Nous poursuivons notre route après le trek jusqu’au lac Song Kol et décidons de traverser tranquillement en stop la vallée de Suusamyr réputée très belle. Notre objectif est de rejoindre la route principale reliant les deux grandes villes du pays : Osh au sud à Bishkek au nord. Nous avons une semaine avant que notre avion décolle, et nous souhaitons passer quelques jours au village de Kyzyl Oi qui signifie « cuvette rouge », un nom plutôt évocateur!
Kyzyl Oi
Samedi 5 septembre : De Kyzart à Kyzyl Oi
Au revoir Kyzart !
Après un lavage de cheveux en règles au seau dans le jardin entre les patates et le poulailler, nous prenons le petit déjeuner avec Erjan et son fils avant de faire nos aux revoir à la petite famille et de reprendre la route. Un monsieur nous dépose du village à la route principale pour faire du stop. C’est un camion de charbon qui nous emmènera jusqu’au village de Bashkaingdy (pardon?).
Alors que nous marchons vers le centre du village, désert, nous entendons les plaintes d’un chien dans les arbres à côté de nous. Le Barbu passe en premier, de peur de tomber sur un animal à moitié charcuté… mais en fait c’est un chiot qui assit sur la souche d’un arbre, a la corde au cou. S’il saute du tronc pour essayer de s’échapper, il se pend. SYMPA. Il a l’air d’être sevré, nous coupons sa corde et lui donnons nos restes de fromage et de pain, sur lesquels il se jette goulument. Puis nous reprenons notre chemin, en espérant qu’il s’en sortira. C’est inadmissible de traiter un animal de la sorte. Quelques mètres plus loin nous sommes saisis par la vision d’un âne qui n’a plus d’oreille qui arrive au galop en poussant des grognements (oui oui des grognements) avant de se jeter sur une pauvre ânesse attachée à un arbre. La bougresse essaye de s’échapper en tournant en rond, mais elle finit juste par se ligoter. Finalement, découragé par les coups de pieds, l’animal fou fini par s’en aller. Au centre du village nous voyons une mashroutka arriver. Etant donné le peu de véhicule circulant sur cette route et la probabilité qu’ils ne nous prennent pas en stop nous décidons de la prendre jusqu’à Chaek, la prochaine petite ville. De là nous comptons faire à nouveau du stop jusqu’à Kyzyl Oi.
Un cimetière musulman à l’entrée de Bashhkaingdy
Drôle de statue !
Notre petit rescapé
Mais dans la ville il y a beaucoup de taxis et personne ne veut nous prendre en stop, on marche, on marche, cela n’en finit pas. Je commence à me décourager et me dire qu’on aurait peut-être du rester dans la mashroutka finalement… quand un petit pick-up rouge s’arrête et nous embarque dans la remorque : il va à Kyzyl Oi ! On ne pouvait rêver meilleur poste d’observation pour le paysage incroyable de cette route.
Une fois arrivés au village dont les alentours sont magnifiques, nous cherchons la guesthouse d’Elvira, qui parle anglais et dont nous avons entendu parler. Une fois négocié avec elle nous nous installons dans une chambre avec un immense lit. Nous prendrons juste un petit snack en guise de diner (moins cher) qui s’avère en fait être une délicieuse salade de chou et des mantis.
Dimanche 6 septembre : Repos & Pêche
Journée repos et montage vidéo pour moi pendant que le Barbu est parti pêcher à la rivière. Je vais également rencontrer le coordinateur du CBT pour louer deux chevaux sans guide pour la journée du lendemain (600 KGS/cheval pour la journée, 200 KGS/heure, le choix est vite fait !). Le soir nous reprenons un snack et discutons avec Elvira en anglais. Quel bonheur de pouvoir communiquer plus facilement avec ses hôtes, même si grâce à Erjan et notre nuit à Song-Kol nous avons fait de grands progrès en Kirghize !
Lundi 7 septembre : à la recherche de la cascade
Ce matin nous allons chercher nos chevaux pour notre journée de randonnée. Il y en a un grand bai et un plus petit alezan dont on ne retiendra évidement pas les noms kirghizes. Je laisse l’alezan (que nous surnommerons Chesnut) à mon Barbu, car s’il commence à être bien à l’aise et apprécier le cheval, il ne faut pas qu’ils soient trop grands non plus ! Je demande au coordinateur de me dessiner un plan pour se rendre à la cascade et nous enfourchons nos montures.
La première étape est de traverser le pont de singe à pied avec sa monture derrière, mais avec le pas chaloupé des chevaux, ça tangue ! Une fois remontés en selle, nous nous trompons de chemin mais découvrons une magnifique vue. Une fois de retour sur le bon sentier, nous profitons du paysage à base de montagnes rouges, du torrent qui coule au milieu bordé de petits arbres et herbes colorées. Si la monture du Barbu avance d’un bon pas, la mienne trainasse. J’ai cru un moment que mon cheval boitait mais après une quinzaine de minutes son pas s’est amélioré et il ne rechignait pas à grimper dans les cailloux c’est donc que ça devait aller.
Après avoir joué à la cow girl pour bouger le troupeau de vache de notre sentier dans le pierrier et chevauché une heure dans le cagnard nous apercevons la seconde rivière. La cascade doit être au bout logiquement. Le coordinateur nous a dit qu’à un moment il fallait attacher les chevaux et continuer à pied. Nous allons donc attacher nos montures sous arbre à l’ombre dans la petite forêt qui borde le ruisseau. Le Barbu profite de la pause pour se rafraîchir dans l’eau glaciale et nous pique-niquons de chips avant de se lancer à la recherche de la cascade.
Et c’est le cas de le dire car nous avons difficilement progressé dans la végétation dense le long du cours d’eau, devant le traverser à plusieurs reprise, parfois sur des troncs d’arbres et pour finir les pieds directement dans la flotte tant pis. Après une heure d’ascension nous voyons que nous touchons presque au but, mais impossible d’aller plus loin : des falaises rouges se dressent de chaque côté de la rivière. Nous rebroussons donc chemin car il commence à se faire tard et retrouvons nos chevaux qui faisaient tranquillement la sieste en nous attendant. Après avoir essoré les chaussettes nous échangeons de monture pour que je puisse profiter un peu d’un cheval qui a du jus au moins une fois avant de quitter le Kirghizistan ! Je profite de quelques replats pour me faire des petits galops, et il en a sous le capot, le Chesnut !
Lorsque nous ramenons les chevaux au CBT en fin d’après midi, le propriétaire les récupère et nous explique que l’alezan est son cheval perso (c’est pourquoi c’est un bon cheval punchy) et sur ce, il lui saute sur le dos en short / claquettes et part au triple galop au milieu de la route. Normal. Et le coordinateur nous explique qu’en fait il ne fallait pas suivre la rivière mais passer par le plateau en haut pour trouver la cascade mais que si on avait pris un guide on l’aurait trouvé (enfin, s’il m’avait mieux expliqué on aurait trouvé aussi ceci dit!).
Suite à cette bonne journée de rando, nous retournons chez Elvira récupérer nos affaires car nous voulons partir ce soir en stop pour Kojumkul, le village suivant. Elle nous a préparé la truite que le Barbu a pêché la veille, et nous dit que son mari va justement à Suusamyr emmener un enfant malade à l’hôpital et peut nous déposer à Kojumkul, qui est sur la route ! On est ravis, on a vraiment adoré nos deux nuit chez Elvira qui est une hôte remarquable, nous avons bien rigolé avec ses deux petites filles en faisant du hula hop et maintenant son mari, plein d’humour malgré la barrière de la langue, nous emmène.
Nous atterrissons dans le seul homestay du village, pour 500KG par personne pour la nuit et les repas, c’est parfait car nous arrivons à cours de somonis… et le prochain distributeur est à Bichkek ! La mama de la maison est très sympathique et nous prépare un bon plov.
Vallée de Suusamyr
Mardi 8 septembre : « Karakol, Suusamyr ? » « Da, da ! »
Le lendemain matin, le Barbu retourne pêcher la truite dans le torrent pendant que je profite de la chaleur du poêle de la cuisine pour prendre un bon petit déjeuner et écrire au chaud, après que la mama m’aie sorti l’album photo de famille, bien sur ! Sa fille a épousé un Tchèque et habite à Prague, et elle même a pas mal voyagé en Europe en allant leur rendre visite. Lorsque le Barbu rentre tout content de sa pêche, il offre sa truite à la mama et nous pouvons reprendre le stop.
Nous avons envie de découvrir le petit village de Karakol, visiblement entre Kojomkul et Suusamyr, lui même le long de la rivière Karakol qui rejoint cellle de la vallée principale. Un jeune homme nous dépose à la jonction des deux rivière, il y a une route. Dans le guide ils disent que c’est environ à 6 km de Suusamyr. Nous marchons, et faisons des arrêts le bord de l’eau pour s’extasier devant les truites.
Nous marchons, marchons, avant de finalement nous faire prendre en stop par une camionnette orange, qui nous dépose et nous dit de grimper dans une autre camionette bleue. Nous nos retrouvons donc dans la remorque avec des bergers. « Karakol ? Suusamyr ? » « Da, Da ! ». Nous avalons les kilomètres à travers la magnifique vallée de Suusamyr mais toujours pas de village, seules des yourtes posées ça et là. Je regarde à nouveau ma carte offline sur le téléphone et nous n’allons nul part. Juste une route perpendiculaire à la route principale qui fonce droit sur les montagnes. Pas moyen d’aller à Suusamyr par cette route, à moins de faire demi tour. On voit des chameaux, des aigles, des centaines de moutons, chevaux dans les alpages. Le camion s’arrête à une yourte et fait le plein de Kumys Puis reprends la piste. Mais toujours pas de village. Karakol ne doit pas être là. La rivière qui coule dans la vallée s’appelle aussi Karakol. Donc nous demandons si nous allons à Suusamyr « da da ! » qu’ils nous disent. Le temps passe. On attend mais je ne me demande bien où nous allons atterir à part au milieu de nul part. En zoomant bien je vois que la piste continue à travers les montagnes jusqu’à Kotchkor, d’où on vient. Mais on continue « on ne sait jamais » et puis de toutes façon on a pas vraiment le choix on ne croise aucun autre véhicule.
Cela fait bientôt deux heures que nous avons pris ce camion bleu. Je commence un peu à désespérer. On dépose les bergers à une tente militaire puis continuons, et le camion s’arrête à la tente suivante. Apparement on est arrivés. On leur demande « Karakol ? ». Ils nous disent de marcher, que c’est à 25 km d’ici. WTF. On leur explique que l’on veut aller à Suusamyr, leur faisons comprendre que nous avons un avion à Bishkek samedi. « Suusamyr Erteng ». Ah donc demain ils vont à Suusamyr. Je leur demande, en mimant un toit « Suusamyr huille ? » (maison). Ils me disent qu’ici, c’est Suusamyr Jailoo ! Les pâturages d’été de Suusamyr. Effectivement, on est bien au milieu de nul part. On leur dit que l’on a pas de tente, où va t-on dormir ? (en réalité on en a une, mais avec un seul matelas de sol, et le duvet pourri du Barbu, il risque de mourir de froid dans la nuit). Il nous invite donc gentiment à venir dormir dans la tente avec la famille. Un peu dépités, nous allons à la tente, la femme, Aijan, nous invite à boire le thé et manger la pastèque rapportée par le camion avec les deux petites filles, Adèle et Beutleco (?). On rediscute, et il nous dit de ne pas nous inquiéter, demain on prendra le camion pour aller à Suusamyr, il part vers 10h. En fait, c’est la dernière nuit de cette famille au jailoo, demain c’est fini ils rentrent à Bichkek ! Nous nous rendons compte finalement de la chance que nous avons de pouvoir partager la dernière soirée de cette famille après une saison d’alpage ! Nous nous détendons et discutons avec la famille. Ulan, le père, un jeune aux yeux bleus d’origine russe revient et nous propose d’aller pêcher pour ramener une truite pour le diner. Nous partons avec lui et sa chienne Zlaika qui court comme une dératée pour nous ramener les cailloux qu’on lui lance (pas de bouts de bois à cette altitude). Nous pêchons jusqu’au coucher du soleil, sans succès mais au milieu d’un paysage sauvage incroyable.
De retour à la tente, bien chauffée par le petit poêle à bouse, nous nous voyons offrir du thé… puis de l’Arak, c’est le dernier soir, cela se fête ! Puis à notre grande surprise, c’est Aijan qui grimpe sur le cheval d’Ulan (en claquettes-chaussettes évidement) pour aller chercher le troupeau de moutons et chèvres pour la nuit. Puis après quelques verres nous refaisons le monde grâce à nos progrès en kirghize et mon petit dictionnaire sur le Smartphone. Ils sont amusés par le fait que Aijan signifie « lune » en Kirghize et mon prénom signifie le lever du soleil. Ulan et son oncle qui était avec nous dans le camion et nous a invité à la tente vont demain ramener le troupeau de mouton jusqu’à Bichkek en passant tout droit à travers les montagnes. Ils y vont à cheval et en auront pour trois jours. Quand on leur demande comment il vont faire pour dormir, ils nous montrent de grandes parkas… et de l’Arak ! Forcément quand ils voient mon bon duvet en plume ils sont un peu jaloux, mais pas question de leur vendre, c’est un bien de famille vintage, cadeau de mon père. Nous nous couchons tous en rang d’oignon dans la tente, je me mets au bord pour isoler mon Barbu et son piteux sac de couchage du froid.
Mercredi 9 septembre : ça déménage
Au petit matin, après un petit déjeuner de beignets préparés par Aijan, nous aidons la petite famille à faire un tas avec les affaires de l’autre coté du ruisseau pour les charger dans le camion. L’oncle attrape une jument pour le préparer, mais décidemment celle-ci n’est pas d’accord, j’aide donc Ulan à la rattraper, il a une technique bien à lui a base de « brrrr brrrr » qui fonctionne vraiment bien. On a vraiment l’impression qu’il communique avec la jument. Après quelques essais infructueux, il finit par s’en rapprocher et l’attraper fermement par la crinière pour la ramener. En grimpant sur une colline je peux apercevoir l’autre tente plus bas où ils ont fini de plier et charger le camion bleu, et le voici qui arrive pour déménager la petite famille. Ils chargent tout et enlèvent la toile de tente, ne laissant sur place que la structure en bois. Puis vient le moment de charger des moutons. Une chèvre, puis un, deux trois moutons dans la petite place restante. Dans la cabine, il y a le conducteur, Aijan et les deux filles.
Finalement un camion blanc arrive et on nous dit de grimper dedans, que lui aussi va à Suusamyr. Vers 11h, c’est parti, nous voici sur la route. Après une heure de route, nous nous arrêtons à une yourte. On nous dit de venir manger. Nous somme chez Talent, et il y a toute une bande de bergers rassemblés là. A un moment, on doit enlever nos affaires du camion blanc, qui s’en va, apparemment on fini la route avec le bleu. Nous pénétrons dans la yourte où l’on nous somme gentiment de manger. A peine la coupe de chai vide que l’on nous ressert, et si l’on arrête de manger on nous dit « eat eat ». Nous prenons donc un copieux repas avec Aijain et les deux filles ainsi que Talent et sa femme, puis nous laissons nos places aux bergers pour la deuxième tournée.
Talent fixe nos sacs à dos sur le tas dans le camion, et nous dit de monter avec les moutons. On ne voit pas où l’on va mettre nos pieds entre ces pauvres bête mais l’on fini par trouver des trous. Et c’est parti, me voici avec une tête de chèvre entre les jambes et un gros mouton noir qui n’arrête pas de me marcher sur les pieds. Même si au début c’est rigolo cela en devient vite pénible, d’autant plus que nous savons qu’il reste pas mal de route. Nous nous arrêtons à nouveau à la yourte à Kumys pour qu’ils fassent le plein (même les fillettes en raffolent et pour l’avoir gouté, je peux moi même dire qu’il est bon, rien à voir avec celui de Song Kol et son fameux gout de cendres pourries. Oui, J’AI TROUVÉ DU BON KUMYS !). Ils déchargent la chèvre et nous reprenons la piste. Je n’ose penser au sort de ces pauvres bêtes. Finalement après une seconde heure de route nous voici à l’intersection où l’on avait été déposé la veille et cette fois nous allons vraiment à Suusamyr.
Voici la carte :
Une fois arrivés au village, ils nous déposent à la guesthouse et continuent leur route jusqu’à Bichkek. Couverts de poussière, nous posons les sacs et partons à la recherche de la rivière pour prendre un bain. Malgré l’eau glaciale j’y parviendrais ! Quelle jolie baignoire. De retour à la guesthouse, la femme m’a préparé un sauna kirghize, donc je retourne me laver, mais à l’eau chaude cette fois (je devais vraiment faire peur !). Je suis épuisée et un peu malade, je me coucherai avec seulement un thé dans l’estomac, maudissant ce chien qui ne cesse d’aboyer à la fenêtre (cette fois je les ai utilisées, les boules kies ;)).
La rivière à Suusamyr :
Jeudi 10 septembre : En route pour la capitale
Le lendemain nous marchons jusqu’à la sortie du village (c’est à dire plusieurs kilomètres) pour faire du stop. Après beaucoup de tentatives infructueuses alors que nous ne sommes qu’à 13 kilomètre de la route principale pour Bichkek, ce sont encore des routiers qui viendront à notre rescousse ! Nous voici embarqués avec les sympathiques Ramsès et Sergei l’immense russe pour des heuuuures de route. Nous retrouvons l’asphalte sur la route principale, et le camion commence sa lente ascension sur les lacets menant au col. Une fois arrivé à l’entrée du tunnel, il doivent se mettre sur le côté pour attendre l’ouverture du tunnel aux camion (à double sens ils ne passent pas). Nous tuons le temps avec de délicieuses fèves salées qu’ils nous offrent et attendons plus d’une heure avant d’enfin nous pouvons rouler ! Une fois de l’autre côté, le camion, très chargé, descendra à 30 km. Ce qui fait qu’à midi nous n’avons toujours pas fini de descendre. Nos deux compères font une pause et partagent leur pique nique avec nous (mais quand les gens arrêteront d’être aussi gentils ? <3). Vers 16h, ils nous déposent à une intersection, un peu avant Bichkek : ils tournent ici. Nous les remercions chaleureusement et finirons notre trajet en Mashroutkas jusqu’à l’auberge de jeunesse où nous étions précédemment.
Quelques photos de Bishkek
Nous y ferons la connaissance des sympathiques Bernard et Emeline qui voyagent aussi pour un bout de temps et tiennent le blog du plov au bobun (j’adore le nom !) ainsi que deux de nos compagnons de chambre, un couple de jeunes israéliens, Dani et Noemi qui
- Sont trop sympa
- cuisinent trop bien (la pâte de sésame avec les aubergines aka « Rastylicious » OMG)
- prennent le même avion que nous pour New Delhi.
Nous passerons donc les jours à venir avec eux et ne nous séparerons que le dimanche, après un merveilleux vol au dessus de l’Himalaya et notre premier restaurant indien, tellement content de retrouver de la bonne nourriture (et végétarienne !). Peut-être les croiserons nous à nouveau durant nos périples indiens respectifs.
ENFIIIIINNNNN (#indianfood)
Et pour la suite, c’est désormais en Inde que cela se passe !