Dur dur le départ de Poznan dans le froid à 6 h du mat’ !
Après avoir retrouvé mon ami Karol à Poznan, nous savions qu’il devait aller couvrir la Fashion Week polonaise à Lodz, surnommée « le trou du cul de la Pologne » par nos amis du pays.
Nous voici donc partis à 6h du matin pour prendre un train qui mettra quasiment 7 heures pour parcourir 250 km.
Lever de soleil dans le train
Après avoir chopé un taxi, et avoir posé nos affaires dans l’auberge de jeunesse trouvée le matin même, nous sommes allés errer dans la ville toute la journée, la regarder se réveiller…C’était une drôle d’ambiance, et malgré l’aspect un peu « délabré » de la ville, loin d’être glauque. Au contraire, je me sentais apaisée à marcher dans ses rues fraîches et désertes, à juste ressentir la ville.
Le parc dans le brouillard
Une des particularités de Lodz, c’est la manufaktura : l’ancienne usine textille « Izrael Poznański » du XIXe qui a été classée monument historique. Les bâtiments s’étendent sur 27 hectares. En 2006 il a été transformé en centre culturel et centre commercial. C’est le plus grand complexe commercial de Pologne, et également l’un des principaux d’Europe. Le projet de transformation en centre commercial a été opéré par une agence d’architectes lyonnais, et la signalisation par un cabinet anglais, et c’est plutôt bluffant… comme on avait la journée avant que notre polonais de service aie fini de shooter la Fashion Week, nous avons traîné dans la ville… et passé un temps pas possible dans ce mall. Il est vraiment immense, même si la partie « musée » est ridiculement petite par rapport aux surfaces commerciales. Mais pour l’amoureuse de briques rouges que je suis (va comprendre), j’étais aux anges.
Il y a même un tramway sur roulettes qui relie la route principale à l’entrée du centre commercial
#Passion briques rouges.
On martyrise les mascottes. Période de préparation de l’UEFA oblige!
A la fin de cette journée ensoleillée, on s’est évidemment retrouvés autour d’un fameux 4zl/8zl, avec des assiettes de roll mops, des bières et des shots. Il faut bien ça pour résister au froid. Contrairement au côté « ville de province » de Lodz, on y a trouvé pas mal de bars sympathiques, qu’on s’est fait une joie de tester ! Je n’ai malheureusement pas noté les adresses, mais ils se trouvaient tous le long de l’artère piétonne principale, la Ulica Piotrkowska.
Chopin est partout en Pologne !
Le lendemain, après s’être réveillés en retard, je me rappelle avoir sauté dans un taxi lorsque nous avions réalisé que la gare n’était pas située la porte à côté. Heureusement, après un trajet sous haut-stress et gueule de bois, nous avons attrapé notre train pour Wroclaw de justesse. Le taxman nous a également donné une information très utile : si on veut se faire comprendre, on dit « wors-soif », pas « wro-claw »…
En route moumoutte !
