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Bali

Escale à Bali

By 31 octobre 2013 Indonésie, Voyage

Repartir de Bornéo pour rejoindre Bali ne fut pas une mince affaire. Après une course en taxi, un avion qui a failli être arrêté à 5 mn du décollage juste pour nous mais en fait trop tard il est en train de décoller, une soirée affamés où on s’est retrouvé à manger des cœurs de poulet grillés dans la rue, un décollage en avance, une copine de Candy Crush du Sulawesi à l’aéroport à Surabaya (Java), nous qui croyons que le mec dit « emergency landing » et qu’on va se crasher dans l’eau et en fait pas, la négo de taxi sans pitié, et la nuit sur un toit dans un port, nous voici à Bali, plus précisément à Padang Bai.
Avec le lever du jour, on découvre cet endroit où les touristes ne se rendent habituellement que pour prendre le ferry ou les bateaux rapides pour les îles Gili, ou l’île de Lombok. C’est un petit port sympa, la vie y est plutôt paisible et les ruelles du village sont agréables. Malgré tout, il règne cette atmosphère un peu plus « touristique », les gens nous accostent pour nous vendre des trucs dans la rue ou sur la plage, et après une semaine dans la jungle où les gens te regardent comme une curiosité et non un porte-monnaie.
Nous avons profité de ces quelques jours pour faire une pause, s’offrir notre premier snorkeling, et aussi nettoyer nos vêtements de leur semaine équatoriale (l’humidité, ça ne pardonne pas). Je suis étonnée de voir des gens en short ou décolleté, mais Bali étant Hindou, les occidentaux ne se gênent. (J’appréciais pourtant beaucoup la pudeur musulmane)…

La baie, depuis la mer (avec une photo floue de la Sardina, dure dure la mise au point avec ce toycamera!)

Bali padang bai

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La plage du sudBali padang bai

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Le temple Hindou

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Les rues du villageBali padang bai

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Nous faisons une belle rencontre dans une laverie du village : Souare, qui nous offre un verre de son Arak maison (Un alcool qui ressemble à l’Ouzo grec, mais qui est distillé à partir de riz ou sève de cocotier). Il nous présente ses enfants : Koma, Jeny, le bébé Satria. Et nous parle de sa vie autour du monde : il travaille sur des bateaux de croisière, et a plus arpenté la planète que n’importe quel Jet-Setter. Une à deux fois par an, il rentre à Padang Bai, dans sa maison familiale.
Lui nous parle de Lombok, il a travaillé au Novotel (le seul grand hôtel au sud de l’île). D’après lui, Lombok serait « le Bali d’il y a 20 ans », la beauté naturelle… Là-bas, les gens sont cultivateurs, commerçants, artisans et « ne souhaitent pas voir le visage de leur île envahi par le tourisme de masse ».

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L’arak maison de Souare : les hippocampes ont été séchés au soleil avant d’être introduits dans l’alcool.

Après ces quelques heures merveilleuses, on se dépêche de faire nos sacs, prendre une douche et de sauter dans le ferry public pour Lombok. C’est un peu le bazar au port, on ne sais pas trop où passer, où est l’entrée, les policiers rigolent et me demandent si je suis musulmane (j’ai mon voile sur la tête, et Etienne sa grosse barbe), mais ne nous indiquent pas du tout la bonne direction. Finalement on saute dans le bateaux entre deux camions (l’embarquement était en train de terminer), montons les escaliers au son des milliers de poussins dans des cartons dans la soute, et finissons par s’affaler sur un banc sur le pont. Assise à côté d’un jeune homme qui ne parle que Sasak (la langue de Lombok), on essaye de communiquer malgré les barrières de langage, finalement on ne s’échangera que quelques cigarettes et sourires dès le coucher du soleil (ramadan oblige).

On remarque un mécanicien du ferry qui attache une ligne à la rambarde du bateau. Une vingtaine de minutes plus tard, ça mord! Les hommes à différents niveaux du bateau remontent la ligne. A l’arrière, ça s’active aussi! Au final, un grand poisson n vert qui ressemblait à une Dorade Coryphène et quelques thons dodus ont mordu aux hameçons… pour finir dans les casseroles du cuisinier du ferry.

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Le cuisinier du bateau

Pour la suite: comment on a connu pire trajet en voiture de notre vie (pour l’instant), les merveilles la côte sud autour de Kuta Lombok, la traversée de Lombok en minibus public (en 6h chrono), et pourquoi on a du rester dix jours sur la petite île de Gili Meno pour nous remettre en état…

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