsi que le petit étang des Nymphéas, sujets de nombreuses de ses toiles…
Ayant parlé à une de mes collègues/amie récemment que je projetais de partir en week-end en amoureux pour visiter la maison et les jardins de Claude Monet et profiter des bords de Seine dans l’Eure (le début de la Normandie), celle-ci s’est empressée d’organiser tout cela dans mon dos pour me l’offrir à mon pot de départ ! Nous avions donc un superbe hôtel un peu au sud de Bonnière-sur-Seine, perché sur une colline avec une vue imprenable sur les méandres du fleuve.
La maison et les jardins de Claude Monet
Nous avons commencé par visiter la maison et les jardins de Monet le vendredi après-midi. L’intérieur de la maison est meublé avec le mobilier de mr Claude et les murs ornés de peintures, souvent réalisées par ses potes peintres célèbres (Renoir, Cézanne…). On y découvre aussi sa collection de plus de 200 estampes japonaises. J’ai particulièrement aimé celles avec les poissons. Son atelier est conservé « en l’état », avec les murs recouverts de dizaines de toiles. Impressionnant. Le jardin accolé à la maison est sillonné par des petits chemins géométriques mais demeure un mélange fouillis et sauvagement contenu d’énormément d’espèces, un joyeux bazar coloré… un jardin comme je les aime ! (oui les jardins à la française c’est moins mon délire. Vive les jardins anglais). De l’autre côté de la route on retrouve l’influence japonaise autour de son étang avec les ponts et la petite forêt de bambous. Malgré le fait qu’on s’y soit rendu en octobre, les jardins étaient encore magnifiquement fleuris, et les arbres commençaient à abhorrer des couleurs mordorées…
La magnifique cuisinière !
En bas la grosse fenêtre de l’atelier et au dessus, la chambre de Monet
Le jardin
L’allée des capucines : 1060 graines et six mois de travail ont été nécessaires pour obtenir cette rivière de fleurs
Des poules padoues, poules de luxe !
S’il faisait un peu gris ce jour là, nous avons en revanche profité d’un soleil éclatant le reste du week-end.
Le domaine de la Corniche
La vue depuis l’hôtel – photos avec mon téléphone
Après avoir également fait un tour dans le village et au musée de l’impressionisme (un peu décevant pour notre part), nous avons rejoint Vernon puis Bonnières où nous avons commandé un taxi afin de nous rendre à l’hôtel. Il s’agit de l’établissement « Domaine de la Corniche », où nous avons mangé au restaurant gastronomique les deux soirs (on a compensé toutes les fois où l’on est restés à la maison à regarder les Simpsons le dimanche au lieu de partir en week-end aha), profité de la piscine et du hammam (et même de la terrasse tellement il faisait beau et chaud), exploré les alentours en vélo pour finir par une petite promenade en poney sous le soleil éclatant du dimanche matin.
A la demande du barbu, qui essaye de s’intéresser aux équidés depuis que je m’y suis remis, on est allés faire une petite balade en poney, sous le soleil éclatant de ce dimanche. (Oui il y a des grands poneys capable de nous supporter, et sur lesquels je n’ai pas les pieds qui trainent par terre). Nous sommes parties avec Charlène la monitrice de l’écurie et une propriétaire qui avait habité en Franche-Comté auparavant ! C’était très sympa, mais pour cause d’ouverture de la chasse, nous n’avons pas pu aller dans la forêt. Bon avec le soleil qu’il y avait ce n’était pas bien grave… nous avons quand même croisé des chasseurs dans les champs, à l’affut de sangliers. Un chevreuil leur est passé sous le nez, il a eu chaud celui-ci heureusement qu’ils n’étaient pas intéressés. Sinon je vous recommande l’écurie de Vernon, les gérants sont nouveaux et très sympathiques, l’écurie abrite le « Prieuré de Notre Dame de Saulseuse » fondé en 1118 et les bâtiments sont magnifiques. Pour y aller, il faut mieux être véhiculé, c’est à 15 mn de Vernon. Ils font des balades tous niveaux. Téléphone :02.32.52.78.36
Poney ! (mise au point ratée mais je l’aime quand même bien cette photo 🙂 )
Photos avec le portable
En bref un super week-end, mais un peu galère et onéreux quand on a pas de voiture et que l’on doit jongler entre RER, bus et taxis…
Pour se rendre à Giverny depuis Paris (même pour une journée), vous pouvez prendre le transilien J à la gare st Lazare jusqu’à Vernon, puis il y a une navette (assez chère – 4€ pour un trajet de 4km) reliant Giverny.
Aujourd’hui je vous emmène du côté de l’est français. Pas le sud-est ni le nord-est, l’est-tout-court, frontalier avec la Suisse, bordé du massif montagneux du Jura, à savoir : la Franche-Comté.
C’est là qu’est installée ma mère depuis plus de seize années, et où je me fais un plaisir de revenir dès que possible, afin de prendre des grands bols de calme et d’air montagneux. Pour l’anniversaire de l’un de ces amis, celle-ci m’a demandé de tirer le portait à quelques vues des alentours pour lui en faire cadeau. Ces paysages ont inspiré bien des peintres locaux, mais c’est à travers un film de kodak portra que je me suis attelée à capturer ce mélange d’arbres et de roches sous un ciel contrasté.
Voici les vues du bord d’un plateau vers le plateau d’en face : entre les deux, coule le Dessoubre, qui a façonné ces reliefs depuis des centaines et des centaine d’années. Cette vallée est ponctuée de sites qui valent le coup d’oeil tels que le cirque de consolation, les villages de Rosureux et Vaucluse, très jolis ainsi que les nombreux moulins à aubes. La rivière est un repère de pêcheurs à la mouche, et ses berges sont très agréables pour y randonner. Je longe ce cours d’eau avec encore l’agréable souvenir de mes nombreuses randonnées à cheval sur tous ces petits sentiers.
Le creux des Hautes-Roches
Mes voisines, celles-ci ne font pas de légendaire Comté mais finiront en beafsteak…
Pontarlier
En nous rendant sur le Mont-d’Or cet été, nous nous sommes arrêtés à Pontarlier à un concours d’élevage de chevaux comtois. Ces beaux blonds côtoient les vaches montbéliardes dans les prés comtois, et font littéralement partie du paysage. Si certaines races de chevaux de trait (chevaux lourds) ont encore du mal à subsister en France, les chevaux comtois et bretons s’en sortent bien car ils alimentent notamment un filière viande (eh oui c’est comme ça), mais surtout car ces canons sont exportés partout dans le monde pour leurs qualités de travail et de caractère! C’était autrefois une monture de bataille, puis de traction pour les travaux des champs. Les éleveurs se regroupent régulièrement autour de concours de la race où leurs bêtes sont jugées sur les critères physiques définis stud-book (registre d’élevage) du cheval comtois. Les canons de la race sont récompensés et pourront, eux ou leur progéniture être vendus plus cher et contribuer à la continuité de l’existence de cette race.
Une présentation : comme c’était la journée des juments, celles-ci étaient quasiment toutes accompagnées de leur progéniture 🙂Détail d’un tressage de queue, et un petit polisson prend son goûter
Le Mont d’Or
Nous laissons les éleveurs deviser entre-eux et entamons la côte qui mène au Mont-d’Or. En grimpant sur la crête à plus de 1 400 mètres d’altitude, un paysage saisissant et recto-verso s’offre à nous. Cette montagne donne également son nom au délicieux fromage dans sa boite en écorce d’épicéa, que l’on fait fondre au four… avant de s’en régaler sur des petites patates en hiver !
Mais assez parlé nourriture, voyez plutôt la vue du haut de la montagne :
C’est là-dessus que je vous laisse, et j’espère pouvoir bientôt vous faire découvrir d’autres parties de ma belle région d’adoption à travers mon objectif !
J’ai la chance d’avoir un oncle originaire de Collioure, ce petit village des Pyrénées Orientales à 20 km de l’Espagne et niché au pieds des voluptueuses montagnes… Il est connu pour son église les pieds dans l’eau, si reconnaissable, et son château royal qui trône au centre du village. Ses versants ensoleillés produisent un vin AOC qui se marie parfaitement à la cuisine Catalane.
Mon deuxième cousin se mariant fin juin dans ce village où il passé tous ses étés dans la maison de famille, nous y étions bien entendus invités. J’en ai donc profité pour ressortir mon Minolta et vous faire partager ces dégradés du bleu de la mer, du jaune de la pierre et du vert de la montagne que j’affectionne tant.
Nous sommes donc partis de Paris pour un week-end de trois jours avec un intercité de nuit (oui il y a encore des trains de nuit en France !), pour revenir en TGV en partance de Perpignan, trajet de train longeant la cote et offrant des paysages à couper le souffle, passant par Perpignan-Leucate-Port la Nouvelle-Narbonne-Bézier-Adge-Sète-Frontignan-Montpellier-Nîmes avant de tracer sur Paris… si cela vous évoque quelque chose…
Notre hôtel, le Mas de Citronnier, est un établissement très agréable. Nous étions dans l’une des chambres du bâtiment derrière l’hôtel, avec pour seuls voisins le cimetière et une rangée de cyprès… on ne peut plus calme. Tout ça en étant situé au centre ville, à 3 mn à pied des plages. Nous avons eu l’occasion de traverser la cour de l’hôtel Casa Païral, juste à côté qui est juste sublime, si jamais vous avez les moyens.
Voici la vue depuis notre chambre, au réveil :
Nous sommes arrivés le vendredi matin très tôt par le train de nuit, et nous avons donc pu profiter d’une promenade dans le village qui s’éveille sous le doux soleil méditerranéen. Que de souvenirs pour le Barbu, qui venait à Collioure quand il était enfant avec son Grand-Père, et moi qui y allait régulièrement en vacances chez mon oncle…
Vue sur le fort militaire, accroché en haut de la petite falaise :
Au loin, Argeles-sur-Mer et sa longue plage de sable clair :
Un joli empilement : la mer, le village, les vignes, et la tour Madeloc qui surveille la montagne :
Le château royal, qui aurait été construit au VIIe siècle par les Templiers sur ordre du Roi d’Aragon (Espagne):
Petite baignade matinale avec ma petite soeur : seules à l’eau 🙂Et paresse sur la plage le samedi en fin de matinée… déjà un peu plus peuplé !
La plage « aux chiens » envahie par les goélans
Des bateaux dans le port du village :
Avant le mariage, nous sommes allés déjeuner avec Mamie Lucette et Jeannine à la Cuisine Comptoir, une très bonne adresse à Collioure. Il s’agit d’un restaurant de tapas frais confectionnés avec des produits locaux. Nous y avons dégusté des tas de petites merveilles, à l’ombre des figuier, tout en se délectant du meilleur vin rosé qu’il m’aie été donné de boire : produit par un local à petits volume, cette cuvée avait le doux nom de « sang du schiste ».
La cuisine comptoir 2, Rue Colbert, Collioure, France
J’espère que cette petite visite furtive de Collioure vous aura plu, et que j’aurai su vous retransmettre l’amour que j’ai pour ce village et la cuisine catalane 🙂
Avec de chers amis Strasbourgeois nous étions retournés tremper nos petons dans l’eau normande au mois d’octobre 2013 (récidive de notre nouvel an 2012) parce qu’on est comme ça, nous, on est des fous.
J’en ai profité pour sortir mon ricoh pour la première fois après son petit moussage de circonstance (c’est à dire changer la mousse à l’intérieur de l’appareil pour ne pas qu’il y ai de lumière qui s’infiltre et tache les pellicules, ces petits êtres sensibles). Et j’ai décidé de faire mon premier développement photo couleur maison sur cette pellicule agfa 200 de 12 poses. (pour les tests, pensez-y, c’est pas cher et 12 poses ça craint moins !)
Douce Gourmandie
Avant de vous livrer en exclusivité le résultat de ma petite expérience, voici donc mes photos avec le Minolta et une pellicule qui tue…
Pour remettre dans le contexte, la « Gourmandie » est un label de qualité valorisant les produits de Normandie, en particulier de cette partie proche de la manche, le Cotentin. Nous étions au cap de la Hague connue pour ses paysages typiques de landes balayées par les vents et ses quelques falaises découpant la côte… mais aussi sa centrale de retraitement des déchets nucléaires.
Port racine, l’un des plus petit port de France (et pas le moins mignon, pour le coup!)
Le développement argentique
Mon poto Sharlek m’avait montré comment on développe à la maison, et c’est lui qui m’a légué une partie de son matos avant de s’envoler pour le Canada… sauf que j’avais du partir avant la fin des explications, pour ne pas louper mon train!
Je me suis également aidée de tutos sur le net. Ce petit tuto illustré est très sympa et facile. J’ai utilisé un kit de développement couleur TETENAL c41 et tous les outils qu’il faut… sauf le thermomètre adéquat : parce que je suis une fainéante et que je ne voulais pas secouer ma cuve pendant des quart d’heure entiers, j’ai choisi de développer à 38°C. Hors l’eau que j’ai versé dans ma bassine pour faire un bain marie à mes produits était trop chaude (du genre 42°C). Ça a mis plusieurs heures à refroidir… et mon thermomètre m’a lâché en cours de route. Bon il faut dire que j’avais à ma disposition un thermomètre sonde de cuisine, et l’affichage digital ne fonctionnait quasiment plus. J’ai donc sauté sur mon pharmacien de voisin au moment où il fermait boutique pour lui prendre un thermomètre que je lui payais le lendemain. Or le bidule en question, à part biper et s’éteindre tout le temps n’était pas très efficace (oui le corps humain n’est pas théoriquement fait pour être à 42°C… si cela vous arrive, je pense que vous êtes très mal en point !)
Après avoir finalement fini tout le processus, j’ai laissé sécher mes films toute la nuit pour découvrir le résultat au petit matin. Je n’ai pu les scanner que plus tard, après qu’un ami m’ait vendu son scanner qui n’est pas le plus rapide du monde, il faut le reconnaitre mais qui est néanmoins un bon scanner photo ET négatifs. (Et c’était 10€ donc bon). Entre temps, on m’a volé mon ordinateur et mon disque dur externe m’a lâché, j’ai donc du tout re-scanner. (ce qui prend bien 3 heures).
C’est loin d’être parfait, entre les infiltrations de lumière sur le film même avec mes mousses, les doubles expositions douteuses, ma chimie approximative et la poussière/poils de chat (merci Cleo) sur les films… malgré tout, ces photos me plaisent tout de même, avec toutes leurs imperfections 🙂
Le bilan de tout ça : une maison en Gourmandie qu’on aime toujours autant, la magie de la mer l’hiver, des balades normandes où tu rentres tout mouillé pour te réchauffer avec du pommeau les pieds comme magnétisés au feu dans la cheminée, les restos locaux… euh, pittoresques, le hors saison et ses portes closes, les meumeuhs.
De notre côté on est partis le soir du coucher de soleil spectaculaire, mais Chill en a gardé des traces ! La belle An_Ke a aussi capturé des petits moments de Gourmandie !
Il se définit lui même comme « self-proclamed photographer » et capture des petits moments de vie, des objets de la vie quotidienne… et les petites culottes des filles, tout en douceur et en lumières naturelles. Vous avez peut-être déjà vu ses photos quelque part sur le web, ou parcouru son fameux « wall« . Il m’a laissé vous présenter ces clichés qu’il a pris lors de ce séjour, que l’on peut trouver disséminés sur le wall, mais pas de cette manière, en série. Enjoy !
Pauline est une élève urbaniste/architecte à Strasbourg, une passionnée de photo argentique mais surtout une fille adorable. Je vous laisse découvrir ses clichés tout en grain et aux couleurs douces.
Et vous, les bords de mer hivernaux, ça vous parle ?
Cet été j’ai plus que jamais dégainé mon appareil photo Lomo : la Sardina. J’avais craqué pour l’édition de Moëbius il y a un an. Ca m’a un peu réconciliée avec la photo. Avant j’utilisais uniquement mon reflex numérique, et mon reflex argentique que j’emmenais en vacances. Mais ces appareils, peu discrets, lourds, je n’osais même plus les sortir. J’avais un peu l’impression d’être une touriste ou je ne sais quoi. Mais avec ma Sardina, qui rentre dans les poches, le sac à main et ne pèse que quelques grammes, tous mes blocages se sont envolés. J’avais même pris des photos dans mon ancien bureau – dont une avec un pompier sur un toit parisien qui me faisait un signe 😀 (malheureusement, j’ai perdu toutes mes premières pellicules). Les inconvénients de ce type d’appareil, ce sont les loupés : la mise au point est très approximative (c’est un mètre ou l’infini) et du coup ça engendre pas mal de flous. Mais je l’adore, elle ramène de belles surprises, car j’essaye de l’avoir toujours sur moi.
Je poste donc ici quelques photos de mon été en vrac : Eurockéennes de Belfort où j’ai retrouvé mes soeur, des amis et aussi Marjo, ma crémaillère dans mon nouvel appart parigo – au bord du canal saint martin- , la piscine des voisins avec mes soeurs, la cour de mon immeuble, des promenades…
J’aime vraiment aller en bord de mer l’hiver. Quand les plages sont vides et venteuses, la lumière si particulière, et alors même la bruine ne me dérange plus. Pour moi qui suis plus émerveillée par les montagnes, je dois reconnaître que le littoral hivernal me prend au tripes. Ce vide, cette immensité, cette force.
Camera: Minolta + Kodak Portra 160 ou 400 (jesaisplus).
J’y ai passé une journée de janvier 2012, et je peux vous conseiller le restaurant le Saint-Pierre, si vous voulez manger du très bon poisson. Le cadre est désuet et le service en fait un peut trop, mais c’est mignon tout plein, et tout y était délicieux lors de mon passage.
Restaurant le Chalut
8, Rue de la Corne de Cerf
35400 Saint-Malo, France
Fourchette de prix : 24-56€
Dans quelques heures, je décolle pour Jakarta, afin de passer un mois en Indonésie. Nous n’avons pas plannifié d’itinéraire, mais nous pensons au nord de Sumatra ainsi qu’aux îles aux alentours de Bali…
Juste avant de partir, Etienne a fait développé la première pellicule du Vivitar 35 ES que je lui ai offert. Et le résultat nous a bluffé. Certaines photos sont de moi, d’autres de lui… avec un film Kodak Portra 400.
Balade du dimanche le long du canal de l’Ourq, puis au parc de la Vilette, dans l’installation de Tadashi Kawamata « Collective Folie »
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