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zambujeira do mar

Portugal : Zambujeira do Mar

By 1 juillet 2012 Photographie argentique, Portugal, Voyage

Nous voici arrivés à notre dernière étape : Zambujeira do Mar, une semaine de camping sauvage. Seulement tout ne s’est pas passé comme prévu… Arrivés en début de soirée avec le car venant de Beja, nous voici à notre destination finale, le temps du repos après deux semaines de crapahutage. Après avoir admiré le point de vue depuis le village, nous voici partis pour grimper sur la falaise à gauche en venant du village, pour y installer notre tente comme Etienne l’avait fait la dernière fois. Une fois installée, on fait la connaissance de Isa et Sina, deux Berlinoises qui plantaient elles aussi leur tente ici. Après avoir partagé quelques Sagrès, nous nous couchons assez tôt, fatigués par la journée.

Zambujeira do MarLa vue depuis la tente, au réveil.

Zambujeira do Marà droite de la tente

Mais peu avant minuit, des bruits de jeep, des grosses voix portugaises et des lampes de poches nous réveillent. « You can’t stay here ! » « Tomorrow at 7 am, you must leave… » C’était les gardes côtes, pas de chance. Après une nuit un peu agité par l’incertitude, le lendemain nous remballons notre tente et avec les allemandes cherchons chacun de notre côté un spot caché. Vers midi, toujours rien : soit trop galère, trop loin, trop dangereux, trop sale… et puis Etienne part juste à côté de nos tentes, au milieu de la falaise, là où y quatre maisonnettes se battent en duel face à l’océan. Il en revient quelques minutes plus tard avec le sourire jusqu’au oreilles : Nadia vient de rentrer dans nos vies, elle nous accueille dans son jardin, nous et les filles. « Vous êtes les bienvenus ».

Zambujeira do MarLa plage principale et le village de Zambujeira, depuis la fontaine perchée sur la falaise

S’en suivent des soirées arrosés des Gins tonics (très corsés) de Nadia, de croquis, de choucroute, de cafés italiens, de petits sandwichs dans les pao portugais et sagrès sur la plage, de gros tout nu, d’algues dans le maillot de bain, de douches à la fontaine, de corvée d’eau (il n’y avait pas l’eau courante dans la maison de Nadia), de poker, de couchers de soleil, de courses au marché, de poisson pêché, de ratatouille, de vagues, d’araignées géantes dans la tente, de barbecue, de fourmis dans le parasol, de soirées sur la plage, d’étoiles, de vin portugais… les vacances quoi !

Zambujeira do MarCoucher de soleil depuis le jardin de NadiaZambujeira do Mar

Zambujeira do MarLe campement !

Zambujeira do MarUn dîner avec tout le monde : Henrique (le fils de Nadia), Nadia, Sina, Isa, Etienne

Zambujeira do MarLe patio (comme j’en rêvais !)

Zambujeira do MarLa douche naturelle, au fond d’une plage

Zambujeira do Mar« Notre » plage 🙂Zambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Les vaguesZambujeira do Mar

Le miraculeux poisson qu’Etienne a réussi à pêcher grâce à son matériel rudimentaire et des sardines fraiches !F1010036

F1010037Un coucher de soleil de plus
Zambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Notre famille adoptive : les Allemandes, Nania, ses amies et leurs enfantsZambujeira do Mar

Notre NadiaZambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Les garçons, contemplatifsZambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Zambujeira do Mar

Le dernier jour de ce fabuleux voyage, nous avons repris un bus pour Lisbonne à 17h, arrivés là-bas aux alentours de 21h, on s’enfile un burger, puis direction l’aéroport. Arrivés sur place, on attend que les rondes de la sécurité se fassent de moins en moins fréquentes, et hop, on se glisse dans les sacs de couchage jusqu’à 4:30 du matin. Escale à Madrid (36°C), arrivée à Genève vers 15h (choc thermique, 15°C), on loupe le train de 15h15, on prend celui de 16h pour Neuchâtel, puis direction la Chaux-de-Fond. Là, sous la pluie battante, on prend un bus qui nous ramène vers un bled à 30km de chez ma mère. Elle nous récupère bronzés mais trempés jusqu’aux os avec une sacrée banane malgré le périple !

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Portugal : La costa Vicentina

By 19 juin 2012 Photographie argentique, Portugal, Voyage
Portugal du Sud, la suite.

Vila Nova de Milfontes

Après Lisbonne, nous avons pris un bus pour descendre jusqu’à la côte Vicentine (Costa Vicentina), le parc naturel du sud Alentejo. Notre première étape a donc été Villa Nova de Milfontes, où nous avons trouvé un logement le soir même sur place. Notre première vraie bouffée d’oxygène, enfin sortis de la ville !
Arrivés en fin d’après midi après un trajet en bus de 5 heures, nous avons tout de suite cherché un endroit où poser nos sacs et passer la nuit. Notre voyage étant prévu « au jour le jour », nous n’avons jamais réservé d’hôtel ou d’auberge une fois sortis de Lisbonne. Après maints aller-et-retour dans la petite ville, nous nous somme finalement fait accueillir par une mamie haute en couleur, dans un petit hotel où nous avons négocié la double avec petit dej’ (à la portugaise : petits pains ronds, fromage en tranche, jambon, beurre, confiture et café au lait) pour trente euros. Nous sommes ensuite allés nous balader dans le village, jusqu’à la pointe exposée à la mer, où nous avons trouvé un coquet petit restaurant de plage en bois, pour déguster du poisson.

Villa nova est une petite station balnéaire située à l’embouchure du fleuve Mira qui se jette dans l’Atlantique, plus animée en été. Une procession avec des bateaux se tient sur le fleuve le 8 août pour notre Dame de Grâce. Début août, l’eau de l’Atlantique étant encore trop froide pour se baigner, il est possible de faire trempette dans le fleuve, parsemé de petites plages.

L’embouchure du fleuve, avec le village sur le côté droit

Costa Vicentina Vila Nova de Milfontes

La vue depuis la terrasse de l’hôtel, le matin
Costa Vicentina Vila Nova de Milfontes
Un petit restaurant sur la plage de Farol dans une cabane sur pilotis, où l’on mange du délicieux poisson grillé en regardant le coucher du soleil…

Restaurante A Choupana
Praia do Farol,
Vila Nova de Milfontes, Portugal

Costa Vicentina Vila Nova de Milfontes

Costa Vicentina Vila Nova de Milfontes

Grosse journée de stop !

Le lendemain, nous avons décidé de tracer vers le sud, ayant prévu de revenir à Zambujeira do Mar : là où Etienne avait passé une semaine quelques années plus tôt, qu’il m’avait vendu comme un endroit paradisiaque où l’on campe en haut des falaises face à la mer…

Nous sommes donc partis en milieu de matinée, harnachés de nos sacs à dos en direction de Zambujeira à pied. Le soleil tapait déjà tard, et nous nous sommes retrouvés à faire quelques kilomètres sous le soleil de plomb du midi au bord d’une nationnale (mais avec une vue splendide ! ) pour finalement nous faire prendre par un jeune dans une 205 défoncée qui allait au Sudoeste Festival à Zambujeira.

Il nous dépose là, au bord de la route où se situe le festival. On va donc voir s’il reste des tickets à vendre pour le festival et quels sont les groupes à l’affiche. Il y a majoritairement des jeunes portugais, et nous ne sommes pas tant attirés que ça par l’ambiance, alors on se remet au stop après s’etre fait donné de l’eau et des nectarine par un des mecs qui faisait la circulation au parking (= un immense champs poussiéreux).

Après s’être fait klaxonné et salué par un quart des festivaliers, on se fait finalement prendre par deux filles qui sont au festival et vont au supermarché à Sao Teotonio.

Posés à un rond point à San Téotonio, après étalage massif de crème solaire pour résister au cagnard, on se fait embarquer par un père et son fils qui étaient ensemble au festival. Le père parle français, il y a travaillé quelques années, et ce que son fils à préféré au festival « C’est David Guetta ». Il appuie bien… on se regarde : c’est donc ça la France ?! Bref, c’était bien amusant. Il nous dépose à Aljezur, un village très sympa mais où il n’y a pas grand chose. Après une petite pause, on se remet au bord de la route, et c’est une Allemande qui nous embarque pour Bordeira. Elle est avec ses deux bouts de choux qui ont entre 3 et 5 ans, et j’essaye de communiquer avec eux en allemand, à l’arrière de la voiture. Très sympa, elle nous pousse même jusqu’à Carrapateira, mini village paumé, spot de surfeurs avisés. C’est là la fin de notre journée de stop, on aura parcouru 90 km !

Carrapateira

On est ici perdu dans un paysage à la beauté sauvage. À notre droite une petite route bordée de quelque petites maisons blanches mène à la plage (qui est à 2km de là) et en face, sur la colline la plus haute se tient le petit village de Carrapateira. Comme il est encore tôt, nous allons à la plage à pieds avec nos gros sacs sur le dos. On s’écroule sur la plage. Il y a beaucoup de vent, nous devons être une dizaine maximum sur cette plage immense, plus quelques surfeurs sur les vagues, en combinaison (l’eau est encore glaciale). Avec le soleil qui tape et ce vent puissant, c’est là que je prendrais mon premier (et unique) coup de soleil des vacances (ce qui est un exploit en soi, avec ma peau de rousse).

Une dune de la plage de Carrapateira

Costa Vicentina Carrapateira
Des voisins de plage (je n’ai pas pu m’empêcher de prendre cette photo,  je trouvais la situation trop cocasse)
Costa Vicentina Carrapateira

Le soir nous allons au village pour essayer de trouver quelque chose à nous mettre sous la dent et surprise : c’est la fête, les habitants ont monté une petite scène, un bar en plein air et servent des demis poulets rôtis avec des chips étranges ! Inespéré, nous profitons de la soirée avec les habitants, avant de nous balader dans le village. Comme j’ai coincé le déclencheur de mon appareil photo, je demande à une mamie (je pourrai écrire un essai sur l’adorabilité des mamies portugaises) me fait entrer chez elle et me prête une aiguille à coudre pour que j’enlève les grains de sable.

La végétation « pré-dune »

Costa Vicentina Carrapateira

Plus tard nous retournons vers la plage où nous avons trouvé un spot caché pour faire du camping sauvage. (attention, c’est interdit au Portugal, si les gardes côtes -reconnaissables à leurs grosses jeeps blanches et vertes- vous trouvent c’est avertissement ou amende !)

Notre campement caché dans les dunes

Costa Vicentina Carrapateira

Le matin, après avoir fait trempette dans une rivière d’eau douce qui se jette dans la mer pour me débarbouiller, nous repartons au village prendre un petit déjeuner et reprendre le stop. (Oui, le petit truc blanc, c’est moi qui cours au bord de l’eau… allez savoir pourquoi !)

Costa Vicentina Carrapateira

Sagrès, la pointe extrème sud-ouest de l’Europe

Après nous être fait embarquer en stop à Carrapateira par un couple de français en van très sympa, nous voici arrivés à Sagrès, où l’ont peu aller admirer les couchers de soleil sur le Cabo de Sao Vicente, la pointe extème sud-ouest de l’Europe. On peut y voir le phare du Cabo de Sao Vincente et en face, à la pointe de la ville, sur une falaise un vieux fort. Cette ville se vante d’être le berceau de l’école de navigation de Henri le Navigateur. On est arrivés pendant les préparations du  Super Bock Festival, où Etienne avait vu 2 Many DJ’s il y a quelques années. Ce qui est drôle avec ce festival, c’est qu’il est organisé par une des deux marques de bière nationale : il y a Super Bock et Sagrès… vous avez fait le rapprochement, ça y est ? 😉

Pause massage avec notre nouveau copain, sur la place du Village 

Costa Vicentina Sagrès

La vue sur le Cabo de Sao Vicente depuis la falaise du Fort

Costa Vicentina Sagrès

Nous avons donc passé la journée entre le village et la plage, où nous avons laissé nos gros sacs à dos à la Rosa dos Viento, un chouette bar sur la place du village, avec un personnel super sympa. Nous avons acheté du paté de sardinas (délicieux), une bouteille de vin blanc Alentejano (Je vous conseille vivement le Monte Velho) et des pao portugais que nous sommes allés manger assis au bord d’une falaise pour contempler le fameux coucher de soleil…

Costa Vicentina Sagrès

Costa Vicentina Sagrès
Après ce spectacle plutôt sympatoche, nous sommes retournés boire des coups avec les gens de la Rosa do Viento. Une fois convenablement saoul, nous sommes allés planter la tente derrière un camping-car dans un coin d’herbe, vers la plage du sud… où l’on a enfin réussi à se baigner au petit matin !
Nous voici désormais en Algarve (la région extrême sud du Portugal), et c’est donc une autre histoire

Costa Vicentina Sagrès
Costa Vicentina Sagrès

See you later, alligator !

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