L’automne dernier, j’ai eu la visite de ma correspondante tchèque du lycée avec qui j’étais restée en contact, de mon ami polonais Karol pour Paris Photo, de ma chère Sam (aka Vagabondanse) ainsi que de notre « Chill » national. L’occasion pour moi de me balader dans Paris sans oublier d’emmener mes appareils photos.
Fin de l’été avec Sam & Chill
Promenade sur le canal Saint Martin
La petite maison du canal
Promenades automnales
On embarque à Jaurès
Direction Barbès, Montmartre, le Marché Saint-Pierre et le sacré coeur
On redescend par les petites ruelles et leurs commerces éclairés
Avant d’aller boire la traditionnelle pinte au Folies à Belville
Cette fois ci, ce sont les tchèques qui m’entrainent vers les quartiers de Notre Dame puis du Panthéon. Nous allons nous perdre dans les ruelles du 5ème arrondissement
Une autre balade, de Chatelet à Concorde en traversant le jardin des Tuileries
J’ai eu la chance de pouvoir participer à la balade photo organisée par Julie du site Carnet-de-Traverse : il s’agissait de nous dispenser quelques précieux conseils sur la photo de rue. Nous nous sommes donc retrouvés à Saint Germain des Prés, en commençant par une présentation de ses appareils photo au café de Flore -le si fameux- où je n’avais d’ailleurs jamais mis les pieds, pour ensuite s’éparpiller dans les petites rues, appareils au poing.
En tant que grande timide de l’appareil photo quand il y a plein de gens, cela m’a fait le plus grand bien. Bien sur le maître-mot est OSEZ, mais c’est souvent plus facile à dire qu’à faire. J’ai donc profité de cette rencontre avec Julie ainsi que mes co-participants Céline, Mathilde,Elodie, Marcio et Guillaume pour emmener mon Ricoh 500ME. Je l’avais déjà préféré à mon Minolta pour photographier Mumbai(bien plus discret et moins lourd).
Et là je me suis heurtée à un premier problème : comme j’ai tout shooté en manuel je devais bien sûr adapter mes réglages selon la lumière… et comme c’est un télémétrique, bien jauger la distance puis faire la mise au point à la main avant de shooter. Ce qui peut prendre un certain temps, surtout les doigts engourdis par le froid !
Difficulté supplémentaire : quand on a des amis qui font de la photo de rue décomplexée et qui n’hésitent pas à shooter plein de trucs en scred que tu aurais rêvé de chopper, ça donne un peu de complexes. N’est-ce-pas Karol !?
Mais bon au moins, j’ai osé, expérimenté et découvert un quartier dans lequel je ne mets quasiment jamais les pieds (j’y étais venu la dernière fois pour acheter de la crème solaire dans une des parapharmacies les moins chères de Paris *bon plan*).
Pour ce qui est du résultat : si certaines me plaisent bien, d’autres me paraissent plus banales… et j’ai encore ce problème de voile sur le film (ce qui fait des barres rouges/orangées sur certaines photos), mais comme pas mal de personnes m’ont dis que finalement ça ne dérangeait pas tant que cela et que ça donnait un charme j’ai décidé d’être un peu moins tendue comme un string et d’accepter ces imperfections… (ce qui ne veut dire que je vais arrêter de fourrer de la mousse dans l’appareil photo comme une malade aussi :P)
Et vous la photo de rue, ça donne quoi ? Vous vous y mettez parfois ?
Cet été j’ai plus que jamais dégainé mon appareil photo Lomo : la Sardina. J’avais craqué pour l’édition de Moëbius il y a un an. Ca m’a un peu réconciliée avec la photo. Avant j’utilisais uniquement mon reflex numérique, et mon reflex argentique que j’emmenais en vacances. Mais ces appareils, peu discrets, lourds, je n’osais même plus les sortir. J’avais un peu l’impression d’être une touriste ou je ne sais quoi. Mais avec ma Sardina, qui rentre dans les poches, le sac à main et ne pèse que quelques grammes, tous mes blocages se sont envolés. J’avais même pris des photos dans mon ancien bureau – dont une avec un pompier sur un toit parisien qui me faisait un signe 😀 (malheureusement, j’ai perdu toutes mes premières pellicules). Les inconvénients de ce type d’appareil, ce sont les loupés : la mise au point est très approximative (c’est un mètre ou l’infini) et du coup ça engendre pas mal de flous. Mais je l’adore, elle ramène de belles surprises, car j’essaye de l’avoir toujours sur moi.
Je poste donc ici quelques photos de mon été en vrac : Eurockéennes de Belfort où j’ai retrouvé mes soeur, des amis et aussi Marjo, ma crémaillère dans mon nouvel appart parigo – au bord du canal saint martin- , la piscine des voisins avec mes soeurs, la cour de mon immeuble, des promenades…
Dans quelques heures, je décolle pour Jakarta, afin de passer un mois en Indonésie. Nous n’avons pas plannifié d’itinéraire, mais nous pensons au nord de Sumatra ainsi qu’aux îles aux alentours de Bali…
Juste avant de partir, Etienne a fait développé la première pellicule du Vivitar 35 ES que je lui ai offert. Et le résultat nous a bluffé. Certaines photos sont de moi, d’autres de lui… avec un film Kodak Portra 400.
Balade du dimanche le long du canal de l’Ourq, puis au parc de la Vilette, dans l’installation de Tadashi Kawamata « Collective Folie »
Ok, le soleil est de retour, mais puisqu’on avait plus que jamais besoin d’un peu de lumière et chaleur, voici quelques tranches de vie datant de l’été dernier…
Toutes les photos ont été prises au Minolta 404si avec du film Kodak Portra.
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