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Portugal

Portugal : Zambujeira do Mar

By 1 juillet 2012 Photographie argentique, Portugal, Voyage

Nous voici arrivés à notre dernière étape : Zambujeira do Mar, une semaine de camping sauvage. Seulement tout ne s’est pas passé comme prévu… Arrivés en début de soirée avec le car venant de Beja, nous voici à notre destination finale, le temps du repos après deux semaines de crapahutage. Après avoir admiré le point de vue depuis le village, nous voici partis pour grimper sur la falaise à gauche en venant du village, pour y installer notre tente comme Etienne l’avait fait la dernière fois. Une fois installée, on fait la connaissance de Isa et Sina, deux Berlinoises qui plantaient elles aussi leur tente ici. Après avoir partagé quelques Sagrès, nous nous couchons assez tôt, fatigués par la journée.

Zambujeira do MarLa vue depuis la tente, au réveil.

Zambujeira do Marà droite de la tente

Mais peu avant minuit, des bruits de jeep, des grosses voix portugaises et des lampes de poches nous réveillent. « You can’t stay here ! » « Tomorrow at 7 am, you must leave… » C’était les gardes côtes, pas de chance. Après une nuit un peu agité par l’incertitude, le lendemain nous remballons notre tente et avec les allemandes cherchons chacun de notre côté un spot caché. Vers midi, toujours rien : soit trop galère, trop loin, trop dangereux, trop sale… et puis Etienne part juste à côté de nos tentes, au milieu de la falaise, là où y quatre maisonnettes se battent en duel face à l’océan. Il en revient quelques minutes plus tard avec le sourire jusqu’au oreilles : Nadia vient de rentrer dans nos vies, elle nous accueille dans son jardin, nous et les filles. « Vous êtes les bienvenus ».

Zambujeira do MarLa plage principale et le village de Zambujeira, depuis la fontaine perchée sur la falaise

S’en suivent des soirées arrosés des Gins tonics (très corsés) de Nadia, de croquis, de choucroute, de cafés italiens, de petits sandwichs dans les pao portugais et sagrès sur la plage, de gros tout nu, d’algues dans le maillot de bain, de douches à la fontaine, de corvée d’eau (il n’y avait pas l’eau courante dans la maison de Nadia), de poker, de couchers de soleil, de courses au marché, de poisson pêché, de ratatouille, de vagues, d’araignées géantes dans la tente, de barbecue, de fourmis dans le parasol, de soirées sur la plage, d’étoiles, de vin portugais… les vacances quoi !

Zambujeira do MarCoucher de soleil depuis le jardin de NadiaZambujeira do Mar

Zambujeira do MarLe campement !

Zambujeira do MarUn dîner avec tout le monde : Henrique (le fils de Nadia), Nadia, Sina, Isa, Etienne

Zambujeira do MarLe patio (comme j’en rêvais !)

Zambujeira do MarLa douche naturelle, au fond d’une plage

Zambujeira do Mar« Notre » plage 🙂Zambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Les vaguesZambujeira do Mar

Le miraculeux poisson qu’Etienne a réussi à pêcher grâce à son matériel rudimentaire et des sardines fraiches !F1010036

F1010037Un coucher de soleil de plus
Zambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Notre famille adoptive : les Allemandes, Nania, ses amies et leurs enfantsZambujeira do Mar

Notre NadiaZambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Les garçons, contemplatifsZambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Le dernier jour de ce fabuleux voyage, nous avons repris un bus pour Lisbonne à 17h, arrivés là-bas aux alentours de 21h, on s’enfile un burger, puis direction l’aéroport. Arrivés sur place, on attend que les rondes de la sécurité se fassent de moins en moins fréquentes, et hop, on se glisse dans les sacs de couchage jusqu’à 4:30 du matin. Escale à Madrid (36°C), arrivée à Genève vers 15h (choc thermique, 15°C), on loupe le train de 15h15, on prend celui de 16h pour Neuchâtel, puis direction la Chaux-de-Fond. Là, sous la pluie battante, on prend un bus qui nous ramène vers un bled à 30km de chez ma mère. Elle nous récupère bronzés mais trempés jusqu’aux os avec une sacrée banane malgré le périple !

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Portugal : L’Alentejo

By 27 juin 2012 Alentejo, Photographie argentique, Portugal

Etapes en Alentejo

  1. Alcoutim
  2. Le stop de l’enfer
  3. Mertola
  4. Serpa
  5. Le fromage de brebis serpa
  6. Moura, Mourao, le nouveau village de Luz et le lac artificiel d’Alqueva, le plus grand lac artificiel d’Europe
  7. Monsaraz
  8. Evora
  9. Beja

Alcoutim

Le bus de Castro Marim nous a déposé à Alcoutim, où nous avons trouvé une auberge de jeunesse pour la nuit. C’est là que nous avons commencé à tomber amoureux du fleuve Guadiana. Nous avons passé la soirée au centre du village, et vers 22h, un groupe de reprise de classiques donnaient un concert sur la place du village, avec tous les habitants.

Le Guadiana à Alcoutim
Alcoutim Alentejo
Notre auberge de jeunesse

Alcoutim Alentejo

Le stop de l’enfer

Le lendemain, on remet nos sacs sur le dos et commençons à entamer le stop. À 10h il fait déjà particulièrement chaud, et nous devons marcher jusqu’à la sortie du village, en haut de la colline pour optimiser notre stop. Nous sommes sur une toute petite route, et il y a pas de bus avant 2 ou 3 jours… et pas grand monde qui passe sur cette route. Finalement une nana en pic-up fini par nous avancer de quelques kilomètres, pour nous déposer au milieu de nul part, voyez plutôt : Derrière, un hameau. On a juste pu s’acheter deux canettes fraiches parce qu’il faisait très soif. Nous nous sommes ensuite postés en haut du hameau, après une intersection pour ne louper aucune des quelques voitures qui sont passées entre 11 et 13 heures sur cette route. Après de longues heures d’attente dans le cagnard, un ouvrier a fini par nous prendre à l’arrière de sa voiture de fonction, en nous expliquant qu’il y a la route principale à quelques kilomètres, et qu’il ne comprenait pas pourquoi la fille nous avait déposé là. Après nous avoir donné de l’eau, nous l’avons remercié et repris le stop sur cette route nettement plus passante. Au bout de quelques minute, un musicien itinérant chilien dans son van nous a embarqué pour Mértola. Le soir au village, des anciens nous ont dit qu’il s’agissait d’une journée les plus chaude qu’il aie eu depuis le début de l’été, avec des températures au delà de 40°C. On les aura senti passer !

The middle of NOWHERE

Alentejo

Mértola

Mértola fut également un joli coup de cœur, petite ville tranquille postée sur une colline escarpée afin de surveiller le fleuve Guadiana et les alentours, elle est parcourue de ruelles charmantes. Le café Guadiana, sur la place centrale, fut notre QG, et nous fumes royalement accueillis par les patrons.

Alentejo Mertola

Alentejo Mertola

Alentejo Mertola

Après la sieste de l’après midi, nous sommes allés manger des amandes encore sur les arbres dans le château, nous sommes perdus dans les ruelles escarpés et avons même piqué un nez dans le fleuve Guadiana en fin d’après midi, avec les énormes canards !

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Vers 22h n’ayant aucun endroit pour dormir et pas d’endroit accueillant pour planter la tente dans les alentours, nous avons finalement, caché par le manteau de la nuit, planté la tente au pied du château, entre l’entrée du cimetière et de fouilles archéologiques… qui se situent en plein centre de la ville ! Notre premier camping « urbain ». Le lendemain, après être retournés au café guadiana et avoir salué les patrons, nous avons repris le stop le bon matin en direction de Serpa.

Alentejo Mertola

Sur la route nous avons été déposés au Mina de Sao Domingos qui datent de l’Age du cuivre il y a plus de 4000 ans. Abandonnée depuis 1966 car les réserves de cuivre sont épuisées, elle est maintenant une curiosité touristique. Les maisons des mineurs sont toujours habitées, et le village a des airs de Mexique des Westerns…

Deux mamies curieuses sont venu nous parler pendant que nous attendions au bord de la route, avec toute la gentillesse du monde, et m’ont même proposé de venir manger chez elle. Quand un couple de hollandais rigolos nous ont embarqués, un petit attroupement nous a salué… « boa viagem !  » Les portugais sont des gens vraiment très chaleureux, et les mamies encore plus.

Serpa

Après avoir été déposés par notre couple de holandais qui nous parlait de viande alentejano (miam miam) nous avons été à la découverte de Serpa, une ville assez ancienne et très mignonne, toute blanche !

L’église de Serpa, une vision de far ouest !Alentejo Serpa
La sieste de midi, au frais sur un banc à l’ombre, entourés d’oliviers.
Alentejo Serpa Alentejo Serpa

Après avoir passé la soirée en ville, nous nous sommes finalement rapatriés sur le camping, comme j’avais vraiment envie de prendre une douche ! Après avoir diné de tomates et de fromage Serpa*, on a joué un peu avec les enfants de nos voisins, une famille de français. Et le lendemain petit extra avant de reprendre le stop : avec le camping on avait accès gratuit à la piscine municipale juste en face, une grande piscine en plein air… un peu de fraicheur avant de repartir sous la chaleur écrasante du stop ! Le gardien du parking nous a gentiment déposé en voiture à la sortie de la ville (car elle était très loin) pour nous mettre sur la bonne route pour Moura. De la nous avons été pris en stop par deux étudiants polonais !

Le fromage de brebis Serpa

Alentejo Serpa

Le fromage de brebis « Quejo serpa » ou encore « Quejo Evora » (selon la région) sont délicieux. Ces fromages ont une dénomination « Queijo Serpa » ou « Queijo Evora » protégée par le label de qualité européen DOP « Denominação de origem protegida ».

Moura, Mourao, le nouveau village de Luz et le lac artificiel d’Alqueva, le plus grand lac artificiel d’Europe

Après avoir traversé Moura et Mourao assez rapidement, nous étions impatients de voir ce fameux lac géant causé par le barrage qui fait toujours polémique :

Ce barrage est en projet depuis 50 ans.
Reportage de 2004 de la Radio-Television Suisse

Ce que nous avons pu constater c’est que rien n’a vraiment changé : les gens sont toujours pauvres, le tourisme ne s’est pas développé (on ne peut pas se baigner dans le lac, trop sale). Ce lac est gênant, encombrant, on ne sait pas trop ce qu’il fait là, à part isoler encore plus les habitants des villages alentours. Nous avons d’ailleurs passé une nuit dans la pampa à côté de Luz, le fameux village intégralement reconstruit car englouti par l’eau. Pour approfondir le sujet, arte a réalisé un reportage d’une quarantaine de minutes diffusé en octobre 2012 :

PORTUGAL : LE BARRAGE INUTILE
Des ajuleros dans l'église de Moura
Alentejo Moura
Le village de Mourao
Alentejo Mourao Alentejo Mourao
Alentejo Mourao
Notre campement de fortune, avec un réveil par un troupeau de brebis... et le chien de berger !
Alentejo Mourao
Une route ne menant plus nul par ailleurs... que dans l'eau!
Alentejo Mourao

Monsaraz

En repartant en stop de Luz, nos deux Lisbonnais adorables nous parlent de Monsaraz, un petit village sur un promontoire avec un château fort, et nous proposent de faire un détour pour nous montrer, ce que nous avons accepté avec joie. Et nous n’avons pas été déçus : la vue sur le lac était imprenable. Nos conducteurs qui ne devaient à la base nous emmener que jusqu’à Reguengos de Monsaraz nous ont finalement conduit jusqu’à Evora, je leur envoie encore des bisous pour ça !

La vue sur le lac depuis le château
Alentejo Monsaraz
Le château et le village perchés sur leur promontoire
Alentejo Monsaraz

Evora

C’est pour moi une des plus jolies ville qui m’a été donné de voir. Tout est mignon là bas, et on comprend tout à fait le classement du centre ville au patrimoine mondial de l’Unesco.

Alentejo Evora

Alentejo Evora

Alentejo Evora

Nous avons passé deux jours là bas, dont pas mal de temps dans le magnifique parc ! Le soir, nous avons été invités à faire la fête avec des étudiants revenus à leur ville natale pour les vacances, une bonne façon de mieux connaître le mode de vie des portugais, et de comprendre leur pays. (Et aussi de bien rigoler ! ). On s’est d’ailleurs bien fait remonter les bretelles par la mamie qui tenait le minuscule hôtel où nous avons dormis, à sonner à 3h du matin pour qu’elle nous ouvre la porte…

C’est également là que j’ai pu déguster les délicieuses patisserie portugaise à la

Pastelaria Conventual Pão de Rala
47 rua do Cicioso, Evora

La gentille Ercilia, maitresse des lieux perpétue la recette secrète des nonnes d’autrefois. On dit que s’il y a autant de jaune d’œufs dans les pâtisseries portugaises, c’est parce que les nonnes utilisaient le blanc d’œuf pour faire tenir leurs coiffes. Il fallait bien trouver un moyen de ne pas gâcher le jaune ! Un petit déjeuner bienvenu après notre bringue de la veille, on s’est retrouvés à discuter avec une institutrice à la retraite qui parlait français. Je crois que ce petit dej’ restera gravé dans ma mémoire.

Alentejo Evora

Beja

Malgré les critiques maussades sur Beja aussi bien du guide que de certains habitants, nous avons beaucoup apprécié cette petite ville ! Elle est un peu ce que Mulhouse est à Strasbourg, ce que Montbéliard est à Besançon… mais en bien plus pitoresque.

Alentejo Beja
Le château fort de Beja, dans lequel on peut grimper
Alentejo Beja

Beja étant la dernière étape de notre périple de stop/bus/train, nous avons pris un dernier autobus qui nous a emmené à Zambujeira do Mar, sur la côte atlantique où nous avions prévu de passer la dernière semaine, au calme, posés sur une falaise… rebondissements à venir !

En tous cas le trajet en bus était des plus agréables, avec des paysages magnifiques. (et au printemps ça doit être quelque chose, avec les fleurs…)

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Portugal : l’Algarve

By 22 juin 2012 Algarve, Photographie argentique, Portugal, Voyage

De Sagrès à Tavira

L’Algarve, ou la région à l’extrême sud du Portugal est… extrêmement touristique. Envahie par une vague d’allemands, d’anglais et autres étrangers nordiques qui y ont acheté une villa ou viennent faire du camping en famille, c’est un peu la bande à Zozo. Avertis et un peu dégoûtés par cette ambiance, nous avons décidé de rejoindre directement Tavira, pour se rendre sur le camping de l’Ilha de Tavira, recommandé par un ami. Nous somme donc partis de Sagrès à Lagos en car routier pour prendre le train qui traverse tout le sud. Lagos est rempli de touristes, nous avons vite fuit à la gare. Après un nombre conséquent d’heures dans ce vieux train en ferraille – avec vue quasi permanente sur la mer, SVP – nous voici fraîchement; débarqués à Tavira.

Notre train quittant la gare de Tavira
Algarve Tavira
Devant la gare de Tavira, remarquez les murs en Azulejos
(avec mon foulard protégeant mon super coup de soleil au second degré sur le mollet #glamour)

Algarve Tavira
Une fois arrivés, ravitaillement en fruits (toujours délicieux et gorgés de soleil) et autres victuailles, avant de descendre à pieds dans le centre ville de Tavira. Centre ville qui est très joli d’ailleurs, avec un petit parc ombragé (le top pour faire la sieste le temps de midi) et manger une glace en regardant les tortues dans le petit bassin, avant de rejoindre le port pour choper un bateau… pour l’Ihla de Tavira.
Algarve Tavira

Algarve Tavira

Algarve Tavira

Algarve Tavira
Donc on débarque sur l’île, notre pote nous avait dit que c’était super bien, qu’il avait fait des bonnes soirées là bas… et là : la fête à Zozo. Bref, je ne vais pas vous décrire ça, parce que je risque de devenir un peu rude (tralila), mais on est restés juste parce que je voulais prendre une douche ! Et finalement on a passé une bonne soirée, seuls sur la plage au calme avec les étoiles, la pleine lune et des Sagres.

Le lendemain matin, on décide de remonter le fleuve Guadiana le long de la frontière espagnole, côté Portugal, de se ré-enfoncer dans la campagne perdue des « vallées ondoyantes » de l’Alentejo !
Après avoir galéré comme des malades pour trouver la gare routière et n’avoir aucune idée de notre destination, on a finalement trouvé un gentil chauffeur de bus qui nous a déposé à Castro Marim.

Castro Marim

C’est un petit village dominant la basse vallée marécageuse de l’embouchure du fleuve Guadiana sur la Méditerranée. Juché sur une colline occupée par des vestiges du fort Saint Sebastien, il peu ainsi surveiller l’Espagne (les espagnols étant les ennemis jurés des Portugais). On peut appercevoir un « pont-frontière » entre les deux pays qui traverse le Guadiana et donne sur la cité espagnole d’Ayamonte. Après avoir laissé nos sacs dans un bar et s’être rafraîchis de Sumol, nous sommes allés explorer le fort, ayant quelques heures devant nous avant le bus qu’il nous fallait.La place du village, ornée de citronniers (oui il n’y a personne, c’est l’heure de la sieste)
Algarve Castro Marim
La vue sur le fort depuis un donjon
Algarve Castro Marim
Et après Castro Marim, nous prendrons ce bus qui nous emmènera dans les vallées TRÈS ondoyantes de l’Alentejo !

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Portugal : La costa Vicentina

By 19 juin 2012 Photographie argentique, Portugal, Voyage
Portugal du Sud, la suite.

Vila Nova de Milfontes

Après Lisbonne, nous avons pris un bus pour descendre jusqu’à la côte Vicentine (Costa Vicentina), le parc naturel du sud Alentejo. Notre première étape a donc été Villa Nova de Milfontes, où nous avons trouvé un logement le soir même sur place. Notre première vraie bouffée d’oxygène, enfin sortis de la ville !
Arrivés en fin d’après midi après un trajet en bus de 5 heures, nous avons tout de suite cherché un endroit où poser nos sacs et passer la nuit. Notre voyage étant prévu « au jour le jour », nous n’avons jamais réservé d’hôtel ou d’auberge une fois sortis de Lisbonne. Après maints aller-et-retour dans la petite ville, nous nous somme finalement fait accueillir par une mamie haute en couleur, dans un petit hotel où nous avons négocié la double avec petit dej’ (à la portugaise : petits pains ronds, fromage en tranche, jambon, beurre, confiture et café au lait) pour trente euros. Nous sommes ensuite allés nous balader dans le village, jusqu’à la pointe exposée à la mer, où nous avons trouvé un coquet petit restaurant de plage en bois, pour déguster du poisson.

Villa nova est une petite station balnéaire située à l’embouchure du fleuve Mira qui se jette dans l’Atlantique, plus animée en été. Une procession avec des bateaux se tient sur le fleuve le 8 août pour notre Dame de Grâce. Début août, l’eau de l’Atlantique étant encore trop froide pour se baigner, il est possible de faire trempette dans le fleuve, parsemé de petites plages.

L’embouchure du fleuve, avec le village sur le côté droit

Costa Vicentina Vila Nova de Milfontes

La vue depuis la terrasse de l’hôtel, le matin
Costa Vicentina Vila Nova de Milfontes
Un petit restaurant sur la plage de Farol dans une cabane sur pilotis, où l’on mange du délicieux poisson grillé en regardant le coucher du soleil…

Restaurante A Choupana
Praia do Farol,
Vila Nova de Milfontes, Portugal

Costa Vicentina Vila Nova de Milfontes

Costa Vicentina Vila Nova de Milfontes

Grosse journée de stop !

Le lendemain, nous avons décidé de tracer vers le sud, ayant prévu de revenir à Zambujeira do Mar : là où Etienne avait passé une semaine quelques années plus tôt, qu’il m’avait vendu comme un endroit paradisiaque où l’on campe en haut des falaises face à la mer…

Nous sommes donc partis en milieu de matinée, harnachés de nos sacs à dos en direction de Zambujeira à pied. Le soleil tapait déjà tard, et nous nous sommes retrouvés à faire quelques kilomètres sous le soleil de plomb du midi au bord d’une nationnale (mais avec une vue splendide ! ) pour finalement nous faire prendre par un jeune dans une 205 défoncée qui allait au Sudoeste Festival à Zambujeira.

Il nous dépose là, au bord de la route où se situe le festival. On va donc voir s’il reste des tickets à vendre pour le festival et quels sont les groupes à l’affiche. Il y a majoritairement des jeunes portugais, et nous ne sommes pas tant attirés que ça par l’ambiance, alors on se remet au stop après s’etre fait donné de l’eau et des nectarine par un des mecs qui faisait la circulation au parking (= un immense champs poussiéreux).

Après s’être fait klaxonné et salué par un quart des festivaliers, on se fait finalement prendre par deux filles qui sont au festival et vont au supermarché à Sao Teotonio.

Posés à un rond point à San Téotonio, après étalage massif de crème solaire pour résister au cagnard, on se fait embarquer par un père et son fils qui étaient ensemble au festival. Le père parle français, il y a travaillé quelques années, et ce que son fils à préféré au festival « C’est David Guetta ». Il appuie bien… on se regarde : c’est donc ça la France ?! Bref, c’était bien amusant. Il nous dépose à Aljezur, un village très sympa mais où il n’y a pas grand chose. Après une petite pause, on se remet au bord de la route, et c’est une Allemande qui nous embarque pour Bordeira. Elle est avec ses deux bouts de choux qui ont entre 3 et 5 ans, et j’essaye de communiquer avec eux en allemand, à l’arrière de la voiture. Très sympa, elle nous pousse même jusqu’à Carrapateira, mini village paumé, spot de surfeurs avisés. C’est là la fin de notre journée de stop, on aura parcouru 90 km !

Carrapateira

On est ici perdu dans un paysage à la beauté sauvage. À notre droite une petite route bordée de quelque petites maisons blanches mène à la plage (qui est à 2km de là) et en face, sur la colline la plus haute se tient le petit village de Carrapateira. Comme il est encore tôt, nous allons à la plage à pieds avec nos gros sacs sur le dos. On s’écroule sur la plage. Il y a beaucoup de vent, nous devons être une dizaine maximum sur cette plage immense, plus quelques surfeurs sur les vagues, en combinaison (l’eau est encore glaciale). Avec le soleil qui tape et ce vent puissant, c’est là que je prendrais mon premier (et unique) coup de soleil des vacances (ce qui est un exploit en soi, avec ma peau de rousse).

Une dune de la plage de Carrapateira

Costa Vicentina Carrapateira
Des voisins de plage (je n’ai pas pu m’empêcher de prendre cette photo,  je trouvais la situation trop cocasse)
Costa Vicentina Carrapateira

Le soir nous allons au village pour essayer de trouver quelque chose à nous mettre sous la dent et surprise : c’est la fête, les habitants ont monté une petite scène, un bar en plein air et servent des demis poulets rôtis avec des chips étranges ! Inespéré, nous profitons de la soirée avec les habitants, avant de nous balader dans le village. Comme j’ai coincé le déclencheur de mon appareil photo, je demande à une mamie (je pourrai écrire un essai sur l’adorabilité des mamies portugaises) me fait entrer chez elle et me prête une aiguille à coudre pour que j’enlève les grains de sable.

La végétation « pré-dune »

Costa Vicentina Carrapateira

Plus tard nous retournons vers la plage où nous avons trouvé un spot caché pour faire du camping sauvage. (attention, c’est interdit au Portugal, si les gardes côtes -reconnaissables à leurs grosses jeeps blanches et vertes- vous trouvent c’est avertissement ou amende !)

Notre campement caché dans les dunes

Costa Vicentina Carrapateira

Le matin, après avoir fait trempette dans une rivière d’eau douce qui se jette dans la mer pour me débarbouiller, nous repartons au village prendre un petit déjeuner et reprendre le stop. (Oui, le petit truc blanc, c’est moi qui cours au bord de l’eau… allez savoir pourquoi !)

Costa Vicentina Carrapateira

Sagrès, la pointe extrème sud-ouest de l’Europe

Après nous être fait embarquer en stop à Carrapateira par un couple de français en van très sympa, nous voici arrivés à Sagrès, où l’ont peu aller admirer les couchers de soleil sur le Cabo de Sao Vicente, la pointe extème sud-ouest de l’Europe. On peut y voir le phare du Cabo de Sao Vincente et en face, à la pointe de la ville, sur une falaise un vieux fort. Cette ville se vante d’être le berceau de l’école de navigation de Henri le Navigateur. On est arrivés pendant les préparations du  Super Bock Festival, où Etienne avait vu 2 Many DJ’s il y a quelques années. Ce qui est drôle avec ce festival, c’est qu’il est organisé par une des deux marques de bière nationale : il y a Super Bock et Sagrès… vous avez fait le rapprochement, ça y est ? 😉

Pause massage avec notre nouveau copain, sur la place du Village 

Costa Vicentina Sagrès

La vue sur le Cabo de Sao Vicente depuis la falaise du Fort

Costa Vicentina Sagrès

Nous avons donc passé la journée entre le village et la plage, où nous avons laissé nos gros sacs à dos à la Rosa dos Viento, un chouette bar sur la place du village, avec un personnel super sympa. Nous avons acheté du paté de sardinas (délicieux), une bouteille de vin blanc Alentejano (Je vous conseille vivement le Monte Velho) et des pao portugais que nous sommes allés manger assis au bord d’une falaise pour contempler le fameux coucher de soleil…

Costa Vicentina Sagrès

Costa Vicentina Sagrès
Après ce spectacle plutôt sympatoche, nous sommes retournés boire des coups avec les gens de la Rosa do Viento. Une fois convenablement saoul, nous sommes allés planter la tente derrière un camping-car dans un coin d’herbe, vers la plage du sud… où l’on a enfin réussi à se baigner au petit matin !
Nous voici désormais en Algarve (la région extrême sud du Portugal), et c’est donc une autre histoire

Costa Vicentina Sagrès
Costa Vicentina Sagrès

See you later, alligator !

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Portugal : Lisbonne et Sintra

By 1 septembre 2011 Lisbonne, Photographie argentique, Portugal, Sintra, Voyage

L’été dernier, faute de passeport pour moi, nous avons décidé avec Etienne de faire un tour dans le sud du Portugal pendant 3 semaines. J’y étais déjà allée étant petite, quand je vivais dans les Pyrénées et Etienne y avait passé des vacances en solo quelques années auparavant.

Armés de nos sacs à dos, d’une carte offerte par un anglais deux ans auparavant et du guide du routard, nous avons décollé de Genève début août.

L’itinéraire de notre périple, en bus, stop et train


Agrandir le plan

Lisbonne

Nous avons passé deux jours à Lisbonne, dans une auberge de jeunesse très sympa. Notre but étant de crapahuter, nous avons décidé de ne pas rester trop longtemps en ville.

Le pont du 25 avril, qui traverse le Tage, sur l’embouchure qui donne sur l’Atlantique

Lisbonne

Nous étions dans une auberge au pied de la colline de l’Alfama, qui est une sorte de village au centre de Lisbonne, beaucoup plus calme que le Bairo Alto (aussi sur une colline, vous l’aurez compris) qui est beaucoup plus festif, aux ruelles animée de petits bars aux prix défiant toute concurrence pour attirer les étudiants.

C’est une très jolie ville où il est agréable de se promener dans les ruelles pavées, mais vous l’aurez compris, ça grimpe et ça descend fort !

Lisbonne

Sintra

Classé patrimoine mondial de l’Unesco, Sintra est une petite ville située à une trentaine de kilomètres de Lisbonne, qu’il est possible de rejoindre avec des trains (départ gare du Rossio) qui ressemblent à un croisement entre un RER et un TER. C’est très vert, grâce à un climat particulier on y trouve beaucoup de végétation, notamment des plantes tropicales.

Sintra

Sintra

Sintra

 Les plaques de rues en AzulejosSintra

Mauvaise surprise cependant : des cars de touristes sont aussi là, après une petite promenade dans les ruelles (elles aussi très en pente), nous décidons de prendre le tramway séculaire qui mène à la plage.

Celui ci étant en panne ce jour là, nous demandons à des enfants portugais le moyen d’aller à la Praia das Maças (la plage des pommes !) et ils nous indiquent un petit bus inter-villages, et nous conseillent une autre plage, moins fréquentée et plus sauvage.

Praia das Maças

Premier contact avec l’océan, nous sommes début août, le soleil tape mais l’atlantique reste glacé !

Sintra praia das maças

La suite des aventures au Portugal ici !

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Hollidays !

By 2 août 2011 Portugal, Voyage

Ce soir derniers préparatifs de voyage, checklist, vidage de frigo… demain c’est parti pour 3 semaines de vacances au portugal !

J’emporte avec moi mon reflex argentique et surement mon pola, j’espère ramener de belles images !
Et une possibilité d’itinéraire (qui sera surement bien différent en réalité, on essayera peut-être de faire le nord si on a le temps…) :

See you dans un mois ! (en espérant revenir plus dorée que écrevisse !)

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